Dès son arrivée à la prison de la Santé, Nicolas Sarkozy ne pouvait pas imaginer que sa première nuit deviendrait l’un des moments les plus glaçants de toute son incarcération. Dans son livre Journal d’un prisonnier, l’ancien chef de l’État raconte avec une franchise rare l’instant où tout a basculé : une menace de mort directe, proférée par trois détenus, qui réclamaient de “venger Kadhafi”.
Une phrase choc, terrifiante, qui fait immédiatement plonger l’ex-président dans une réalité brutale où le danger n’est plus une hypothèse mais une certitude.
Il explique comment cette phrase s’est imposée à lui comme un coup de massue, brisant immédiatement l’illusion d’un séjour carcéral encadré, surveillé, sécurisé. Il ne s’attendait pas à être accueilli par une menace aussi explicite ni à sentir cette peur viscérale dès les premières minutes. Plus encore, il raconte la sidération, le moment où il comprend que son statut ne le protégera pas de tout. Son récit dévoile un homme qui vacille, qui réalise soudain qu’il n’a aucun contrôle sur ce qui peut se produire dans les heures suivantes.
Dans l’émission TBT9, Gilles Verdez a lu les passages du livre qui relatent cette première nuit, et les spectateurs ont pu découvrir un Nicolas Sarkozy inquiet, lucide, presque démuni face à un environnement qu’il pensait mieux maîtrisé. Il avoue avoir passé cette nuit-là dans un état de tension extrême, incapable de fermer l’œil, redoutant ce qui pouvait se produire à tout instant.
Ce qui l’a encore plus surpris, c’est la facilité avec laquelle ces détenus ont pu filmer et diffuser des vidéos depuis l’intérieur même de la prison. Pour lui, cette faille montre un dysfonctionnement majeur du système carcéral. Une révélation qui, encore aujourd’hui, interroge et fascine.
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