Une famille sous les projecteurs, chacun à sa manière
Depuis sa sortie remarquée du château de Dammarie-les-Lys, Marguerite brille autant par son talent que par son audace. La jeune artiste, révélée dans la dernière saison de la Star Academy, a conquis le cœur du public avec son titre engagé Les filles, les meufs, hymne à la liberté et à la bisexualité.
Son premier single, diffusé massivement sur Spotify avec plus de 5,26 millions d’écoutes, lui a permis de franchir le cap symbolique du million d’auditeurs mensuels. Son passage récent sur le plateau de C à vous, face à Julie Gayet et Anne-Élisabeth Lemoine, a fini d’ancrer sa place parmi les artistes montants de la scène française.
Mais si Marguerite attire la lumière des projecteurs pour sa musique et son engagement, c’est aujourd’hui son père qui fait parler de lui… et pas pour les mêmes raisons.
Stéphane Dedeyan : un père influent, un salaire colossal
Stéphane Dedeyan, père de la chanteuse, est un haut dirigeant du monde des affaires. Il occupe depuis plusieurs années le poste stratégique de président du directoire de La Banque Postale, un rôle qui l’a déjà confortablement rémunéré. En 2024, il a perçu 835 000 euros de rémunération, dont 595 000 euros fixes et 240 000 euros variables, ce qui correspond à un salaire mensuel brut de près de 70 000 euros.
Un montant qui aurait pu continuer d’augmenter avec sa prochaine nomination à la tête du groupe La Poste, en remplacement de Philippe Wahl. Toutefois, cette future présidence vient avec un casse-tête de taille : une limite salariale fixée par décret à 450 000 euros bruts annuels pour tout dirigeant d’entreprise publique.
Une rémunération qui choque jusqu’à l’Élysée
Le père de Marguerite, habitué aux standards élevés du secteur bancaire, ne semble pas prêt à accepter une réduction de salaire de plus de 40 %. Mais ce refus présumé passe très mal, notamment auprès des syndicats de La Poste, qui dénoncent l’écart de rémunération dans un groupe où de nombreux postiers sont confrontés à des conditions de travail tendues et peu valorisées.
Face à cette polémique, le sommet de l’État est entré dans la danse. François Bayrou, actuel Premier ministre, a lui-même pris la parole pour qualifier une éventuelle hausse salariale du patron de La Poste de “connerie”. Une déclaration cinglante qui reflète le malaise ambiant et la volonté politique de garder les hauts dirigeants des services publics dans une logique d’exemplarité.
Marguerite, une artiste libre… et protégée de la polémique ?
Si la controverse autour de son père fait les gros titres économiques et politiques, Marguerite ne semble pas en pâtir publiquement pour l’instant. Elle a d’ailleurs dédié sa chanson à ses frères et à son père, preuve d’un lien familial fort et assumé. Pour l’instant, elle continue de surfer sur le succès de son titre, de préparer sa tournée et de profiter de la vague de popularité qui l’a propulsée après son passage à la Star Ac’.
Toutefois, la notoriété croissante de son père pourrait l’exposer à des critiques ou à une attention médiatique plus politique que musicale. Si Marguerite revendique sa liberté artistique et son indépendance, le nom de famille qu’elle porte pourrait à l’avenir devenir un enjeu de communication, qu’elle devra probablement apprendre à gérer, comme tant d’enfants de personnalités influentes.
Un choix à faire pour Stéphane Dedeyan
La question désormais est claire : Stéphane Dedeyan acceptera-t-il de voir son salaire fondre de moitié pour prendre la tête de La Poste ? Ou préférera-t-il conserver son poste actuel à la Banque Postale, plus lucratif, mais peut-être moins prestigieux en termes d’image publique ?
Le choix est d’autant plus délicat que la présidence du groupe La Poste est un symbole fort de service public. À l’heure où la transparence, l’équité et la décence salariale sont scrutées à la loupe par l’opinion publique, toute décision de maintien de salaires extravagants est systématiquement jugée avec sévérité.
En parallèle, le gouvernement cherche à éviter une nouvelle crise de confiance, et pourrait refuser d’entériner la nomination si la question de la rémunération n’est pas clarifiée dans les règles fixées par le décret de 2012.
Une famille sur le fil, entre notoriété et responsabilité
En résumé, alors que Marguerite construit une carrière artistique audacieuse et prometteuse, son père se retrouve face à un dilemme délicat, entre ambition professionnelle, pression politique et exigences éthiques.
Le contraste est saisissant : d’un côté, une jeune femme libre et créative qui chante l’amour et la pluralité ; de l’autre, un homme d’influence dont les choix financiers pourraient déclencher une mini-crise d’État. Deux destins très différents, mais liés par les projecteurs, les polémiques et une exposition médiatique que ni l’un ni l’autre ne pourra plus ignorer.
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