À quelques jours de son incarcération, Nicolas Sarkozy raconte dans son nouveau livre un moment qui l’a particulièrement touché, loin du tumulte politique. Alors que la perspective de la prison se rapprochait, il a pu compter sur un geste discret mais profondément humain de Brigitte Macron.
Ce 29 septembre, comme chaque année, il se rend à l’Institut Gustave-Roussy pour rencontrer les enfants atteints de cancer. Un rendez-vous qu’il a tenu à maintenir malgré l’épreuve qui l’attendait. C’est justement sur ce terrain-là que la Première dame va se montrer d’une pudeur qui, selon lui, a tout changé.
Il raconte que Brigitte Macron s’est montrée « amicale et attentionnée », sans jamais évoquer son incarcération imminente. Pas un mot, pas une allusion, juste une présence simple et respectueuse. Sarkozy confie avoir été reconnaissant de cette attitude, estimant que cette absence volontaire de commentaires avait permis d’apaiser la tension.
Quelques jours plus tard, alors qu’il est reçu par Emmanuel Macron à l’Élysée, la Première dame fait une apparition rapide pour le saluer, un geste qu’il interprète une nouvelle fois comme un signe de soutien discret.
À travers ces confidences, il dévoile une relation faite de sincérité, d’estime et de moments suspendus, loin des prises de position publiques habituelles. Pour lui, ces gestes comptent plus qu’on ne l’imagine, et ils ont marqué les derniers instants avant son entrée à la prison de la Santé.
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