La révélation du salaire du Prince William pour l’année 2025 n’a pas seulement choqué par son montant. Elle a surtout ravivé une comparaison jugée explosive au Royaume-Uni : celle avec son propre père, Charles III. Une comparaison que la monarchie évite habituellement, tant elle touche au cœur de son équilibre interne.

Avec 22,9 millions de livres sterling, soit environ 26,2 millions d’euros, perçus grâce au duché de Cornouailles, le prince William affiche un niveau de revenus qui interroge. Car dans l’imaginaire collectif, le roi devrait être la figure financièrement dominante de la famille royale. Or, dans les faits, le système des duchés brouille cette hiérarchie apparente.
Charles III, en tant que souverain, bénéficie des revenus du duché de Lancastre, tandis que William perçoit ceux du duché de Cornouailles, réservé à l’héritier du trône. Deux entités distinctes, deux patrimoines colossaux, mais une lecture publique beaucoup plus simple : comment expliquer qu’un futur roi gagne autant, voire davantage certaines années, que le monarque en exercice ?
Dans la presse britannique, cette question revient avec insistance. Certains éditorialistes estiment que cette situation fragilise le message porté par Charles III, qui souhaite une monarchie plus sobre, allégée et recentrée sur l’essentiel. Voir son fils associé à des revenus aussi spectaculaires donne le sentiment d’un double discours, difficile à défendre auprès d’une opinion publique déjà critique.
Pour d’autres observateurs, cette comparaison est injuste. Ils rappellent que l’argent perçu par le prince William ne constitue pas un enrichissement personnel classique, mais un budget destiné à couvrir ses engagements officiels, ses actions caritatives et le fonctionnement de son foyer. Mais cet argument peine parfois à convaincre, tant les montants évoqués restent vertigineux.
Ce qui dérange surtout, c’est la symbolique. En 2025, le salaire du prince William donne l’impression qu’il est déjà installé dans une position de pouvoir quasi royale, bien avant son accession au trône. Une impression renforcée par sa popularité, souvent jugée supérieure à celle de son père.
Cette comparaison avec Charles III agit comme un révélateur. Elle met en lumière les tensions internes d’une monarchie en transition, partagée entre héritage historique et attentes modernes. Plus qu’un simple chiffre, le revenu de William devient ainsi un sujet politique, médiatique et émotionnel, qui dépasse largement la question de l’argent.
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