Humeurs

Pourquoi être plus flexible vous rendra plus heureux et 5 conseils pour y arriver

27 novembre 2024 - 16 : 27
par Mylène

Avoir un quotidien serein en toutes circonstances et entretenir des relations harmonieuses avec les personnes qui nous entourent nécessitent de s'adapter.

Être plus flexible : pourquoi ça aide à être plus heureux.

Cela ne veut évidemment pas dire être influençable, docile ou dire oui à tout, mais plutôt être capable de faire preuve de souplesse pour harmoniser les choses et éviter de tout prendre de manière frontale ou de communiquer brutalement. De manière générale et dans tous les domaines de sa vie, savoir être flexible permet d'être heureux.

Si cela vous paraît surprenant, improbable ou impossible, voici 5 conseils pour réussir à se montrer moins rigide au quotidien et à faire preuve de plus de flexibilité.

Sortir du mécanisme d'adaptation à tout prix

S'adapter, on vient de le dire, c'est bien. Mais attention, on vient aussi de le dire : il n'est jamais question de s'adapter à tout prix et de taire tout ce qui fait notre personnalité pour réussir à s'intégrer dans un groupe.

C'est bien souvent là que se situe le problème : nous avons tous besoin d'appartenir à un groupe, de nous y sentir en sécurité et à notre place. Pour cela, nous mettons en place différents mécanismes (souvent inconscients) dont la capacité à s'adapter. Et c'est plutôt positif, du moins si cela nous encourage à avoir des relations harmonieuses avec les autres, sans renoncer à nous exprimer librement.

S'adapter et dire oui à tout prix quand on pense "non", jouer au caméléon en permanence, modifier sa façon d'être pour être sûr de plaire à l'autre par crainte d'être jugé et rejeté si on s'autorise à être pleinement soi-même ne permet pas d'être heureux puisque nous vivons dans ce cas dans des relations fausses, superficielles où nous ne sommes finalement pas totalement nous-mêmes. Il n'est en réalité pas question d'adaptation mais plutôt d'évitement : on évite de dire ce qu'on pense, on masque, on cache, on maquille, on a peur de mettre des limites et on ne parle finalement jamais franchement.

Pour travailler sa flexibilité, être plus heureux et savoir s'adapter plus facilement, on peut donc commencer par observer si ce mécanisme d'adaptation à tout prix est à l'oeuvre chez nous. C'est la meilleure façon d'en sortir : on observe simplement, sans juger, quand on est dans ce désir d'appartenance à un groupe et on se demande ensuite si cela en vaut vraiment la peine.

Que risquez-vous si vous vous montrez vraiment tel que vous êtes ? Analyser ses comportements et ses craintes sera déjà un premier pas pour sortir de ce mécanisme d'adaptation et cette envie de plaire aux autres à tout prix.

S'adapter dans un premier temps à soi-même

Chercher à plaire à tout prix en gommant tout ce qui fait notre personnalité et en perdant toute spontanéité est épuisant et rarement efficace sur le long terme. Les relations les plus épanouissantes et les plus riches sont toujours les relations les plus authentiques, dans lesquelles on se sent libre d'être soi-même, où l'on exprime clairement ses limites et où l'on écoute ses besoins plutôt que ceux des autres.

Pour améliorer sa flexibilité et sa faculté d'adaptation, il est important d'apprendre à s'appartenir à soi-même avant de chercher à appartenir à tout prix au groupe. Plutôt que d'attendre que les autres nous donnent de l'approbation, de la validation, de la reconnaissance ou de l'affection, on cherche à se l'apporter à soi-même d'abord.

Cela ne se fait généralement pas du jour au lendemain et c'est un vrai apprentissage. Pour y arriver, on peut déjà modifier la façon dont on se parle à soi-même en essayant de s'encourager, d'être positif et bienveillant, et en chassant les critiques qui plombent le moral.

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Se demander ce que ça coûterait de s'adapter

S'adapter à tout prix uniquement pour répondre aux besoins des autres avant les siens, on vient de le dire, ce n'est pas générateur de bonheur et de bien-être. On peut en revanche se demander si faire preuve de souplesse n'est pas dans notre intérêt. Pour cela, dans chaque situation, on se demande tout simplement pourquoi on est prêt à s'adapter : si c'est pour être aimé à tout prix, ce n'est pas une bonne idée.

Par contre, si accepter une situation ne nous coûte pas grand-chose mais permet en revanche d'apaiser une tension et d'améliorer une relation, dans ce cas, faire ce choix est plutôt une preuve de confiance en soi qui nous pousse à prendre en compte les besoins des autres sans se sentir soi-même menacé.

Trouver d’autres alternatives

Une relation saine qui fonctionne ne suppose pas obligatoirement de devoir plier ou d'attendre que l'autre plier, car parfois, c'est tout simplement la relation plus que les comportements qu'il faut adapter. Si se voir en famille pose problème car personne n'a envie de recevoir chez soi et que cela génère conflits et remarques désagréables sur les habitudes pour débarrasser la table ou faire la vaisselle, pourquoi ne pas se voir à l'extérieur pour un pique-nique au parc, un goûter après une promenade ou un repas au restaurant ?

Cela évite de tomber dans la boucle infernale qui consiste à tout réduire à deux choix insatisfaisants : est-ce que je ne change rien ou est-ce que je mets de l'eau dans mon vin ? Quand on se pose la question autrement, on ouvre au contraire plein d'horizons différents, qui ouvrent eux-même de nombreuses possibilités et qui évitent de tomber dans cette boucle infernale très réductrice et frustrante.

Plutôt que de se demander "est-ce que je veux m'adapter ou pas ?", on change les termes de la question et on se demande "est-ce que je veux m'adapter ou me sentir bien ?". Cette question permet de remettre son bien-être au centre de ses préoccupations et conditionne le cerveau à passer en mode "recherche de solutions" plutôt que de rester bloqué dans ce dilemme stérile. Se voir ailleurs, éviter certains sujets, s'entendre ensemble sur des limites claires, changer de perspective est parfois salutaire.

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S'adapter pour ne pas subir

Dans ses relations avec les autres, on peut donc décider de s'adapter ou refuser au contraire de plier. Tant qu'on le fait pour des bonnes raisons, parce que cela est indispensable à notre bien-être et que cela nous permet d'être nous-mêmes tout en entretenant des relations plus saines avec ceux qui nous entourent, c'est une excellente idée.

Mais que faire face aux circonstances extérieures qui s'imposent à nous et devant lesquelles on n'a pas franchement le choix ? On le voit bien depuis le début de la crise sanitaire : de nombreuses décisions ne dépendent pas du tout de nous, et quand on n'accepte pas la réalité, qu'on est dans la résistance ou dans le déni et qu'on se braque, c'est de pire en pire. Quand on se répète "non, je ne veux pas ça" mais que la seule réponse possible, c'est "mais c'est comme ça", il y a de quoi rester braqué, frustré, morose ou déprimé.

Dans ce cas précis, autant passer directement par la phase d'acceptation. Ma nouvelle réalité est celle-là. Cela ne me plaît pas, mais voilà les nouvelles cartes qui viennent de m'être distribuées. Pour ne pas subir, il est important de savoir être bon joueur, en se décentrant momentanément et en tournant son attention vers les autres. On cherche des actions concrètes qui permettent de reprendre le contrôle intelligemment et de devenir maître de sa vie.

Bien souvent, si les circonstances extérieures sont si inconfortables, c'est à cause de la peur qu'elles déclenchent. Agir de façon concrète permet de sortir de cette peur. On peut aussi évaluer son niveau de peur en pourcentage puis se demander ce qu'on ferait si on avait 10% moins peur, ou 20% moins peur. On avance ensuite par toutes petites étapes qui permettent de mettre en lumière ses blocages puis de trouver des situations acceptables de s'adapter plutôt que de continuer à subir.

De cette manière, on s'adapte intelligemment, sans jamais renier ses valeurs, ses principes, ses traits de personnalité ou ses envies, mais tout simplement pour ne plus subir, se sentir plus serein et surtout, plus heureux !

Découvrez maintenant pourquoi votre corps en sait plus que votre cerveau et comment (vraiment) lâcher prise.

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Mylène
Je suis Mylène, blogueuse, beauty addict, Rédactrice en Chef du webzine So Busy Girls et maman de 2 petits bouts. Et fana de chocolat. Et de bons polars. On avait dit "courte description" ?! Ah oui, j'ai oublié de dire que j'étais très (très très) bavarde...!