À 61 ans, Laurent Ruquier est l’un des visages les plus emblématiques de la télévision et de la radio françaises. Qu’il soit sur France 2, Europe 1, ou prochainement sur T18, l’animateur n’a jamais cessé de créer, d’animer, de produire, de révéler des talents. Et avec près de quarante ans de carrière, il peut aujourd’hui se permettre de savourer le fruit de son travail acharné. Interrogé récemment sur sa fortune, il n’a pas fait dans la langue de bois. “Je claque mon argent”, a-t-il lancé, en toute décontraction.
Une fortune amassée à la sueur du micro
Si Laurent Ruquier est aujourd’hui à la tête d’une fortune colossale, ce n’est pas un hasard. Depuis 1987, l’animateur enchaîne les projets : radio, télévision, théâtre, production… il a construit un empire médiatique sans jamais vraiment quitter les plateaux. De ses débuts dans La classe sur FR3 à Mask Singer sur TF1, en passant par On n'est pas couché, On a tout essayé ou encore On va s'gêner, son style, son ton, son humour ont marqué toute une génération.
Et ce succès, il l’assume pleinement. Dans un entretien accordé à Guillaume Pley pour sa chaîne Legend, Laurent Ruquier a confié vivre aujourd’hui sans se priver.
“Je peux m’offrir ce que je veux, quand je veux.”
Il reconnaît aussi être généreux avec son entourage :
“Ce n’est pas à moi de le dire, mais je crois avoir la réputation d’être généreux. J’en profite, mais j’en fais profiter aussi. J’en profite, je claque.”
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De la cité HLM à l’indépendance financière
Ce discours franc ne l’empêche pas de garder les pieds sur terre. Car Laurent Ruquier n’a pas grandi dans l’aisance. Fils d’ouvrier du Havre, il a vécu quatorze ans en HLM. Cette origine modeste reste ancrée en lui, comme un rappel quotidien.
“Je sais d’où je viens et dans quel milieu j’ai vécu. Je suis privilégié aujourd’hui mais ce n’est pas normal. Ce n’est pas la vie courante des gens.”
Cette double perspective – celle d’un homme parti de rien et celle d’un homme comblé – alimente son besoin de partager, produire, transmettre. Et il le fait aussi bien sur scène que sur les ondes.
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Un CV long comme le bras
Côté radio, tout commence vraiment en 1990 avec Rien à cirer sur France Inter, émission culte qui fait émerger Anne Roumanoff, Laurent Gerra ou encore Laurence Boccolini. En 1999, il passe sur Europe 1 avec On va s'gêner, où il confirme son talent de fédérateur d’équipes et de découvreur de voix.
À la télévision, après des débuts hésitants (Les Niouzes arrêtée après cinq jours), il trouve sa place en soirée sur France 2, avec notamment On a tout essayé, puis l’emblématique “On n’est pas couché” en 2006. Pendant plus de quinze ans, il enchaîne les audiences solides, les clashs devenus cultes, et révèle les futurs visages du journalisme et du débat télévisé : Léa Salamé, Natacha Polony, Éric Zemmour, Aymeric Caron ou encore Vanessa Burggraf.
Il enchaîne ensuite avec On n’demande qu’à en rire, émission humoristique qui révèle toute une génération d’humoristes comme Kev Adams, Ahmed Sylla, Artus, Nicole Ferroni, Florent Peyre, Lamine Lezghad, Shirley Souagnon ou Arnaud Tsamère.
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Le théâtre, l'autre pilier de sa fortune
Mais Laurent Ruquier, c’est aussi le théâtre. Auteur prolifique, il a signé et produit des dizaines de pièces à succès. Il a travaillé avec des comédiens et comédiennes de renom : Michèle Bernier, Virginie Lemoine, Jean Benguigui, Isabelle Mergault, Raphaël Mezrahi, Francis Huster, Arielle Dombasle, Agustin Galiana, Valérie Mairesse, Jeanfi Janssens, et plus récemment Stéphane Plaza.
Il produit également Michaël Grégorio depuis 2006, Gaspard Proust depuis 2010 et Vincent Dedienne depuis 2014. Grâce à ces projets, il est devenu une référence incontournable de la scène française, aussi influent que discret.
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Une rentrée sous le signe du renouveau
Et Laurent Ruquier ne s’arrête jamais. Alors qu’on le retrouve cette saison dans Mask Singer sur TF1, il s’apprête à prendre les rênes de Chez Ruquier sur la nouvelle chaîne T18, chaque week-end en prime. Une émission culturelle à son image : accessible, intelligente, rythmée, avec un regard acéré sur l’actualité. Ce nouveau défi lui permet de retrouver l’énergie des débuts, tout en gardant une liberté totale.
Libre, il l’est aussi financièrement. Et c’est peut-être là, le cœur de son message : il a réussi sans renier ses origines, sans se perdre, en assumant ses choix, en soutenant d’autres talents. Un modèle rare de longévité et de fidélité à soi-même.
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En résumé
Laurent Ruquier n’a plus rien à prouver. Animateur, auteur, producteur, homme de scène, il a construit une carrière aussi riche qu’éclectique. Et si aujourd’hui il “claque” son argent sans complexe, c’est parce qu’il sait ce que chaque euro représente. Ce n’est pas une provocation. C’est la célébration d’un parcours de battant, d’un homme libre qui a su conjuguer réussite et générosité, travail et plaisir, héritage modeste et destin hors norme.
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