Au lendemain de l’élection Miss France 2026, le monde des Miss s’attendait plutôt à célébrer la victoire d’Hinaupoko Devèze. Mais c’est finalement une autre séquence, totalement inattendue, qui a capté l’attention du public : la diffusion d’une vidéo privée montrant Julie Zitouni, élue Miss Provence, et Aïnhoa Lahitete, Miss Aquitaine, en train de commenter de façon virulente le Top 12 choisi par le jury.

Une fuite qui a immédiatement enflammé les réseaux sociaux et mis la jeune femme au centre d’un tourbillon médiatique difficile à contenir. Depuis, chaque mot, chaque geste et chaque justification de la Marseillaise de 26 ans est scruté, commenté, partagé.
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Pourquoi la vidéo fait scandale
Le choc a d’abord été visuel, car la vidéo, relayée par l’influenceur Aqababe, montre un moment filmé entre candidates dans ce qui semble être un cadre intime, non destiné à être divulgué. Aïnhoa Lahitete prend la parole la première, exprimant son incompréhension face à la sélection retenue.
Mais c’est l’intervention de Julie Zitouni qui a déclenché la tempête : « Toutes des grosses p*tes », dit-elle face caméra, avant de préciser que ce n’était pas le cas de toutes, mais « beaucoup ». Une phrase courte, mais lourdement chargée symboliquement, surtout dans un concours où l’élégance et le respect sont des valeurs cardinales.
La diffusion de ces images a immédiatement créé un fossé entre l’attente du public — qui associe le concours Miss France à une forme de rectitude morale — et la réalité captée par une caméra indiscrète. Les réactions ont été vives. En quelques heures, le nom de Julie Zitouni s’est hissé dans les tendances des réseaux, accompagné d'une avalanche de commentaires scandalisés, d’appels à sanction, mais aussi de messages réclamant davantage d’indulgence pour une parole privée sortie de son contexte.
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Une justification qui divise autant qu’elle explique
Consciente de l’ampleur prise par la polémique, Julie Zitouni a publié un long message sur Instagram. Loin de minimiser ses propos, elle les qualifie de maladroits, précisant qu’ils ne correspondent en rien à ce qu’elle pense réellement des autres candidates.
Elle insiste : dans son langage familier, le mot incriminé voulait dire « les veinardes », « les chanceuses », et non une insulte. Cette nuance, qui peut surprendre, reflète une réalité culturelle bien connue dans certaines régions : certaines expressions familières changent de sens en contexte intime ou humoristique. Mais transposées dans un cadre public, leur réception devient tout autre.
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Julie reconnaît également que ce vocabulaire n’a pas sa place dans un concours comme Miss France. Elle admet comprendre que certains aient été choqués, et exprime son regret de voir ses mots interprétés comme un manque de respect.
Elle souligne qu’une grande partie du Top 12 est composée de candidates qu’elle affectionne particulièrement et avec qui elle a noué des liens forts au fil de l’aventure.
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Une affaire qui interroge l’image Miss France
Le fait que le comité n’ait pas encore réagi ajoute une tension supplémentaire. Depuis quelques années, Miss France évolue : modernisation du règlement, ouverture du casting, reflet plus authentique de la France d’aujourd’hui… mais cette affaire rappelle que l’image du concours reste fragile. À l’heure des réseaux sociaux, une vidéo privée peut faire basculer une carrière en quelques secondes.
La question qui se pose désormais est simple : cette polémique aura-t-elle un impact sur le règne de Miss Provence ? Julie Zitouni va-t-elle pouvoir poursuivre son année sereinement ? La séquence met surtout en lumière un autre enjeu : la frontière ténue entre vie privée et vie publique pour des jeunes femmes propulsées sous les projecteurs.
L’affaire pose aussi la question du rapport au langage dans l’espace numérique. Un mot prononcé dans l’euphorie, dans le stress ou dans une conversation familière peut devenir viral, pris au pied de la lettre et détaché du contexte dans lequel il a été formulé.
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Une page difficile à tourner pour Miss Provence
La jeune femme, entrepreneuse et mannequin, n’avait probablement pas anticipé que sa première prise de parole nationale serait liée à la gestion d’un bad buzz. Ses excuses, sincères et argumentées, marquent une volonté de tourner la page mais ne suffisent pas toujours à éteindre un incendie numérique.
Ce qui ressort de cet épisode, c’est le fossé entre l’image policée des concours et la réalité humaine — imparfaite, spontanée, parfois maladroite — de participantes de 18 à 26 ans, plongées dans un univers stressant. Le public réclame de l’authenticité, mais sanctionne parfois sévèrement les maladresses, surtout lorsqu’elles touchent des valeurs sensibles.
La suite dépendra désormais autant du comité Miss France que de la capacité de Julie à apaiser les tensions et à se reconstruire une image solide, loin des polémiques.
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