C’est une décision qui pourrait bouleverser le paysage audiovisuel français. À l’issue d’une saison marquée par l’émotion et les interrogations, Léa Salamé serait plus que jamais en pleine réflexion quant à son avenir à France 2. Alors que la journaliste vient de conclure la saison de Quelle époque ! avec un moment fort en émotion, l’hypothèse d’un départ pour BFMTV prend de plus en plus d’ampleur. En cause : une offre inédite et particulièrement alléchante qui ferait d’elle la journaliste la mieux payée de l’histoire de la chaîne info.
Une fin de saison pleine de doutes et d’émotion
Au moment d’enregistrer le dernier numéro de Quelle époque !, Léa Salamé ne savait pas encore si elle tournait la dernière de la saison… ou la dernière de sa carrière sur France 2. Cette incertitude a teinté l’émission d’une atmosphère très particulière, entre émotion contenue et larmes dissimulées. Une source proche de la journaliste a confié au Parisien : "Elle n’en dort pas la nuit." Car pour Léa Salamé, le choix qui s’annonce n’a rien d’anodin.
Depuis dix ans, elle est une figure incontournable du service public, que ce soit à la radio sur France Inter (où elle anime la matinale avec Nicolas Demorand), ou à la télévision avec des formats forts comme On n’est pas couché, Vous avez la parole ou Quelle époque !. Mais aujourd’hui, un tournant décisif se dessine.
Un contrat en or massif du côté de BFMTV
À l’origine de cette tempête intérieure, une proposition historique de la part de BFMTV. Selon des informations confirmées par Le Parisien, le patron de la chaîne, Rodolphe Saadé, aurait dégainé un contrat jamais vu sur une chaîne d’info :
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un CDI à plusieurs dizaines de milliers d’euros par mois,
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la création et animation d’un late-show quotidien,
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la production du programme confiée à Léa Salamé elle-même — une première sur une chaîne info, habituellement fidèle à ses productions internes.
Ce serait donc une double casquette pour la journaliste, qui cumulerait visibilité, contrôle éditorial et rémunération exceptionnelle. Une proposition à la hauteur de son expérience, mais aussi de son influence croissante dans le paysage médiatique.
France 2 sort la carte du 20h
Face à cette offre presque irrésistible, France Télévisions tente de retenir sa journaliste star. Selon plusieurs sources, la direction lui aurait proposé de reprendre le 20h. Une révolution en soi, puisque Anne-Sophie Lapix est sur le départ et que Laurent Delahousse ne serait pas non plus assuré de rester. Le projet ? Un duo homme/femme pour incarner le journal de 20h de la semaine et du week-end, avec Léa Salamé en figure de proue.
Problème : cette nomination poserait un véritable casse-tête éthique et politique, notamment à l’approche de l’élection présidentielle de 2027. Léa Salamé partage sa vie avec Raphaël Glucksmann, eurodéputé socialiste susceptible d’être candidat à Matignon. En cas de campagne, elle devrait s’éloigner de l’antenne pour des raisons de neutralité journalistique, ce qui rendrait sa nomination au JT hautement complexe.
Une journaliste en équilibre sur un fil
Léa Salamé se retrouve donc face à un choix cornélien :
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Rester au service public, avec la promesse d’un poste prestigieux mais potentiellement fragile et suspendu à des circonstances politiques personnelles.
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Rejoindre BFMTV, avec la liberté de créer un programme à son image, une rémunération exceptionnelle, et une forme d’indépendance nouvelle sur une chaîne privée.
La journaliste, réputée pour son sérieux, son engagement et sa capacité à poser des questions qui dérangent, n’a pas encore tranché. Selon les informations relayées, elle hésite énormément, consciente que chaque décision implique des sacrifices.
Une décision qui pourrait redessiner le paysage médiatique
Le départ de Léa Salamé vers BFMTV, s’il se concrétise, représenterait un coup de tonnerre dans le monde de l’info. Il signerait l’arrivée d’un poids lourd du service public dans une chaîne privée, et pas n’importe laquelle. BFMTV, longtemps critiquée pour ses formats très informatifs mais peu incarnés, verrait en Léa Salamé l’opportunité d’innover, de toucher un autre public, et de réinventer le prime-time de l’info.
Pour France 2, ce serait une perte stratégique majeure. Léa Salamé fait partie des figures les plus identifiables et influentes du groupe, aussi bien en radio qu’en télé. Son départ poserait la question de la relève féminine dans l’univers encore très masculin du journal télévisé de 20h.
En résumé
Léa Salamé est à un carrefour de sa carrière. Entre le service public, symbole d’indépendance et de rigueur, et le secteur privé, avec une offre inédite de pouvoir et de moyens, la journaliste hésite encore à faire un choix qui pourrait marquer durablement le monde des médias français.
Ce que l’on sait, c’est que les négociations sont actives des deux côtés, et que l’été pourrait bien sceller son destin. Quelle époque ! pourrait-elle faire ses adieux à son animatrice phare ? Ou la verra-t-on bientôt animer un talk-show inédit sur BFMTV ? Une chose est sûre : la rentrée 2025 s’annonce décisive… et peut-être explosive.
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