Quand les vacances de Noël touchent à leur fin, beaucoup d’automobilistes ont le même réflexe : vouloir rentrer vite, sans perdre de temps. Pourtant, ce sont souvent les choix faits au départ qui déterminent la qualité du trajet. Même avec des prévisions de circulation plutôt rassurantes, certaines erreurs peuvent suffire à transformer un retour banal en moment pénible.

La première, et sans doute la plus répandue, consiste à partir “comme d’habitude”. On quitte le lieu de vacances après le déjeuner, en milieu de journée, sans vraiment réfléchir aux conséquences. Or, ce créneau correspond précisément à celui où le trafic commence à se densifier. Les ralentissements ne sont pas spectaculaires, mais ils s’accumulent, et le temps de parcours s’allonge sans que l’on comprenne vraiment pourquoi.
Autre piège classique : sous-estimer la fatigue. Après plusieurs jours de rythme décalé, reprendre le volant demande une concentration accrue. Beaucoup pensent pouvoir enchaîner les kilomètres sans pause, surtout si la circulation semble fluide. En réalité, la lassitude s’installe rapidement, rendant chaque ralentissement plus difficile à supporter, notamment avec des enfants à bord.
La gestion des pauses est également un point clé souvent négligé. Attendre d’être à bout pour s’arrêter est rarement une bonne idée. Les aires d’autoroute peuvent se remplir rapidement lors des retours de vacances, ce qui ajoute du stress inutile. Anticiper une pause, même courte, permet souvent de repartir plus serein et d’éviter les tensions en fin de trajet.
L’Île-de-France concentre beaucoup de ces erreurs. À l’approche de la région parisienne, certains conducteurs relâchent leur vigilance, pensant que le plus dur est derrière eux. Pourtant, c’est souvent là que la circulation devient la plus dense, avec une succession de ralentissements qui peuvent surprendre après plusieurs heures de route plus fluide.
Selon Bison Futé, l’anticipation reste la meilleure alliée des automobilistes. Partir tôt le matin ou tard le soir, accepter de lever le pied et adapter son itinéraire en fonction du trafic réel permet d’éviter bien des désagréments. Ce week-end ne sera pas marqué par de grands bouchons, mais par une accumulation de petits choix qui feront toute la différence entre un retour apaisé… et un trajet à oublier.
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