Culture

Personne ne l’attendait : François Fillon vise directement Emmanuel Macron

18 décembre 2025 - 22 : 20
par Laura François Fillon crée la surprise en appelant Emmanuel Macron à envisager sa démission. Une prise de parole rare qui relance toutes les hypothèses politiques.

Cela faisait longtemps que François Fillon ne s’était pas exprimé aussi frontalement sur la situation politique française. Et pourtant, ce jeudi 18 décembre, l’ancien Premier ministre a créé la surprise en appelant Emmanuel Macron à envisager une décision radicale : celle de quitter l’Élysée. Une déclaration lourde de sens, formulée calmement, mais dont l’impact est immense.

Personne ne l’attendait : François Fillon vise directement Emmanuel Macron

Dans une interview exclusive, François Fillon ne s’emporte pas, ne règle aucun compte personnel. Au contraire, il commence par rappeler son respect des institutions et le fait qu’il ne réclame rien. Mais très vite, son analyse s’impose. Selon lui, la France traverse une crise politique profonde, marquée par l’immobilisme et un manque de visibilité pour les mois à venir. Une situation qui, à ses yeux, impose une clarification.

L’ancien chef du gouvernement estime que deux options seulement sont désormais sur la table. Soit Emmanuel Macron choisit de dissoudre l’Assemblée nationale afin de redonner la parole aux Français. Soit il décide de remettre son mandat en jeu. Et c’est là que la phrase tombe, nette, assumée, presque solennelle : à sa place, François Fillon tirerait les conséquences de l’état du pays et donnerait sa démission pour ne pas faire perdre dix-huit mois supplémentaires à la France.

Ce propos marque un tournant. D’autant plus qu’en 2017, François Fillon avait appelé à voter pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle. À l’époque, il voyait en lui une solution de stabilité. Aujourd’hui, il avoue ne jamais avoir imaginé que le pays se retrouverait, huit ans plus tard, dans une situation aussi dégradée.

L’ancien Premier ministre pointe directement la responsabilité du chef de l’État, notamment sur le plan économique. Il évoque une dette qui augmenterait d’un milliard par jour ouvrable, un chiffre choc destiné à alerter. Mais au-delà des chiffres, c’est un sentiment de rendez-vous manqué qu’il exprime, celui des réformes structurelles jugées nécessaires mais jamais pleinement assumées.

Cette prise de parole résonne fortement dans un climat politique déjà fragilisé. À dix-huit mois de la fin du quinquennat, la question n’est plus seulement celle de la légalité du pouvoir, mais de sa capacité à rassembler et à projeter le pays vers l’avenir. François Fillon ne donne pas de leçon, mais pose une question qui dérange, et qui, désormais, ne peut plus être ignorée.

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Laura
Je suis gourmande, susceptible et râleuse (surtout quand on veut goûter mon dessert). Mais à part ça, je ne mords pas, je vous jure !