Dans un univers politique où chaque minute est comptée, Raphaël Glucksmann fait figure d’exception sur un point précis : le dimanche. Ce jour-là, aucune réunion, aucun déplacement ne vient empiéter sur un rendez-vous qu’il juge essentiel, presque vital.
Député européen, président de Place Publique et figure médiatique très sollicitée, le compagnon de Léa Salamé enchaîne les déplacements entre les capitales européennes. Pourtant, il s’impose une règle stricte : rentrer à Paris pour passer cette journée avec ses fils, Alexandre et Gabriel.
Dans une interview récente, il confie combien cette coupure hebdomadaire est nécessaire à son équilibre. “Si je ne les vois pas, je suffoque”, explique-t-il, traduisant une relation très forte avec ses enfants. Une déclaration rare, qui tranche avec le discours politique habituel.
Le dimanche chez les Glucksmann n’a rien de figé ou de solennel. Au contraire, il est marqué par l’énergie, le jeu et parfois un certain désordre. Après le repas, place au football, une tradition familiale qui peut rapidement transformer l’appartement en terrain improvisé. Quelques objets décoratifs en font parfois les frais, mais le père de famille assume pleinement.
Ces “légers problèmes familiaux”, comme il les appelle, sont le symbole d’un choix clair : privilégier les souvenirs et la complicité plutôt que la perfection. Une philosophie qui séduit, à l’heure où de nombreux parents cherchent à concilier carrière exigeante et présence familiale.
À travers ces confidences, Raphaël Glucksmann montre un visage plus intime, loin des débats politiques tendus, et rappelle que certaines priorités ne se discutent pas, même au sommet de l’engagement public.
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