Culture

« Rarement vu une personne aussi insupportable » : Giovanni Castaldi s’en prend à Amélie Oudéa-Castéra et son salaire de 9 000 €

19 juin 2025 - 13 : 03
par Clémence À la veille de son élection à la tête du CNOSF, Amélie Oudéa-Castéra est vivement critiquée par Giovanni Castaldi pour son salaire de 9 000 € brut mensuels. Une polémique qui fait déjà du bruit.

À la veille de son élection comme nouvelle présidente du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), Amélie Oudéa-Castéra se retrouve au cœur d’une vive polémique. L’objet de la discorde ? Son futur salaire de 9 000 euros brut par mois, révélé par Le Canard Enchaîné. Une rémunération qui a provoqué de nombreuses réactions… dont celle, particulièrement virulente, du journaliste Giovanni Castaldi.

9 000 euros par mois : le nouveau poste d’Amélie Oudéa-Castéra déclenche une vive polémique

Une élection sans suspense, mais sous tension

Ce jeudi 20 juin 2025, Amélie Oudéa-Castéra doit officiellement succéder à David Lappartient à la tête du CNOSF. Candidate unique après le retrait de Didier Séminet, elle devrait être élue sans difficulté à quelques semaines seulement du lancement des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Mais alors que cette nomination aurait pu marquer une étape historique dans le sport français, c’est la question de sa rémunération qui s’invite dans le débat public, créant une onde de choc médiatique et politique.

9 000 euros brut mensuels : une rémunération qui divise

Dans un article publié mercredi, Le Canard Enchaîné a dévoilé que la future présidente du CNOSF percevra un salaire mensuel de 9 000 euros brut, soit exactement le montant perçu par sa prédécesseure Brigitte Henriques, entre 2021 et 2023. Un montant conséquent qui rompt avec la tradition de bénévolat historique à la tête de cette instance sportive.

Amélie Oudéa-Castéra n’a jamais caché son intention d’être rémunérée pour ce poste, arguant qu’il exige un engagement à temps plein. Elle revendique également une professionnalisation nécessaire des fonctions exécutives dans le monde du sport français.

Le soutien du précédent vote de 2021

Ce salaire avait en réalité été instauré dès 2021, lors d’une Assemblée générale du CNOSF, où les membres avaient validé cette rémunération à 80 % des voix. Ce virage assumé vers une gouvernance plus professionnelle s’était déjà accompagné de rémunérations pour les autres postes clés de l’organisation :
– 5 000 € pour Didier Séminet (secrétaire général)
– 4 500 € pour Astrid Guyart (secrétaire générale adjointe)

Le débat de fond ne date donc pas d’hier. Mais cette nouvelle polémique prouve qu’en 2025, les tensions autour de la rémunération des responsables publics restent vives, surtout quand ils sont issus du monde politique.

La charge violente de Giovanni Castaldi

C’est dans ce contexte brûlant que le journaliste sportif Giovanni Castaldi a décidé de sortir de sa réserve. Sur X (anciennement Twitter), il a publié un message cinglant à l’encontre d’Amélie Oudéa-Castéra :

“Rarement vu une personne aussi insupportable. L’incompétence paie et bien visiblement.”

Un tweet sans filtre, qui a immédiatement suscité une avalanche de réactions. Certains internautes ont salué son franc-parler, d’autres ont dénoncé une attaque personnelle injustifiée. Le message a été vu plus de 800 000 fois en quelques heures, confirmant la puissance de la polémique.

Amélie Oudéa-Castéra, une figure déjà contestée

Ce n’est pas la première fois qu’Amélie Oudéa-Castéra se retrouve sous le feu des critiques. Ancienne ministre des Sports et des Jeux Olympiques, elle a été impliquée dans plusieurs controverses durant son mandat, notamment concernant la gestion de la crise au Stade de France en 2022 ou encore sa communication jugée arrogante par certains observateurs du monde sportif.

Son passage au gouvernement a laissé une image contrastée : technocrate brillante pour les uns, élitiste et déconnectée pour les autres. Son retour à la tête du CNOSF, dans un contexte aussi symbolique que celui des JO à domicile, ne pouvait donc pas passer inaperçu.

Une polémique révélatrice d’un malaise plus large

Au-delà de la personne d’Amélie Oudéa-Castéra, c’est la question de la rémunération des élites sportives et politiques qui refait surface. Alors que de nombreux clubs, fédérations et associations peinent à boucler leurs budgets, voir la future présidente du CNOSF toucher plus de 100 000 euros par an a de quoi heurter certains.

Les critiques, comme celle de Giovanni Castaldi, traduisent aussi un ras-le-bol croissant envers ce qu’une partie de l’opinion considère comme des privilèges injustifiés. La notion de “service public” du sport est-elle compatible avec une gouvernance rémunérée ? La question reste ouverte.

En résumé : un début de mandat sous tension

L’élection d’Amélie Oudéa-Castéra au CNOSF devait être un moment fort, à la veille des Jeux Olympiques de Paris 2024. Mais avant même sa prise de fonction, la polémique autour de son salaire vient fragiliser son image et renforcer les divisions.

La sortie très virulente de Giovanni Castaldi en est le symptôme le plus visible. Et cette affaire, qui mêle politique, sport et perception de l’élite, risque de hanter les premiers mois de son mandat. Le compte à rebours des JO est lancé, mais les tensions, elles, sont déjà bien là.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.