La disparition de Brigitte Bardot, à l’âge de 91 ans, a suscité une immense vague d’émotion en France comme à l’international. Icône absolue du cinéma, muse des années 1950 et 1960, symbole d’une liberté féminine nouvelle, elle laisse derrière elle une image puissante, parfois clivante, mais surtout une trajectoire unique.
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À l’heure des hommages, une question revient avec insistance : à combien s’élève réellement la fortune de Brigitte Bardot et qui est son héritier ? La réponse, loin des fantasmes habituels associés aux stars de sa trempe, surprend par sa sobriété et par la cohérence profonde avec les choix de vie qu’elle a assumés pendant plus d’un demi-siècle.
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Une carrière fulgurante mais un rapport distant à l’argent
Dans l’imaginaire collectif, Brigitte Bardot est associée à la gloire, aux couvertures de magazines, aux films cultes et à une réussite financière hors norme. Pourtant, la réalité est bien différente. Après avoir dominé le box-office mondial et incarné le sex-symbol ultime, l’actrice a pris une décision radicale : quitter le cinéma en 1973, au sommet de sa notoriété.
Ce choix a profondément influencé sa situation financière. Alors que nombre de ses contemporaines ont capitalisé sur leur image jusqu’au bout, Bardot a refusé la majorité des contrats publicitaires, partenariats et licences qui auraient pu la rendre immensément riche.
Selon son biographe Yves Bigot, sa fortune n’a jamais été proportionnelle à son aura planétaire. Elle a décliné des propositions mirobolantes, privilégiant sa liberté et ses convictions à l’accumulation de richesses.
Des revenus limités malgré une image mondiale
Contrairement à d’autres légendes du cinéma, Brigitte Bardot n’a signé que très peu de contrats commerciaux. Deux seulement ont été officiellement reconnus : un sac à main créé par Lancel et une marque de prêt-à-porter diffusée en ligne. Le reste de son image a souvent été exploité sans contrepartie financière, parfois par tolérance, parfois par lassitude.
Son image clivante, marquée par des prises de position politiques et sociétales controversées, a également refroidi de nombreuses marques. Là où son visage aurait pu générer des dizaines de millions d’euros, elle a préféré rester en retrait, quitte à vivre plus simplement.
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La fondation brigitte bardot, priorité absolue de sa vie
À partir des années 1980, la vie de Brigitte Bardot bascule définitivement vers la protection animale. La création de la Fondation Brigitte Bardot en 1986 marque un tournant décisif. Problème : à ce moment-là, l’ancienne actrice ne dispose plus de liquidités suffisantes.
Pour réunir les fonds nécessaires, elle se sépare d’objets personnels, de souvenirs, de bijoux précieux, de robes iconiques et même de biens offerts par ses anciens maris. Elle vend, donne, met aux enchères, jusqu’à atteindre la somme indispensable au lancement de la fondation. Ce geste radical illustre son rapport viscéral à l’argent : un outil, jamais une fin.
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« La richesse me dégoûte » : une philosophie assumée
À plusieurs reprises, Brigitte Bardot a exprimé son rejet du luxe ostentatoire. Elle vivait sans personnel, sans yacht, sans dépenses extravagantes. Pour elle, le confort suffisait. Cette philosophie explique pourquoi sa fortune, estimée à quelques millions d’euros tout au plus, reste très éloignée des standards habituels des grandes stars internationales.
Elle affirmait vivre « au jour le jour », trouvant dans son combat pour les animaux une forme de sérénité qu’elle n’avait jamais connue durant ses années de gloire. Une déclaration qui résonne aujourd’hui comme un testament moral.
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La madrague, un patrimoine symbolique plus que financier
Parmi les biens les plus emblématiques de Brigitte Bardot figure La Madrague, sa mythique maison de Saint-Tropez acquise en 1958. Bien plus qu’une simple propriété, ce lieu est devenu un symbole indissociable de son identité. Si sa valeur immobilière est aujourd’hui considérable, elle dépasse largement l’aspect financier.
Au fil des années, Bardot a également possédé d’autres biens, notamment une villa à Cannes vendue pour plusieurs millions d’euros. Toutefois, une grande partie de son patrimoine immobilier a été mobilisée pour soutenir les actions de sa fondation, allant jusqu’à l’hypothèque de La Madrague.
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Une succession déjà largement anticipée
Contrairement à de nombreuses célébrités, Brigitte Bardot n’a jamais laissé planer le doute sur ses intentions. Selon son entourage, l’essentiel de ce qu’elle possédait a déjà bénéficié à la Fondation Brigitte Bardot. Biens mobiliers, droits, ressources financières : tout a été pensé pour assurer la pérennité de son combat après sa mort.
Ainsi, la succession à proprement parler ne concernerait qu’une fraction résiduelle de son patrimoine, confirmant une fois encore son choix de privilégier les animaux à toute autre considération.
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Un héritier unique : une relation complexe
Brigitte Bardot n’a qu’un seul enfant : Nicolas Charrier, né en 1960 de son union avec Jacques Charrier. Leur relation a longtemps été marquée par l’incompréhension et la distance. La star a souvent évoqué la maternité comme une épreuve traumatisante, vécue sous le regard intrusif des médias.
Ces tensions ont culminé dans les années 1990, lorsque Nicolas Charrier a attaqué sa mère en justice après la publication de son autobiographie. Des propos jugés blessants avaient alors profondément choqué l’opinion publique.
Un apaisement tardif mais réel
Avec le temps, les relations entre Brigitte Bardot et son fils se sont néanmoins apaisées. Installé en Norvège avec son épouse et leurs enfants, Nicolas Charrier rendait visite à sa mère de manière ponctuelle. Bardot reconnaissait un lien singulier, différent, mais sincère.
Aujourd’hui, en tant qu’héritier unique, il devrait recevoir uniquement la part légale prévue par la loi, composée de ce qu’il reste du patrimoine personnel de sa mère. Un héritage modeste au regard de la légende, mais fidèle à la vie qu’elle a choisie.
Une descendance discrète et éloignée
Les petites-filles et arrière-petits-enfants de Brigitte Bardot, majoritairement installés à l’étranger, ont toujours vécu loin des projecteurs. La star évoquait avec tendresse mais lucidité la distance culturelle et linguistique qui les séparait. Des liens rares, discrets, mais empreints de respect.
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Un héritage moral bien plus qu’un héritage financier
Au final, la fortune de Brigitte Bardot importe moins que l’héritage symbolique qu’elle laisse derrière elle. Une vie de renoncements matériels au profit d’un engagement total, une célébrité utilisée comme levier pour défendre les plus vulnérables, et une cohérence rare entre les paroles et les actes.
Si son héritier reçoit peu sur le plan financier, le monde hérite en revanche d’un combat qui lui survivra. Et c’est sans doute là la plus grande richesse de Brigitte Bardot.
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