Un héritage immobilier chargé d’émotion
Lorsque Johnny Hallyday et Laeticia avaient acquis La Savannah en 1999 pour environ 5 millions d’euros, ils imaginaient construire leur havre de paix à Marnes-la-Coquette, commune cossue des Hauts-de-Seine. Avec ses 1 000 m² habitables, son parc de 5 000 m², sa piscine à débordement, son court de tennis, sa salle de sport, son home cinéma et sa cave à vins, La Savannah semblait promise à de longues années de sérénité.
Pourtant, après le décès brutal du rockeur en décembre 2017, ce joyau de l’immobilier est devenu un fardeau. La succession imposait un impôt de 7,7 millions d’euros, et entretenir ce domaine générait des charges astronomiques. Dès 2018, Laeticia Hallyday mettait la propriété sur le marché. Elle ne se doutait pas que débutait alors un feuilleton de sept années, fait de baisses de prix, de visites sans suite et de négociations laborieuses.
Des débuts ratés et une surenchère de baisses
Proposé à 26 millions d’euros lors de sa première annonce, La Savannah n’a jamais trouvé preneur. Les agents immobiliers pointaient du doigt le coût des travaux nécessaires : isolation à refaire, décoration à rafraîchir, mise aux normes des installations et modernisation des espaces de vie. En face, les acheteurs du segment haut de gamme restent rares, inquiets face aux frais colossaux à engager.
À l’automne 2019, voyant que l’intérêt ne se concrétisait pas, Laeticia consentait une première baisse à 20 millions. Les visiteurs affluaient alors davantage, fascinés par les vastes volumes et le cachet de la propriété, mais la plupart d’entre eux repartaient, désabusés par l’ampleur des travaux.
En 2021, la négociation s’est poursuivie avec un nouveau prix de 15 millions d’euros, mais la crise sanitaire et la remontée des taux d’intérêt ont rendu les institutions financières plus frileuses. Les visites se sont faites moins fréquentes, et les acheteurs hésitaient à engager des emprunts sur de longues durées dans un contexte économique incertain.
Le dernier recours : un prix au plus près du marché
À la fin de l’année 2024, Laeticia a pris sa décision la plus radicale : aligner le prix sur le montant qu’elle avait payé en 1999, valorisant ainsi le bien plutôt par son potentiel que par son prestige. Le prix de vente passait alors à 10,5 millions d’euros. Les premières offres sérieuses sont apparues, mais toujours en-deçà de ce seuil.
Ce nouveau positionnement a attiré un public plus large, prêt à sacrifier la modernité de la décoration contre l’emplacement exceptionnel et les volumes généreux. Finalement, mi-juin 2025, un compromis de vente a été signé, dans la fourchette des 10 millions d’euros, sous réserve de la période légale de rétractation.
Une opération salutaire pour solder la succession
Le produit de la vente permettra à Laeticia de régler intégralement les 7,7 millions d’euros de droits de succession. Le reliquat couvrira une partie des frais d’entretien passés et futurs, ainsi que les coûts liés aux sinistres survenus en janvier 2025, lorsque ses résidences de Pacific Palisades et d’Hurst (Los Angeles) ont été détruites par des feux de forêt.
En accédant enfin à ces liquidités, Laeticia se libère d’un poids psychologique et financier considérable. Ses filles, Jade et Joy, bénéficient d’une sécurité renforcée, tandis que leur mère peut envisager de réinvestir dans des projets plus modestes ou philanthropiques, conformément aux dernières volontés de Johnny, engagé de son vivant dans de nombreuses actions caritatives.
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La leçon du marché de l’immobilier de prestige
La saga de La Savannah constitue un étude de cas pour l’immobilier de luxe en France. Elle illustre combien un bien unique peut rester sur le marché sans ajustement sérieux des conditions de vente. Les acheteurs fortunés exigent désormais une transparence totale sur l’état des lieux, la valeur réelle du bien et les marges de négociation.
Les professionnels du secteur observent que les propriétés dépassant les 15 millions d’euros se vendent rarement sans travaux inclus dans le prix. La trajectoire de La Savannah démontre que l’ajustement progressif du tarif, en phase avec la réévaluation des coûts et les taux d’intérêt, demeure souvent la seule voie pour aboutir à une transaction.
Un nouveau départ pour Laeticia Hallyday
Avec la vente de La Savannah, Laeticia Hallyday achève un cycle personnel et patrimonial chargé de souvenirs et de travail. Elle tire un trait sur la demeure qui a marqué sa vie de couple avec Johnny et sur la gestion complexe de ce domaine hors norme.
Dès l’été 2025, elle pourra envisager de nouvelles étapes professionnelles et personnelles sans le poids financier qui pesait sur elle. Plusieurs sources évoquent déjà son intention de renforcer son engagement caritatif, en soutenant des associations pour la mémoire de Johnny, mais aussi des structures œuvrant pour l’enfance malade, une cause qui lui tient à cœur.
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La page se tourne
La vente de La Savannah, intervenue après sept ans de bataille, consacre la détermination et la patience de Laeticia Hallyday. Entre baisses de prix mesurées, négociations délicates et impondérables climatiques, son parcours témoigne des enjeux et des émotions que recèle l’immobilier de prestige. En solder sa dette fiscale et sécuriser l’avenir de sa famille, elle se donne les moyens de repartir avec un bilan enfin apuré, prête à écrire un nouveau chapitre de sa vie, plus léger et tourné vers l’avenir.
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