L’appartement parisien de Mathieu Lefèvre, ministre de la Transition écologique, a été cambriolé en plein après-midi dans le VIe arrondissement. Les voleurs sont repartis avec des bijoux en or, un butin estimé à 10 000 euros, après avoir fouillé tout le logement.
Ce qui intrigue le plus dans cette affaire, ce n’est pas seulement la facilité avec laquelle les intrus sont entrés, mais surtout un détail étonnant : les clés avaient été laissées dans la boîte aux lettres, offrant un accès direct. Et lorsque la compagne du ministre rentre en fin de journée, la porte blindée n’est « apparemment pas verrouillée ».
Même des cambrioleurs chevronnés ont réagi, avouant ne pas comprendre comment un appartement ministériel a pu être laissé dans une situation aussi vulnérable. Selon eux, dans un quartier comme Saint-Germain-des-Prés, « il y a de quoi se faire plaisir », mais un oubli pareil reste incompréhensible.
Aucun document sensible n’a été touché, ce qui laisse penser à un vol opportuniste plutôt qu’à une opération ciblée. Cependant, en raison du statut du ministre, l’enquête est confiée à la brigade de répression du banditisme.
Ce cambriolage soulève une question plus large : comment un membre du gouvernement peut-il voir son appartement accessible aussi facilement ? Et comment expliquer ce verrou mal enclenché ?
Pour l’heure, les enquêteurs n’ont procédé à aucune interpellation. Mais une chose est sûre : ce détail improbable risque de rester longtemps au cœur des discussions.
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