La scène du bébé otarie affolé dans un bar à bières de Richmond n’est pas qu’un moment insolite devenu viral.
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Une apparition insolite qui en dit beaucoup
Elle illustre un phénomène réel et naturel observé chaque année en Nouvelle-Zélande, lorsque les jeunes otaries quittent temporairement leur habitat pour s’aventurer dans des zones urbaines.
Les autorités parlent de « saison folle », un terme scientifique utilisé depuis des années pour décrire cette période durant laquelle les bébés se lancent dans des explorations parfois surréalistes.
La curiosité des bébés otaries, un comportement naturel
Selon le DoC, il s’agit d’un instinct exploratoire normal. Les bébés otaries, sevrés ou en voie de l’être, testent leur autonomie en suivant des odeurs, des bruits ou des mouvements qui attirent leur attention. Ils peuvent ainsi parcourir plusieurs kilomètres, s’éloigner du littoral et se retrouver dans les villes voisines.
Cette mobilité accrue explique pourquoi on les retrouve parfois dans des maisons, sur des routes très fréquentées, dans des jardins, des golfs, et désormais… dans des bars.
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Une cohabitation grandissante avec les humains
L’urbanisation croissante des zones côtières rend ces rencontres plus fréquentes. Les humains occupent désormais des territoires proches des couloirs naturels de déplacement des otaries.
Les scientifiques précisent qu’il ne s’agit pas d’une invasion ni d’un dérèglement grave, mais d’une conséquence logique de la cohabitation entre faune et activités humaines. La surprise des témoins, choqués de voir un animal marin dans un bar à bières, révèle surtout un manque de connaissance du grand public sur ce phénomène pourtant récurrent.
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Conséquences pour l’animal et pour les habitants
Les autorités recommandent de ne jamais tenter de manipuler une otarie, même bébé. Effrayées, elles peuvent paniquer, se blesser ou blesser accidentellement une personne. Le bar de Richmond a fait preuve d’un bon réflexe : appeler les gardes forestiers.
Pour les habitants, ce type d’événement rappelle l’importance de respecter la faune locale, de sécuriser certains accès, et surtout de ne pas alimenter les animaux. Pour l’otarie, l’intervention rapide lui évite de se mettre en danger dans un environnement non adapté.
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Un phénomène appelé à se répéter
La « saison folle » n’est pas près de disparaître. Tant que les otaries continueront d’explorer, ces rencontres surprenantes continueront, apportant parfois des scènes aussi improbables que celle vécue dans ce bar néo-zélandais. Une réalité scientifique qui, paradoxalement, continue de fasciner autant qu’elle étonne.
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