Comme beaucoup de monde, j’ai découvert Michel Bussi avec « Un avion sans Elle ». Le hit de l’année 2012. Prix Maison de la Presse et Prix du Roman Populaire. Qui a résisté à la tentation de se plonger au cœur de l’énigme abracadabrantesque menée de main de maître par Crédule Grand-Duc et une pléiade de personnages tous aussi manipulateurs et manipulables les uns que les autres ?
Pas moi en tous cas. Et j’ai dévoré le livre. Chaque seconde loin de lui était une seconde de trop. Je voulais comprendre, savoir. La fin m’a prise de court. Je croyais moi aussi avoir résolu l’énigme. Et puis les dernières pages m’ont déroutée au point que j’ai refait le voyage à l’envers, pour mieux appréhender chaque découverte, recoller les morceaux de cette énigme qui m’avait semblée sans fin.
Le style ne m’avait pas séduite mais l’intrigue, elle, avait dépassé mes espérances.
Quand j’ai eu « N’oublier jamais » entre les mains, cadeaux de mes amies, j’ai mis moins de 24h à l’engloutir. Une suicidée et un coupable idéal. Jamal, le héros qui nous jure depuis le début que tout va bien se terminer, y a cru autant que nous. Au fil des pages, on se pose des questions, on comprend mieux pourquoi certains innocents finissent par perdre les pédales et à avouer des crimes qu’ils n’ont jamais commis. Jamal veut faire éclater la vérité alors qu’autour tout et tous semblent prêts à lui faire perdre la raison. On se sent vaciller parfois. L’intrigue se transforme en course poursuite puis on entre doucement dans la folie. La fin nous prend une fois de plus par surprise. Les méchants payent tant mieux. Et certains rêvent se réalisent. Heureusement.
Michel Bussi n’a pas fini de me transporter, de bousculer mes idées toutes faites sur de prétendus coupables ou des innocents pas si intègres que ça.
Quel livre de lui me conseillez-vous pour poursuivre mon initiation ?