Depuis septembre, Léa Salamé occupe un fauteuil hautement symbolique : celui du 20h de France 2, un rendez-vous qui rythme la vie de millions de Français. Une promotion prestigieuse, mais dont les premières semaines se sont révélées bien plus mouvementées que prévu.

La journaliste, habituée aux interviews politiques et aux formats débats, arrive dans un exercice très cadré, très scruté, où chaque mot, chaque inflexion et chaque transition est passé au microscope. Et les polémiques n’ont pas tardé à se multiplier.
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Les débuts compliqués d’une figure attendue au JT
Dès son arrivée, une question posée à Marion Cotillard, fraîchement séparée de Guillaume Canet, fait le tour des réseaux. Le sujet est sensible, personnel, et l’échange devient rapidement virale. Pour Léa Salamé, le choc est immédiat : on parle davantage de sa manière d’interroger que de son travail global.
Puis, les semaines passent, et deux incidents viennent ajouter une pression supplémentaire, sans être directement de son fait : une confusion dans le JT entre les noms de Dominique Bernard et Samuel Paty, tous deux victimes de terrorisme islamiste, et un canular de Mehdi Jibril, humoriste ayant réussi à s’introduire dans un reportage diffusé à l’antenne.
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Une pression qui s’accumule hors champ
À la rédaction, on sait que ces erreurs ne viennent pas d’elle. Pourtant, dans la perception du public, c’est la présentatrice qui endosse l’ensemble des critiques. Et c’est précisément là que la situation devient difficile à vivre pour elle.
« C’est dur. Je paye pour plein de choses qui me dépassent. Faut juste que je tienne », confie-t-elle à un proche, lors de vacances censées lui offrir un moment de répit. Ces quelques mots révèlent un état de fatigue, une fragilité qui tranche avec l’image solide et assurée qu’on lui attribue souvent.
Selon Le Parisien, ces confidences ont été prononcées loin des caméras, preuve que la journaliste ressent pleinement la pression des critiques mais choisit de ne pas l’exposer publiquement. Elle continue de présenter son JT avec le même sérieux, la même rigueur apparente, sans jamais laisser transparaître son découragement.
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Une arrivée humble, un apprentissage rude
À France Télévisions, Alexandre Kara, patron de l’information, tient à rappeler que Léa Salamé a abordé cette prise de poste avec humilité. Selon lui, elle considère ses premiers mois comme un « stage d’observation ».
Elle savait que l’adaptation serait délicate, mais n’imaginait sans doute pas que les attaques seraient aussi soutenues. Si elle se montre touchée par ses critiques, elle refuse néanmoins de quitter les réseaux sociaux, contrairement à Anne-Sophie Lapix, qui avait fini par s’en éloigner pour éviter les vagues incessantes de commentaires.
Ce maintien en ligne montre une volonté claire : ne pas céder, ne pas disparaître, continuer de porter son JT malgré la tempête. Un choix courageux, mais exigeant, surtout dans une période où chaque faux pas – même s’il n’est pas le sien – l’éclabousse publiquement.
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La solidarité discrète mais réelle de ses pairs
Dans ce contexte tendu, la réaction de Caroline Roux ajoute une nuance importante. Elle aussi avait été approchée pour présenter le 20h, et connaît parfaitement la violence médiatique qui accompagne cette fonction.
Elle témoigne donc d’un soutien pudique mais sincère : « Toute la période est violente. Il faut garder la tête froide », dit-elle. Un conseil bref, sans s’étendre davantage, mais qui illustre la réalité du métier.
Cette réaction souligne un constat simple : présenter le 20h n’est jamais un exercice neutre. C’est une exposition quotidienne, où les critiques sont parfois plus fortes que les félicitations, et où la moindre faille devient un sujet national.
Ce qui se joue aujourd’hui pour Léa Salamé
Après trois mois, l’enjeu est double pour la journaliste : maintenir sa ligne professionnelle tout en se forgeant une carapace émotionnelle suffisamment solide pour encaisser les vagues successives. Elle sait qu’elle doit tenir, comme elle l’a confié elle-même. Elle sait aussi que le public l’évalue en permanence, parfois durement, parfois injustement.
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Mais une chose est sûre : si ces premiers mois ont été heurtés, ils montrent aussi la détermination d’une présentatrice qui refuse de se laisser définir par les polémiques. Les critiques passeront, les repères se fixeront, et son 20h trouvera peu à peu son rythme.
En attendant, ses confidences hors caméra éclairent une vérité essentielle : derrière le pupitre du JT, il y a une femme qui avance, qui doute parfois, mais qui continue.
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