La vie de Brigitte Bardot a toujours été placée sous le signe de l’excès. Excès de lumière, excès de liberté, excès de paroles. Pourtant, sur un sujet précis, l’ancienne actrice avait choisi le silence absolu : son fils, Nicolas Charrier.

Cette décision, peu connue du grand public, prend aujourd’hui une résonance particulière après la mort de la star à 91 ans. Pendant des décennies, la relation mère-fils a été l’une des plus douloureuses de la vie de Brigitte Bardot. Une maternité subie, une absence assumée, puis des mots écrits qui ont tout brisé.
Dans ses mémoires publiées en 1996, l’actrice n’avait pas épargné Nicolas. Les phrases, violentes, choquantes, avaient provoqué une rupture définitive. Nicolas avait porté plainte, gagné son procès, et s’était éloigné définitivement de sa mère.
Mais avec le temps, Brigitte Bardot a changé de posture. Elle a compris que chaque mot public était une nouvelle blessure. Alors elle a fait une promesse : ne plus jamais parler de son fils. Un engagement qu’elle a respecté avec une rigueur presque étonnante.
Interrogée à plusieurs reprises, elle éludait désormais le sujet. Pas de confidences, pas de nostalgie, pas de justification. Même concernant ses petites-filles ou ses arrière-petits-enfants, elle restait d’une extrême pudeur.
Ce silence, loin d’être un désintérêt, ressemblait à une forme de respect tardif. Une manière de protéger ce qui restait de lien, aussi fragile soit-il. En juin 2024, elle le confirmait encore, expliquant avoir promis à Nicolas de ne plus jamais l’exposer médiatiquement.
Aujourd’hui, ce choix apparaît comme l’un des gestes les plus humains de sa fin de vie. Brigitte Bardot n’a jamais su être une mère conventionnelle. Mais elle a su, à la fin, se taire là où elle avait trop parlé. Un silence lourd de sens, respecté jusqu’à son dernier souffle.
Lire aussi : Ce buzz glaçant né après la mort de Brigitte Bardot qui a mis l’Élysée dans l’embarras et Mort de Brigitte Bardot : ce dont son fils va vraiment hériter