Dès la session 2026, le bac va devenir plus difficile à obtenir. Le ministre de l’Éducation nationale, Edouard Geffray, veut redonner au diplôme sa crédibilité en durcissant plusieurs critères essentiels.

La mesure qui fait le plus réagir concerne la limitation du coup de pouce que peuvent accorder les jurys : il ne pourra plus dépasser 0,5 point. Une réduction nette par rapport aux années précédentes, où certains élèves obtenaient leur bac grâce à des ajustements plus généreux.
Autre changement majeur : le rattrapage. À partir de 2026, seuls les élèves ayant obtenu une moyenne d’au moins 8/20 pourront se présenter aux oraux de repêchage. En dessous, le candidat sera directement recalé. L’objectif du ministre est clair : garantir que chaque bachelier possède un niveau réellement suffisant pour entrer dans l’enseignement supérieur.
Ces annonces interviennent dans un contexte où le taux de réussite atteint 91,9% en 2025. Une réussite globale très élevée, mais qui cache des écarts significatifs entre les voies générale et technologique. Le ministère met également en avant les nombreux cas d’élèves qui décrochent leur bac grâce aux points de jury, une situation que les nouvelles règles devraient fortement réduire.
Pour les lycéens, ces ajustements signifient une préparation encore plus rigoureuse. Le bac 2026 s’annonce comme un tournant dans l’histoire du diplôme, avec un retour affirmé aux fondamentaux : maîtrise de l’écrit, exigence accrue et égalité de traitement.
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