Rémy Lucas est un ingénieur breton qui travaillait dans la plasturgie. Ne pouvant plus supporter de travailler pour une industrie aussi polluante, il a élaboré, après dix ans de recherches, un plastique bon pour l’environnement.
L’algopack est composé d’algues brunes cultivées sans engrais ni pesticides et d’autres composants naturels. Ainsi, en se dégradant, ce plastique fertilise le sol. De plus, il stimule également l’économie locale, puisque toute la chaîne de production, de la culture à la transformation du produit, est réalisée dans un périmètre de 250 kilomètres.
L’entreprise a gagné de nombreux prix : lauréate 2011 des concours Innova’bio et Crisalide, 2014 des Grands prix business durable.
Un exemple assez parlant : un bouchon normal met 10 siècles à se dégrader. Contre une semaine pour un bouchon algopack.
Rémy Lucas transforme des algues brunes en petits granules, envoyés par sacs de 400 kilos à des entreprises. Ainsi, des jeux de plages, tablettes tactiles, emballages, panneaux signalétiques et j’en passe sont conçus à partir de cet algopack. Rémy Lucas travaille par ailleurs sur l’étanchéité de son produit (c’est vrai que des jeux de plage qui se dégradent dans l’eau, ce n’est pas top).
Bien mieux que ce plastique à base de maïs, dont la culture demande énormément d’eau.
L’avenir du plastique pourrait donc se trouver dans cette innovation. Les applications sont nombreuses, tout comme les perspectives de développement. Rémy Lucas doit répondre à la demande de plus en plus de clients, des entreprises soucieuses de proposer des produits respectueux de l’environnement. En espérant que ça continue ! Moi, en tout cas, j’y crois.
Si vous voulez en savoir plus, je vous conseille ce court documentaire, très intéressant :
