Marine Le Pen a créé la surprise ce mardi 2 décembre en évoquant publiquement, pour la première fois, l’avenir de David Rachline au sein du Rassemblement national.

Invitée sur BFMTV face à Apolline Malherbe, elle n’a pas hésité à dire clairement qu’elle souhaitait qu’il ne soit plus vice-président du RN, malgré leur longue proximité politique et personnelle. Une phrase lourde, adressée à celui qu’elle appelle pourtant son « meilleur ami », et qui a immédiatement fait réagir.
David Rachline est depuis plusieurs mois éclaboussé par une enquête pour corruption, une affaire qui fragilise la stratégie du parti. Marine Le Pen a expliqué que son statut était « en voie de règlement », laissant entendre que son départ était souhaité — voire déjà acté. Quelques heures plus tard, la séquence prenait une tournure définitive.
Sur son compte X, David Rachline annonçait sa démission de la vice-présidence du RN. Il précise qu’il avait déjà pris du recul ces derniers mois et affirme vouloir se consacrer pleinement à son rôle de maire de Fréjus. Il justifie aussi sa décision par sa volonté de ne pas permettre que les accusations portées contre lui soient utilisées pour nuire au parti.
Cette démission rapide, dans la foulée de l’intervention de Marine Le Pen, donne à l’épisode un caractère presque symbolique : celui d’une relation politique qui se délite sous les yeux du public. Si Rachline reste fidèle au mouvement et continue d’en défendre les idées, son départ marque un tournant inattendu dans l’histoire du RN.
Un moment de rupture, mais aussi une stratégie assumée : Marine Le Pen cherche à protéger son parti de toute polémique. Et cette fois, cela passe par l’éviction de l’un de ses plus proches alliés.
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