Le bac, ce rituel de passage qui marque chaque année la fin du lycée pour des centaines de milliers de jeunes, s’apprête à connaître un tournant majeur. Dès la session 2026, le ministère de l’Éducation nationale durcit officiellement les critères d’obtention du diplôme.

Une évolution que le ministre Edouard Geffray présente comme indispensable pour redonner « de la crédibilité au bac », alors que le taux de réussite reste très élevé depuis plusieurs années. À travers une série de changements ciblés, le ministre souhaite réinstaurer une exigence plus forte, notamment sur la qualité des copies et l’accès au rattrapage. Une petite révolution qui pourrait transformer profondément la manière dont les élèves appréhendent l’examen.
Lire aussi : Brigitte Macron accusée d’avoir puisé dans les caisses des Pièces Jaunes, voilà pourquoi
Un ministre décidé à restaurer l’exigence du bac
Dès son entretien, le successeur d’Élisabeth Borne expose une idée simple : le bac doit redevenir un diplôme garantissant un niveau réel. Pour lui, impossible de considérer qu’une copie truffée d’erreurs, au point de devenir difficile à comprendre, puisse prétendre à la moyenne.
Le message est clair : l’orthographe, la syntaxe et la grammaire redeviennent des critères incontournables dans l’évaluation. Une position qui s’inscrit dans une demande plus large de rigueur de la part d’une société inquiète du niveau général, notamment à l’écrit.
Cette volonté politique s’appuie sur un constat : le bac est aujourd’hui perçu comme plus facile à obtenir, en raison de la multiplication des dispositifs compensatoires, des stratégies d’acquisition de points et d’un calendrier d'épreuves remanié depuis la réforme. Pour le ministre, le diplôme doit redevenir un véritable indicateur de compétence, notamment à l’heure où l’entrée dans l’enseignement supérieur s’intensifie.
Lire aussi : "Brigitte va être jalouse !" : deux Brésiliennes enlacent Emmanuel Macron, la vidéo TikTok devient virale
Le coup de pouce des jurys bientôt limité
Parmi les annonces phares figure la réduction drastique du fameux « coup de pouce » accordé par les jurys. Jusqu’à présent, les jurés pouvaient attribuer quelques points supplémentaires pour faire passer un élève tout juste sous la barre ou pour lui permettre d'obtenir une mention. À partir du bac 2026, cette marge de manœuvre sera limitée à 0,5 point maximum sur la moyenne générale.
Une mesure qui vise à uniformiser les pratiques entre les jurys, tout en évitant les situations où un candidat décroche son diplôme grâce à un ajustement trop généreux. Le ministère veut laisser moins de place à la subjectivité, plus de place à l’égalité de traitement.
Ce resserrement devrait mécaniquement rendre l'obtention du bac plus exigeante, en particulier pour ceux dont la moyenne frôle le seuil de l’admissibilité.
Rattrapage : un seuil minimal qui change tout
L’autre changement majeur concerne le fameux rattrapage, cette deuxième chance qui permet chaque année à des milliers de lycéens de sauver leur bac. Jusqu’ici, tous les élèves ayant obtenu une moyenne comprise entre 8 et 10 pouvaient s’y présenter. Désormais, plus question d’accéder au repêchage si la moyenne générale est inférieure à 8/20. En dessous, l’échec sera définitif.
Ce durcissement est pensé pour responsabiliser davantage les candidats en amont des épreuves. Pour le ministre, il n’est plus souhaitable d’envoyer au rattrapage des élèves très en difficulté, car cela fausserait le rôle même du repêchage. L’objectif affiché est d’assurer que les bacheliers disposent réellement des compétences nécessaires à la poursuite d’études.
Lire aussi : Brigitte Macron accusée d’avoir puisé dans les caisses des Pièces Jaunes, voilà pourquoi
Une réforme inscrite dans un contexte de réussite record
Ces ajustements interviennent dans un paysage où le taux de réussite au bac reste particulièrement élevé : 91,9% en 2025. Un chiffre impressionnant qui alimente un débat récurrent sur la valeur du diplôme.
Le ministère rappelle également que 1,7% des admis de la voie générale et 3,4% de la voie technologique ont obtenu leur bac grâce aux points de jury. Une donnée qui, mise en perspective avec les ajustements annoncés, laisse deviner une volonté de contenir ces situations à l’avenir.
Pour les lycéens, ces statistiques peuvent être perçues comme une pression supplémentaire, mais elles reflètent aussi l’ambition du ministère : faire du bac un diplôme solide, respecté et porteur de sens.
Un changement qui pourrait transformer la préparation des élèves
Ces nouvelles règles pourraient influencer la manière dont les élèves abordent leur terminale. Les révisions pourraient devenir plus intenses, les attentes plus claires, et les enseignants davantage mobilisés sur l’importance de la maîtrise de l’écrit. Dans un contexte où les jeunes vivent chaque année la montée de stress autour des épreuves, ce durcissement pourrait renforcer l’idée que rien n’est acquis sans travail solide et régulier.
Certains y verront une nécessaire remise à niveau, d’autres une pression supplémentaire pour une génération déjà très sollicitée. Mais une chose est sûre : à partir de 2026, les candidats devront composer avec un bac plus exigeant et plus strict dans ses règles.
Découvrez maintenant Emmanuel et Brigitte Macron visés par un nouveau scandale : l’ancien jardinier de l’Élysée a publié une vidéo virale et Brigitte et Emmanuel Macron : après la polémique de la gifle, un ancien collaborateur fait des révélations.
Lire aussi : Brigitte Macron accusée d’avoir puisé dans les caisses des Pièces Jaunes, voilà pourquoi