C’est un événement musical aussi symbolique que chargé d’émotion : trois fils des Beatles ont uni leurs talents pour sortir une nouvelle chanson baptisée Rip Off. Le fils de John Lennon, Sean Ono Lennon, le fils de Paul McCartney, James McCartney, et le fils de Ringo Starr, Zak Starkey, ont collaboré pour la toute première fois sur un projet commun.
Cette annonce, relayée le dimanche 16 juin par Zak Starkey sur ses réseaux sociaux, a immédiatement suscité la curiosité des fans de la légendaire formation britannique. Car si les Beatles n’ont pas sorti de nouveaux morceaux depuis Now and Then en 2023, une chanson posthume finalisée grâce à la technologie, leurs descendants musicaux semblent bien décidés à perpétuer l’héritage.
Une collaboration inédite entre héritiers de la légende
C’est une première historique dans le paysage musical : jamais auparavant trois descendants directs des membres des Beatles n’avaient collaboré sur une même œuvre. Avec Rip Off, ce cap vient d’être franchi, dans un esprit à la fois hommage, créatif et transgénérationnel.
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Ce projet est porté par Mantra of the Cosmos, un supergroupe mené par Zak Starkey, batteur talentueux en son nom propre et ancien membre des Who, même s’il a été évincé du groupe à deux reprises. Il est aussi bien connu pour ses collaborations avec Oasis, un autre pilier du rock britannique.
Zak Starkey a réuni autour de lui Andy Bell, ancien bassiste d’Oasis, ainsi que deux membres du groupe Happy Mondays, Shaun Ryder et Mark Berry. À ce noyau dur s’ajoutent donc Sean Lennon et James McCartney, apportant à cette formation déjà atypique une dimension presque mythologique.
Un morceau entre rock moderne et héritage musical
La chanson Rip Off, dont la date de sortie officielle n’a pas encore été dévoilée, est décrite comme un morceau rock transversal, puisant dans l’énergie brute des années 90 tout en assumant pleinement son héritage beatlien.
Ce titre ne cherche pas à imiter les Beatles, mais s’en inspire subtilement. Certains accords, certaines harmonies et certains arrangements vocaux évoqueraient, selon ceux qui l’ont déjà entendu, l’esprit novateur et mélodique des Fab Four, sans tomber dans la copie ou la nostalgie stérile.
Cette orientation musicale traduit une volonté : celle de ne pas simplement capitaliser sur un nom, mais bien de proposer une œuvre authentique. Car les fils des Beatles ne sont pas là pour rejouer le passé, mais pour écrire leur propre présent.
Sean Ono Lennon, entre poésie et discrétion
À 49 ans, Sean Ono Lennon n’est plus un novice dans l’industrie musicale. Fils de John Lennon et Yoko Ono, il a très tôt embrassé le monde de la musique, multipliant les projets, les albums et les collaborations plus expérimentales.
Proche de la scène indie, il a toujours évolué dans un registre plus alternatif que celui de son père, avec des productions aux tonalités psychédéliques, parfois même ésotériques.
Mais derrière cette trajectoire atypique, c’est bien la mémoire de son père qu’il continue à faire vivre, discrètement, profondément. Dans une interview accordée en 1998 à Rolling Stone, il déclarait : « Quand on n’a jamais rien vécu d’autre, ce n’est pas étrange, c’est simplement sa vie. On ne choisit pas son nom, on ne choisit pas ses parents. On est projeté sur terre, et la vie nous frappe. »
Ces mots prennent aujourd’hui tout leur sens alors qu’il partage une scène symbolique avec les autres enfants des Beatles.
James Mccartney, dans l’ombre de Paul
James McCartney, 47 ans, a longtemps cherché à se faire un prénom dans un monde où porter le nom de McCartney est à la fois une bénédiction et un fardeau.
Fils du mythique Paul McCartney, il a sorti plusieurs albums solo, sans jamais rencontrer un succès massif. Pourtant, sa musique, empreinte de sincérité et de mélancolie, a trouvé un écho chez un public fidèle.
Déjà, en 2024, il avait collaboré avec Sean Lennon sur le titre Primrose Hill, une ballade intimiste saluée par les fans comme une passation émotive entre deux fils d’icônes. Il avait alors confié : « Avec la sortie de cette chanson, cela donne vraiment le sentiment d'assurer la continuité. »
Cette continuité, il l’affirme aujourd’hui avec encore plus de force en rejoignant Rip Off, une chanson qui, espère-t-il, permettra enfin aux trois garçons d’entrer dans la lumière à leur manière.
Zak Starkey, l’homme du tempo
À 59 ans, Zak Starkey est sans doute celui qui possède le palmarès le plus fourni des trois. Batteur de talent, il n’a pas attendu le nom de son père pour se faire une place. Il a joué avec les Who, Oasis, Johnny Marr ou encore The Lightning Seeds.
Fils de Ringo Starr et de Maureen Starkey, Zak a toujours voué un profond respect au parcours de ses parents, tout en affirmant une personnalité musicale affirmée, bien loin de la caricature du « fils de ».
Son projet Mantra of the Cosmos illustre cette volonté de mêler tradition et innovation, expérimentation et mémoire. Avec Rip Off, il réussit un coup de maître en rassemblant les fils de trois des Beatles pour un moment musical historique.
Une relève symbolique plus qu’un passage de flambeau
Cette collaboration entre Sean, James et Zak ne prétend pas réinventer les Beatles, ni même prétendre leur succéder. Elle incarne plutôt une volonté de dialogue entre générations, une façon de faire vivre l’héritage tout en affirmant une démarche artistique propre.
Dans un monde où la nostalgie est un moteur marketing puissant, ce projet a le mérite d’éviter l’opportunisme facile, en se positionnant avant tout comme un geste artistique sincère.
Et bien que George Harrison, quatrième membre des Beatles, soit décédé en 2001, son fils Dhani Harrison, musicien lui aussi, pourrait un jour rejoindre ces fils de légendes dans un projet encore plus complet.
En résumé : les fils des beatles frappent fort avec rip off
Rip Off n’est pas simplement une chanson. C’est une déclaration musicale forte, un pont entre le passé et le présent, une œuvre collective portée par trois hommes qui ont grandi dans l’ombre de géants.
Sean Lennon, James McCartney et Zak Starkey prouvent qu’ils sont plus que les enfants d’icônes. Ils sont des artistes à part entière, capables de proposer un univers, un son, une vision.
Et si la sortie de Rip Off n’a pas encore de date officielle, une chose est sûre : l’attente est déjà là. Car cette réunion, aussi symbolique qu’artistique, marque un moment rare dans l’histoire de la musique contemporaine.
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