Ce n’était pas censé sortir des coulisses. Et pourtant, la réplique prononcée par Brigitte Macron dans l’intimité des Folies Bergère s’est retrouvée projetée à la face du pays en quelques heures.

Une phrase privée qui franchit la frontière du public
Alors qu’elle tentait de soutenir Ary Abittan, la Première dame a lâché une phrase qui a bouleversé la conversation nationale. « Sales connes », une expression visant les militantes de #NousToutes qui avaient perturbé la représentation précédente. Une phrase captée à l’improviste, dans un moment de tension, mais qui a suffi à réveiller une colère sourde.
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La réaction immédiate des personnalités féministes
Ce qui frappe dans cette affaire, c’est la vitesse avec laquelle les réactions se sont enchaînées. La première à transformer l’insulte en symbole est Judith Godrèche, figure incontournable du mouvement #MeToo en France.
Avec un simple post noir et blanc, elle renverse la dynamique : « Moi aussi je suis une sale conne ». Ce message devient immédiatement viral. Les likes montent en flèche, les partages affluent, et des personnalités de tous horizons s’emparent du slogan.
Charlotte Gaccio, Sidonie Bonnec, Rachida Brakni, Camélia Jordana… toutes rejoignent la vague, chacune à leur manière, créant un front inédit de solidarité féministe. Leur force réside dans la simplicité du message : une insulte assumée, revendiquée, retournée contre celle qui l’a prononcée.
L’impact sur les réseaux : une vague qui dépasse les frontières du scandale
En quelques heures, le hashtag #salesconnes explose. On le voit apparaître dans les stories, sur X, sur TikTok, utilisé comme un cri de ralliement. Loin d’être seulement une réaction à chaud, le mouvement s’organise, se renforce et se structure. Les anonymes se joignent aux personnalités publiques.
Des femmes racontent pourquoi elles se sentent concernées. Des militantes rappellent que les insultes envers les victimes ou les défenseures des droits des femmes ne sont jamais anodines. La séquence se transforme alors en moment de prise de conscience collective.
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Un retentissement politique immédiat
L’affaire gagne encore en intensité lorsque des élues réagissent. Marine Tondelier parle de propos « gravissimes ». Manon Aubry, elle, évoque une rupture totale entre les valeurs féministes mises en avant au début du quinquennat et cette prise de position captée sur le vif. L’Élysée se retrouve malgré lui au cœur d’un véritable incendie politique et symbolique. La polémique prend une autre dimension : ce n’est plus seulement une expression individuelle litigieuse, mais un symbole des tensions actuelles autour de la lutte contre les violences faites aux femmes.
La transformation d’une phrase en cri de guerre
L’un des aspects les plus marquants de cette affaire est la manière dont une insulte a été détournée, renversée, puis revendiquée par celles qu’elle visait indirectement. Le féminisme contemporain a souvent utilisé ce ressort : reprendre les mots destinés à blesser et les transformer en arme.
Ce retournement, porté par des artistes, des militantes et des anonymes, signe la naissance d’un nouveau slogan, d’un nouveau symbole, d’une nouvelle manière de dire : « Nous sommes là, nous parlons, et nous continuerons à nous battre. »
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