La colère a mis moins d’une heure à se répandre. Dès la diffusion de la séquence où l’on voit Brigitte Macron prononcer la phrase « sales connes » dans les coulisses des Folies Bergère, les réseaux sociaux se sont embrasés. Mais ce que personne n’avait anticipé, c’est l’ampleur du mouvement qui allait naître de cette vidéo. Une simple réplique, captée au mauvais moment, s’est retrouvée au centre d’une vague féministe comme on en voit rarement.

Le hashtag #salesconnes, d’abord utilisé par quelques militantes, devient très vite un étendard national. Le geste fort de Judith Godrèche, qui publie « Moi aussi je suis une sale conne », transforme la situation. Le post devient viral, repris par des milliers de femmes, dont de nombreuses personnalités publiques. Charlotte Gaccio, Sidonie Bonnec, Camélia Jordana, Rachida Brakni… toutes s’emparent du hashtag, chacune à leur manière, renforçant encore son impact.
Ce qui frappe, c’est la puissance émotionnelle du mouvement. On ne voit pas seulement un hashtag circuler : on assiste à une prise de parole massive, spontanée, solidaire. Des anonymes racontent leur vécu, leur épuisement face au mépris, leur détermination à ne plus laisser passer les insultes. Les réseaux sociaux deviennent un immense espace où la colère s’exprime, mais aussi où elle se transforme en énergie collective.
L’affaire dépasse même le cadre féministe. Des personnalités politiques réagissent, critiquent, s’indignent. L’Élysée se retrouve plongé dans une tempête médiatique inattendue. Une chose est certaine : le hashtag #salesconnes n’est pas un simple mot à la mode. C’est devenu le symbole d’une colère trop longtemps contenue, libérée par une vidéo qui a tout fait basculer.
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