Hinaupoko Devèze n’a pas seulement décroché la couronne de Miss France 2026, elle a apporté avec elle une histoire profondément humaine et un parcours qui tranche avec les clichés que l’on attribue souvent aux Miss.

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Devenue l’une des personnalités les plus commentées depuis son élection du 6 décembre, la jeune femme de 23 ans fait déjà couler beaucoup d’encre. Pourtant, derrière son sourire solaire et son aisance naturelle sur scène, un détail de son histoire personnelle a surpris plus d’un observateur : son engagement pour la santé mentale né d’une période très difficile vécue pendant le confinement, un épisode intime qu’elle a transformé en force publique.
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Ce détail inattendu, pourtant bien réel et documenté, éclaire d’un jour nouveau son parcours. Il montre comment la future Miss France, pourtant annoncée comme favorite, cachait une profondeur rare, façonnée par ses études, ses allers-retours entre Tahiti et la métropole, et une expérience marquante qui a bouleversé sa trajectoire. Et c’est précisément cette sincérité, mêlée à une résilience admirable, qui a séduit le public comme le jury.
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Un parcours géographique atypique qui raconte une double appartenance
Née au cœur du Pacifique, Hinaupoko Devèze n’a pourtant pas grandi sous le soleil de Tahiti. À seulement cinq ans, elle découvre les Cévennes, terre de ses ancêtres, où elle vit toute son enfance jusqu’à la fin du primaire, avant de rejoindre Montpellier pour le lycée puis les études. Ce va-et-vient permanent entre deux cultures, deux paysages, deux façons de vivre, nourrit sa personnalité et lui donne une maturité qui a toujours étonné son entourage.
Ce n’est qu’en 2020 qu’elle renoue réellement avec Tahiti, d’abord pour les vacances, puis progressivement pour s’y installer définitivement trois ans plus tard. Ce retour aux sources est un tournant majeur : il marque le moment où elle commence à envisager de se présenter à un concours de beauté, poussée par ses proches.
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Le détail inattendu : un engagement pour la santé mentale né d’une épreuve personnelle
Ce qui a réellement surpris le public, c’est la raison précise qui l’a poussée à faire de la santé mentale son engagement. Alors qu’elle suit des études de droit puis de psychologie, la pandémie de 2020 vient bouleverser sa vie. Comme beaucoup, elle traverse une période compliquée. Mais chez elle, cette étape résonne profondément. Ce moment de fragilité devient finalement un moteur puissant : elle décide d’en parler, de s’engager, d’apporter une voix authentique à un sujet encore tabou.
Ce “détail” n’en est pas vraiment un : il révèle une jeune femme consciente de ses émotions, capable de transformer une épreuve en force, et portée par une vraie mission. À l’heure où la santé mentale devient un enjeu sociétal, ce positionnement sincère a sans doute pesé lourd dans l’opinion du public lors du vote final.
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Une Miss au parcours universitaire rare dans le concours
Hinaupoko Devèze s’est d’abord tournée vers le droit avant de poursuivre en psychologie. Ce double parcours est peu courant chez les candidates au titre de Miss France, et il contribue à créer cette image de femme réfléchie, équilibrée, capable de comprendre et d'accompagner les autres.
Son aisance en entretien le soir de l’élection n’est d'ailleurs pas due au hasard : elle maîtrise le langage, les émotions, l’écoute, et sait transmettre une vision personnelle claire. Cette particularité académique constitue un autre élément inattendu, souvent souligné par les téléspectateurs : une Miss qui ne se contente pas d’être charismatique, mais qui porte un discours profondément ancré dans son vécu.
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Un retour tardif à Tahiti qui a tout déclenché
Lorsque son entourage l’encourage en 2023 à se présenter à Miss Tahiti, elle hésite. Ce n’est qu’en 2025 qu’elle se décide finalement. Et elle remporte le titre dès sa première participation, le 28 juin, aux jardins de la mairie de Pirae.
Ce timing tardif, loin des parcours classiques où certaines candidates s’entraînent durant des années, est un autre élément étonnant. Pourtant, ce choix tardif a joué en sa faveur : elle s’est présentée avec maturité, lucidité, et un ancrage émotionnel très fort.
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Un passage remarqué dans un clip de rap
Un autre fait réel et étonnant : en 2023, Hinaupoko Devèze apparaît dans un clip de rap avec Koba LaD et Naps pour le morceau “Doudou”. Ce détail, devenu viral après son sacre, a contribué à renforcer son image moderne, décomplexée, en phase avec les codes actuels. Une Miss à l’aise autant devant un jury que devant une caméra de clip : voilà qui ajoute au charme inattendu de son parcours.
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Une victoire marquée par l’émotion et une sensation d’évidence
Devant un public conquis au Zénith d’Amiens, elle devance Miss Roussillon, Miss Guadeloupe, Miss Normandie et Miss Nouvelle-Calédonie. Mais au-delà de la compétition, c’est la profondeur de son histoire qui marque les esprits. Hinaupoko Devèze devient la sixième Miss Tahiti à décrocher le titre de Miss France, inscrivant son prénom dans une lignée déjà fascinante.
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