Si la dernière bande-annonce de Meghan Markle devait simplement annoncer un épisode festif de With Love, Meghan : Holiday Celebration, c’est finalement sa robe vert émeraude qui a pris toute la lumière.
Dans cette séquence soignée, la duchesse apparaît sublime dans une création Galvan, le modèle Ushuaia, une robe satinée asymétrique à 1695 dollars qui projette instantanément une image glamour, festive et parfaitement dans la continuité du style qu’elle façonne depuis son départ de la famille royale.
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Une robe qui en dit long
Mais en quelques heures, la tenue s’est retrouvée au cœur d’un véritable tourbillon médiatique. Une journaliste américaine, Paula Froelich, l’a accusée d’avoir déjà porté cette robe deux ans plus tôt, puis de l’avoir emportée « sans demander ». De quoi transformer un simple look en nouvelle controverse virale, tant la moindre apparition de Meghan déclenche encore fascinaton, crispation et débats explosifs.
Comment la rumeur s’est propagée
La critique de Paula Froelich, publiée le 21 novembre, a servi d’étincelle. En affirmant que la duchesse aurait déjà porté la robe lors d’un événement lié à Vanity Fair en 2022, puis l’aurait gardée sans autorisation, la journaliste relançait un récit déjà bien rodé : celui d’une Meghan indélicate avec les équipes mode.
Immédiatement, les réseaux sociaux ont récupéré l’information et ravivé une accusation précédente rapportée par Vanessa Grigoriadis en 2024. Cette dernière affirmait dans le podcast Heretics que Meghan aurait conservé une paire d’Aquazzura après un shooting pour Reitmans en 2016.
Deux anecdotes, pas de preuves tangibles, mais un cocktail parfait pour relancer une polémique autour d’une femme dont l’image médiatique reste l’une des plus polarisées du monde anglophone.
La réponse ferme de l’entourage de Meghan Markle
Afin d'éviter que l’histoire ne dégénère, un porte-parole de la duchesse a rapidement rectifié : « L’insinuation selon laquelle des objets auraient été pris sans l’accord des stylistes ou de leurs équipes est non seulement fausse, mais hautement diffamatoire.
Tous les articles conservés l’ont été en totale transparence et conformément aux accords contractuels. » Une mise au point nette, ferme, qui rappelle que dans l’industrie de la mode comme dans celle du divertissement, les pratiques de prêt et de conservation de vêtements ne sont pas exceptionnelles, loin de là.
Cette intervention a permis de calmer — très légèrement — les esprits, mais pas d'éteindre totalement une polémique devenue virale.
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Une pratique courante, mais mal comprise
Ce que la plupart des internautes ignorent, c’est qu’il est fréquent que les célébrités conservent certaines pièces portées lors d’un shooting, notamment pour des raisons de sécurité. Les vêtements prêtés pour un tournage peuvent être difficiles à récupérer, à assurer ou à suivre lorsqu’ils passent entre plusieurs mains.
Garder une robe ou des chaussures évite aussi les reventes sauvages, les mises aux enchères non autorisées ou la circulation d’objets en dehors du cadre contractuel.
Selon une source relayée par People, même plusieurs membres de la famille royale auraient rencontré les mêmes situations. Meghan n’aurait donc rien fait de différent de ce que d’autres personnalités pratiquent régulièrement.
Pourquoi cette robe fait autant parler
La vraie question est moins la robe que le symbole qu’elle représente. Chaque apparition de Meghan Markle, qu’elle soit vestimentaire ou médiatique, devient un terrain d’interprétations et de projections. Depuis son départ du Royaume-Uni, la duchesse incarne une émancipation qui dérange autant qu’elle fascine.
Le choix de cette robe luxueuse pour un épisode de Noël Netflix s'inscrit dans une stratégie d’image assumée : élégance, indépendance, vision lifestyle très américaine. Mais pour ses détracteurs, chaque détail peut devenir un motif de suspicion. Une robe trop chère, une posture trop affirmée, un geste mal interprété, et la polémique enfle immédiatement.
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Une nouvelle illustration du phénomène « Meghan fatigue »
Cette controverse révèle surtout un mécanisme sociomédiatique désormais bien installé : le moindre choix esthétique de la duchesse est scruté, disséqué, amplifié. Certains médias cherchent le buzz, certaines communautés en ligne guettent la moindre faille.
La robe Galvan n’était qu’un prétexte ; elle devient un symbole d’un climat où Meghan Markle cristallise des tensions culturelles, politiques et sociales bien plus larges. Aux yeux de ses soutiens, elle incarne une femme qui ose s’affranchir des codes.
Pour d’autres, elle demeure une figure à critiquer. Résultat : une simple robe se transforme en débat national.
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