Culture

Stephan Eicher brise le silence : ce qui a vraiment brisé son lien avec son frère pendant 40 ans

28 novembre 2025 - 10 : 23
par Mylène Stephan Eicher révèle la véritable raison de sa rupture avec son frère durant quarante ans, alors qu’il dévoile son nouvel album « Poussière d’or ». Une confession intime qui éclaire son histoire familiale et son parcours musical.

Une confidence inattendue autour de son nouvel album

À l’occasion de la sortie de « Poussière d’or », son 18e album attendu ce vendredi 28 novembre, Stephan Eicher a choisi de se confier comme rarement. Dans les colonnes de Paris Match, l’artiste suisse de 63 ans revient sur un épisode méconnu de sa vie : la rupture brutale avec son frère Martin Eicher, une fracture qui a duré quarante ans.

Stephan Eicher brise le silence : ce qui a vraiment brisé son lien avec son frère pendant quarante ans

Cette confession intervient au moment où le chanteur revient sur le devant de la scène, trois ans après son précédent projet, « Ode ». Et derrière ce nouvel élan artistique, une histoire familiale profonde refait surface, presque malgré lui.

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Comment le succès de Grauzone a tout changé

Stephan Eicher commence par rappeler les débuts fulgurants de Grauzone, son ancien groupe culte. Leur tube « Eisbär » connaît un succès retentissant, surtout en Allemagne, où les ventes dépassent le million de singles et frôlent les 100 000 albums.

À cette époque, les deux frères quittent leurs emplois pour se consacrer entièrement à la musique. Sur le papier, tout semblait leur sourire. Mais selon Stephan Eicher, c’est précisément à ce moment que « l’esprit initial du groupe » s’est brisé.

Le chanteur évoque un « mauvais contrat », des revenus soudain astronomiques… puis le début des tensions familiales. Une mécanique tristement classique dans l’industrie musicale, où le succès peut devenir un poison insidieux.

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La blessure profonde : « Mon frère s’était attribué l’intégralité des paroles et des musiques »

Le moment clé de cette rupture se cristallise autour d’un sujet douloureux : les droits d’auteur. Stephan Eicher révèle ainsi que son frère s’était attribué à la Sacem suisse l’intégralité des paroles et des compositions du groupe. Il précise pourtant : « Il signait bien les textes, mais nous étions cinq à composer les morceaux. »

Une phrase qui en dit long. Pour un artiste, voir son travail invisibilisé ou accaparé constitue une blessure immense. Pour deux frères, cela devient un point de rupture irréversible.

Stephan Eicher confie alors, sobrement mais avec émotion : « Je suis resté fâché avec lui pendant quarante ans. » Une durée vertigineuse. Quatre décennies de silence, de distance, de regrets probablement aussi. Des années durant lesquelles chacun a poursuivi sa route, mais avec une cicatrice jamais vraiment refermée.

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Un artiste lucide et critique sur la musique d’aujourd’hui

À l’occasion de cette nouvelle sortie musicale, Stephan Eicher s’est également confié au Journal du dimanche le 23 novembre. Il y évoque un autre sujet, plus industriel que personnel : la difficulté pour les artistes d’enregistrer en studio aujourd’hui.

Il parle d’un « luxe » auquel même certains artistes vendant 20 000 albums n’ont plus accès. Une réalité qui dit beaucoup de la mutation du marché musical actuel.

Mais le chanteur a trouvé une solution inattendue, presque cocasse, qui mêle intuition financière et opportunité du moment.
Il raconte avoir financé son nouvel album grâce à Spotify : au moment de l’entrée en Bourse de la plateforme, il a converti ses droits d’auteur – 680 euros seulement la première année – en actions. Des actions qui ont ensuite pris 600 % de valeur.

« C’est effrayant », résume-t-il avec franchise. Il souligne alors ce paradoxe saisissant : « Ce sont mes revenus du capital qui m’ont permis de faire un nouveau disque, et non mon travail de créateur. » Une remarque lourde de sens, qui révèle toute sa lucidité face à un modèle économique en pleine transformation.

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Ce que révèle vraiment cette confession

En dévoilant cette histoire aujourd’hui, alors qu’il revient au premier plan avec « Poussière d’or », Stephan Eicher semble vouloir refermer un chapitre qu’il a longtemps laissé en suspens. Ni règlement de comptes, ni amertume affichée : son ton est celui d’un artiste qui observe son passé avec une distance nouvellement possible.

Cette révélation ouvre aussi une autre dimension : l’importance fondamentale des relations humaines dans la construction d’un artiste. Le succès, l’argent, les contrats, tout cela peut fragiliser les liens les plus précieux. Et les cicatrices laissées par ces périodes restent ancrées, même quarante ans plus tard.

Dans cette interview, Stephan Eicher apparaît plus que jamais comme un artiste sensible, lucide, profondément humain. Sa parole, aujourd’hui, donne un écho nouveau à « Poussière d’or », qui semble déjà se dessiner comme un album introspectif, chargé d’émotions et d’histoires restées trop longtemps tues.

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Mylène
Je suis Mylène, blogueuse, beauty addict, Rédactrice en Chef du webzine So Busy Girls et maman de 2 petits bouts. Et fana de chocolat. Et de bons polars. On avait dit "courte description" ?! Ah oui, j'ai oublié de dire que j'étais très (très très) bavarde...!