Après avoir enflammé Roland-Garros, Loïs Boisson abordait Wimbledon avec l’enthousiasme d’une étoile montante. Mais le gazon londonien n’a pas eu pour elle les mêmes airs de conte de fées. À 22 ans, la Dijonnaise continue son ascension fulgurante dans le classement WTA mais découvre aussi la rudesse des surfaces rapides, loin du confort de la terre battue qu’elle affectionne tant.
Une entrée ratée à Wimbledon malgré un bel élan
Tout juste 65e mondiale après avoir été 361e l’an passé, Loïs Boisson était en pleine dynamique. Son parcours brillant à Roland-Garros, marqué par une ténacité hors du commun, avait séduit le public français. Mais à Wimbledon, il a fallu passer par les qualifications… et le résultat a été sans appel.
Dès le premier tour, la joueuse a été battue par la Canadienne Carson Branstine, en trois sets : 6-2, 7-6, 6-4. Une défaite amère, mais pas forcément surprenante. Car pour beaucoup de jeunes joueuses, le gazon demande une adaptation bien particulière.
"Le gazon, une histoire d’amour ou de patience"
Fabrice Santoro, ancien joueur et observateur averti, le rappelle : "Pour certains, le gazon est une histoire d’amour immédiate. Pour d’autres, cela demande des années pour comprendre comment s’y déplacer, y frapper, y résister". Et Loïs Boisson, malgré son potentiel, fait pour l’instant partie de cette seconde catégorie.
Cette transition lente n’est pas un échec, bien au contraire. Marion Bartoli avait elle aussi mis du temps avant de triompher à Wimbledon en 2013, deux ans après avoir brillé sur d’autres surfaces. Rafael Nadal, l’idole de Loïs, a aussi connu des débuts complexes à Londres, avant de s’y imposer en 2008 puis 2010.
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Une joueuse qui séduit et rassure les experts
Même si la déception est réelle pour ses fans, personne ne doute du talent de Loïs Boisson. L’ancienne gloire Gilles Simon se veut d’ailleurs rassurant : "C’est une super bonne joueuse. Elle maîtrise ce qu’elle fait. Elle va apprendre vite".
Et il est vrai que le parcours de Loïs Boisson impressionne. Sa montée fulgurante dans le classement WTA, son mental lors des tournois à enjeu, et sa capacité à rebondir après les blessures — comme ce fut le cas l’an dernier — forcent le respect. Cette défaite à Wimbledon n’est donc qu’un épisode dans une carrière encore très jeune.
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Une trajectoire inspirante malgré la chute
En l’espace de quelques mois, Loïs Boisson est passée de l’anonymat à la lumière. Roland-Garros lui a permis d’atteindre le grand public, et son franc-parler comme sa proximité avec ses fans ont rapidement fait d’elle une figure attachante.
La transition vers le gazon est simplement une nouvelle étape à franchir. Et la jeune joueuse semble avoir toutes les cartes en main pour s’adapter. Elle s’entoure bien, travaille avec rigueur, et s’inspire des plus grands. La comparaison avec Nadal n’est pas anodine : les deux partagent la même abnégation, le même respect du jeu, et une capacité à rebondir face aux échecs.
En résumé
Si l’expérience Wimbledon 2025 s’est soldée par une défaite dès les qualifications, Loïs Boisson ne repart pas bredouille. Elle repart avec un nouvel apprentissage, une expérience de haut niveau sur une surface difficile, et la confirmation qu’elle fait déjà partie des grandes promesses du tennis français.
À seulement 22 ans, la Dijonnaise a le temps, le talent et le mental pour s’imposer sur tous les terrains, même les plus capricieux. L’histoire d’amour avec le gazon n’est pas encore écrite, mais elle pourrait bien éclore plus vite qu’on ne l’imagine.
Découvrez maintenant combien Loïs Boisson a-t-elle touché malgré son élimination à Wimbledon 2025 ? et Roland-Garros 2025 : le montant impressionnant touché par les vainqueurs (et les finalistes).
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