Culture

"Bardella est la nouvelle Brigitte Bardot", la phrase qui ravive un débat explosif après la mort de l’icône

29 décembre 2025 - 15 : 55
par Clémence Au lendemain de la mort de Brigitte Bardot, Charles Consigny crée la polémique en comparant Jordan Bardella à l’icône française. Une sortie choc révélatrice de l’époque et de la politique spectacle.

La disparition de Brigitte Bardot a bouleversé la France. Icône absolue du cinéma, symbole d’une époque et figure clivante jusqu’à ses dernières années, elle a marqué durablement l’imaginaire collectif.

Bardella est la nouvelle Brigitte Bardot, la phrase qui ravive un débat explosif après la mort de l’icône

Lire aussi : « Jordan Bardella peut gagner à ma place » : la déclaration de Marine Le Pen qui rebat les cartes pour 2027

Mais à peine vingt-quatre heures après l’annonce de sa mort, une phrase inattendue est venue s’inviter dans le débat public. Sur les ondes de RMC, l’avocat et chroniqueur Charles Consigny a lâché une comparaison qui n’a laissé personne indifférent : selon lui, Jordan Bardella serait « la nouvelle Brigitte Bardot ». Une analogie aussi provocante que révélatrice de notre rapport contemporain aux figures publiques.

Lire aussi : Cyril Hanouna, Jordan Bardella, l'équipe de TBT9 et Marine Le Pen tous ensemble au restaurant : ce qui s’est vraiment passé

Une sortie qui fait immédiatement réagir

C’est sur le plateau des Grandes Gueules, émission emblématique de RMC, que Charles Consigny a formulé cette comparaison. En plein hommage médiatique rendu à Brigitte Bardot, le chroniqueur surprend ses interlocuteurs : « Bardella est un peu la nouvelle Brigitte Bardot, une espèce d’icône française. » Une phrase lancée presque comme une évidence, mais qui provoque instantanément un malaise sur le plateau et, très vite, une avalanche de réactions sur les réseaux sociaux.

Dans l’esprit de Charles Consigny, il ne s’agit pas tant d’un hommage que d’une réflexion sur la notion d’icône. Brigitte Bardot, explique-t-il, incarnait bien plus qu’une actrice : une image, une projection collective, une fascination.

À ses yeux, Jordan Bardella bénéficierait aujourd’hui d’un mécanisme similaire, porté par son image, sa jeunesse et sa présence médiatique, plus que par un parcours politique classique.

Lire aussi : Jordan Bardella pris de court sur BFMTV : quand son ex-compagne refait surface en plein débat

Saint-Tropez, symbole et raccourci médiatique

Pour appuyer son propos, Charles Consigny évoque un détail géographique lourd de symboles : Saint-Tropez. Ce village mythique, indissociable de Brigitte Bardot, est devenu au fil des décennies un décor à part entière de sa légende. Le chroniqueur rappelle que Jordan Bardella aurait envisagé une candidature politique dans cette zone : « Il était en plus local de l’étape. »

Cette référence, loin d’être anodine, renforce l’idée d’un passage de relais symbolique. Saint-Tropez, lieu de glamour et d’exposition médiatique, devient presque un théâtre où se rejoue la fascination collective. Une manière de dire que la politique, comme le cinéma autrefois, se nourrit aujourd’hui de décors, d’images et de storytelling.

Lire aussi : “Faux !” : Jordan Bardella recadre Léa Salamé et s'agace face à ses questions insistantes sur les impôts et le pouvoir d’achat

Le candidat TikTok et la politique de l’incarnation

Derrière la formule choc, Charles Consigny développe une critique plus large de la vie politique actuelle. Il évoque ce qu’il appelle une politique de l’incarnation, où le fond passe parfois au second plan derrière l’image. « Ceux qui projettent Jordan Bardella dans ce rôle voient la fonction présidentielle simplement comme une fonction d’incarnation », explique-t-il.

Dans cette logique, Jordan Bardella devient une figure presque abstraite : jeune, lisse, omniprésente sur TikTok et les réseaux sociaux, parfaitement adaptée à une époque où l’attention se capte en quelques secondes.

Le chroniqueur va même plus loin en citant d’autres personnalités médiatiques, affirmant que « tout le monde peut gagner l’élection présidentielle ». Une phrase volontairement provocatrice, destinée à souligner ce qu’il perçoit comme une dérive spectaculaire de la démocratie.

Lire aussi : Cette phrase de Jordan Bardella sur Brigitte Macron que personne n’attendait

Une critique déguisée plus qu’un compliment

Si certains ont interprété la comparaison comme un compliment, Charles Consigny précise rapidement sa pensée. À ses yeux, assimiler Jordan Bardella à Brigitte Bardot n’est pas nécessairement flatteur. Il s’agit plutôt d’un constat inquiétant : la transformation du politique en objet de fascination visuelle.

Brigitte Bardot, rappelle-t-il implicitement, n’a jamais gouverné. Elle incarnait une époque, un style, une liberté, mais sans jamais prétendre diriger le pays. Appliquer ce schéma à la fonction présidentielle pose donc question. Le chroniqueur suggère que la popularité médiatique ne saurait suffire à gouverner une nation.

Lire aussi : "Je ne veux pas l’accabler" : la phrase de Jordan Bardella qui relance la polémique Brigitte Macron

Pompidou, Chirac et la nostalgie d’une autre stature

Pour renforcer son propos, Charles Consigny convoque les grandes figures du passé. Il se décrit lui-même comme « réac », revendiquant une nostalgie assumée pour des présidents comme Georges Pompidou ou Jacques Chirac. Des hommes, selon lui, dotés de culture, d’expérience, de charisme et d’une certaine gravité.

Cette référence au passé n’est pas innocente. Elle souligne un contraste entre la profondeur supposée des anciens dirigeants et la superficialité qu’il attribue à certaines figures actuelles. Concernant Jordan Bardella, il tranche sans détour : « Je ne lui trouve rien de Pompidou, mais rien. » Même l’héritage chiraquien ne trouve pas grâce à ses yeux, allant jusqu’à préférer la caricature des Guignols à l’original contemporain.

Lire aussi : Cyril Hanouna, Jordan Bardella, l'équipe de TBT9 et Marine Le Pen tous ensemble au restaurant : ce qui s’est vraiment passé

Brigitte Bardot, une icône impossible à remplacer

Comparer Jordan Bardella à Brigitte Bardot, c’est aussi rappeler à quel point cette dernière était unique. Actrice adulée, femme libre, figure internationale, elle a traversé les décennies en restant au centre des débats. Son aura dépassait largement le cadre du cinéma pour toucher à la société, à la morale, à la politique même.

En ce sens, la comparaison souligne surtout l’absence actuelle de figures consensuelles de cette ampleur. Là où Brigitte Bardot fascinait par sa singularité, les nouvelles icônes semblent fabriquées par les algorithmes et les stratégies de communication.

Lire aussi : « Jordan Bardella peut gagner à ma place » : la déclaration de Marine Le Pen qui rebat les cartes pour 2027

Une phrase révélatrice de notre époque

Au final, la sortie de Charles Consigny agit comme un miroir tendu à la société française. Elle interroge notre rapport aux icônes, à la politique et à la médiatisation. Dans une époque saturée d’images, la frontière entre célébrité et légitimité politique devient floue.

Que l’on adhère ou non à cette comparaison, une chose est certaine : elle a relancé le débat sur la place de l’image dans la démocratie. Et en cela, la phrase « Bardella est la nouvelle Brigitte Bardot » n’est peut-être pas une provocation gratuite, mais le symptôme d’un malaise plus profond.

Découvrez maintenant Emmanuel et Brigitte Macron visés par un nouveau scandale : l’ancien jardinier de l’Élysée a publié une vidéo virale et « Ça ne m’énerve même pas » : l'actrice Golshifteh Farahani répond aux rumeurs d'une liaison avec Emmanuel Macron.

Lire aussi : Jordan Bardella pourrait être en couple avec "quelqu'un qui ne partage pas ses idées", sa déclaration inattendue sur BFM

Ajouter les points
0
Points
Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.