Pourquoi les filles aiment les tatoués, les rebelles de la classe ?
Pourquoi les filles sont attirées par les Don Juan, les dragueurs nés, ceux qui multiplient les conquêtes sous leur nez ?
Pourquoi les filles s’attachent à ceux qui ne les rappellent pas ?
Pourquoi les filles attendent, attendent, attendent, un coup de fil éphémère, qui ne viendra jamais ?
Pourquoi les filles espèrent qu’un mec qui leur a dit « non » finisse par leur dire « oui » ?
Pourquoi les filles sont prêtes à se plier en quatre pour un type qui n’en vaut pas la peine ?
Pourquoi les filles changent leur style, leur manière de penser pour plaire à celui qu’elles ont choisi ?
Pourquoi les filles restent avec des mecs capables de les anéantir d’un seul regard ?
Pourquoi les filles tombent amoureuses de tous ces hommes pas faits pour elles ?
Pourquoi les filles restent avec des mecs qui leur disent « si tu maigris, je t’aimerai encore plus » ?
Pourquoi les filles continuent d’espérer qu’il va changer ?
Pourquoi les filles pensent qu’elles ne méritent pas mieux ?
Pourquoi les filles acceptent ce qui n’est pas acceptable ?
Pourquoi les filles supplient, demandent, questionnent, s’interrogent, divaguent, rendent les armes ?
A coup de tonnes de pourquoi, j’ai fini par me dire que les filles au final étaient plus fortes que ce qu’elles laissent paraître. Elles sont si fortes qu’elles ne se brisent jamais. Elles en bavent. Elles lâchent les vannes. Elles crient puis elles redémarrent. Elles se remettent en cause, se remettent en selle. Même quand elles sont au bout du rouleau, elles trouvent la force de repartir.
Au fond, les filles aiment les mecs pas faits pour elles et rebondissent, en ne gardant que le meilleur. Elles se découvrent au gré de leurs échecs, de leurs maux de cœur : libres et sensuelles, courageuses, pas si superficielles.
