La nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin 2025 restera gravée dans les mémoires : les États-Unis ont lancé une opération militaire majeure en Iran, visant à neutraliser trois installations nucléaires stratégiques du pays. Selon le président américain Donald Trump, qui a confirmé l’information lors d’une déclaration officielle, des avions de l’US Air Force ont largué une « charge complète de bombes » sur Fordo, Natanz et Ispahan.
Une offensive qui marque un tournant majeur dans la guerre en cours au Proche-Orient, où Israël et l’Iran s’affrontent depuis le 13 juin.
Fordo, Natanz et Ispahan : trois sites clés du programme nucléaire iranien
Pour comprendre l’impact de cette opération militaire, il suffit de détailler la nature des cibles visées :
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Fordo, à 150 km au sud de Téhéran, est l’installation la plus sensible. Ce site souterrain, présenté par l’Iran comme une usine d’enrichissement d’uranium à haut taux, pourrait abriter jusqu’à 3 000 centrifugeuses. Selon l’AFP, Fordo contenait des particules d’uranium enrichi à 83,7 %, à un niveau extrêmement proche du seuil nécessaire à la fabrication d’armes nucléaires.
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Natanz, situé au centre de l’Iran, est constitué de deux installations : une souterraine, une en surface, pour un total de plus de 10 000 centrifugeuses destinées à l’enrichissement de l’uranium. Ce site représentait jusqu’alors l’une des infrastructures nucléaires les plus importantes du pays.
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Ispahan, où était implantée une usine de conversion, produisant des gaz essentiels à l’enrichissement de l’uranium. Ce lieu était considéré comme un élément majeur du programme nucléaire iranien.
Une opération militaire préparée de longue date
Si Washington avait privilégié, depuis le début du conflit israélo-iranien, la voie diplomatique en tentant de conclure un nouvel accord nucléaire, la situation s’est brusquement détériorée ces derniers jours. Et c’est ainsi que la nuit du 21 au 22 juin, Trump a fini par trancher.
« L’Iran, le caïd du Moyen-Orient, doit maintenant faire la paix. S’ils ne le font pas, les prochaines attaques seront bien plus importantes, et bien plus faciles à exécuter », a déclaré le président américain.
Il a précisé que « les principales installations d'enrichissement nucléaire de l'Iran ont été intégralement et totalement détruites », qualifiant l’opération de « réussite militaire spectaculaire ».
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L’arme utilisée : la GBU-57, la plus redoutable des bombes américaines
Pour atteindre des installations profondément enterrées, comme celle de Fordo, les États-Unis ont eu recours à l’une des armes les plus puissantes de leur arsenal : la GBU-57.
Cette bombe de 13 tonnes est capable de pénétrer jusqu’à 60 mètres de profondeur avant d’exploser. Contrairement à la plupart des missiles classiques, elle ne détonne pas à l’impact immédiat, mais à plusieurs dizaines de mètres de profondeur, garantissant ainsi une efficacité maximale contre des bunkers extrêmement fortifiés.
Seuls des bombardiers B-2 Spirit, des appareils furtifs capables de transporter deux GBU-57 chacun, pouvaient exécuter une telle mission. Avec une autonomie de vol de 9 600 km sans ravitaillement, ils représentent l’élite de l’US Air Force pour atteindre des cibles stratégiques ultra-protégées.
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Les enjeux géopolitiques de l’opération américaine
Ce raid aérien marque un tournant majeur du conflit israélo-iranien. Depuis le 13 juin, la région est à cran, tandis que les tentatives de négociation internationales avaient permis de contenir temporairement la menace d’une escalade militaire générale.
Aujourd'hui, l’offensive américaine repose sur un calcul précis : détruire le potentiel nucléaire iranien pour protéger Israël ainsi que les intérêts des États-Unis et de leurs alliés au Moyen-Orient. Et ce, malgré le risque majeur d’escalade que représente une telle opération.
Pour Washington, le message est clair : à moins que l’Iran ne fasse marche arrière, elle s’exposera à des frappes encore plus lourdes.
Pour l’Iran, elle souligne la vulnérabilité de son programme nucléaire, ainsi que la puissance militaire américaine, capable de frapper où elle le souhaite.
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Et maintenant ?
Si l’opération du 22 juin 2025 représente une victoire tactique majeure pour les États-Unis, elle pourrait aussi engendrer des répliques militaires du côté iranien ainsi que des tensions nouvelles avec les groupes armés de la région. Le Moyen-Orient, déjà instable, s’apprête à entrer dans une phase encore plus volatile.
Les prochains jours seront donc décisifs. Les observateurs internationaux scrutent désormais la scène avec inquiétude, tandis que la communauté diplomatique tente de rouvrir le dialogue avant qu’une guerre à grande échelle n’embrase la région.
Pour l’Iran, l’heure est à la réflexion. Et pour le monde entier, elle est à la vigilance extrême. Ce conflit pourrait marquer un tournant majeur du XXIe siècle, où diplomatie, dissuasion militaire et géopolitique nucléaire s’entremêlent plus que jamais.
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