Les fortes pluies de ces derniers jours n’auront pas été sans conséquences. Après une semaine marquée par des passages perturbés répétés, des sols saturés et un refroidissement progressif, Météo-France annonce une nouvelle alerte pour ce vendredi 28 novembre.
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Quatre départements sont désormais placés en vigilance jaune crues, un niveau qui, sans être alarmant, invite clairement à la prudence.
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Les 4 départements en vigilance crues vendredi 28 novembre 2025
Les cumuls de pluie enregistrés récemment ont gonflé plusieurs cours d’eau, et certains pourraient approcher du seuil de débordement dans les heures à venir. La situation est donc suivie de très près par Vigicrues, qui met en avant plusieurs tronçons où les niveaux montent rapidement.
Les départements concernés par cette vigilance jaune sont :
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Le Doubs
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Le Jura
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Le Rhône
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La Saône-et-Loire
Cette configuration n’a rien de surprenant lorsque l’on observe la dynamique météorologique de la semaine. Une perturbation active traverse encore le pays, venant arroser copieusement l’Est après avoir longé les Pays de la Loire puis les Ardennes.
Ce vendredi, les précipitations resteront donc soutenues dans un contexte déjà fragilisé par les pluies cumulées depuis plusieurs jours. Le risque de crues est donc réel, surtout sur les bassins où les sols n’absorbent plus rien et où l’eau ruisselle désormais directement vers les cours d’eau.
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Une situation surveillée de près dans le Doubs et le Jura
Dans l’Est du pays, les deux départements francs-comtois figurent parmi les plus sensibles aux variations hydrologiques. Le Doubs, déjà mis à rude épreuve ces derniers hivers, voit régulièrement ses niveaux s'élever très vite sous l’effet combiné de la pluie et de la fonte nivale précoce sur les hauteurs.
Ce vendredi, la vigilance portée sur le tronçon du Doubs de L’Arcier à la Loue mérite toute l’attention des communes riveraines. Lorsque la rivière entre en réaction, elle peut atteindre des débordements mineurs en quelques heures, notamment dans les secteurs en aval où les berges sont plus basses.
Dans le Jura, la situation est similaire. Les sols gorgés d’eau rendent la moindre averse plus efficace pour faire grimper les niveaux. Le relief jurassien joue également un rôle : l’eau dévale rapidement les pentes, mobilisée par un ruissellement marqué.
Plusieurs communes, notamment autour des vallées du Doubs et de la Loue, ont l’habitude de suivre scrupuleusement ces bulletins. La vigilance jaune rappelle que, même si le niveau de danger reste modéré, les déplacements en zones proches des cours d’eau doivent s’accompagner de prudence.
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Le Rhône et la Saône-et-Loire également concernés
Plus au sud, le Rhône se retrouve lui aussi dans la liste des départements en vigilance jaune. Le secteur lyonnais fait l’objet d’une attention particulière, notamment le tronçon de la Saône à Lyon signalé par Vigicrues.
Les précipitations successives, combinées à des apports venant des affluents situés plus au nord, expliquent cette montée des niveaux. Dans le Rhône, ce sont surtout les zones humides entourant la Saône et certains secteurs périurbains proches des berges qui devront rester attentifs.
La Saône-et-Loire, quant à elle, connaît régulièrement ce type de vigilance à cette période de l’année. Sur ce territoire, le tronçon de la Saône du Doubs à la Seille est particulièrement surveillé.
Lorsque les eaux montent en amont, le département voit très vite la situation évoluer. Les champs, prairies et zones agricoles inondables jouent heureusement un rôle tampon, mais les débordements localisés ne sont pas exclus, d’où la vigilance de Météo-France.
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Une perturbation active à l’origine de l’alerte
La vigilance crues de ce vendredi n’est pas un épisode isolé : elle s’inscrit dans une dynamique météorologique plus large, propre aux fins d’automne.
Météo-France détaille d’ailleurs le phénomène : « La perturbation donne un temps bien pluvieux des pays de Loire aux Ardennes le matin. Elle se décale vers l’Est pour gagner le Grand Est en cours d’après-midi. Des averses se développent vers les côtes de la Manche avec quelques éclaircies ».
Ce mouvement d’Ouest en Est contribue à arroser de manière répétée les mêmes zones, créant le cocktail parfait pour l’apparition de crues : sols gorgés d’eau, absence d’évaporation significative, températures fraîches, et récurrence des fronts humides.
Les régions du centre-est, déjà copieusement arrosées depuis le début de la semaine, se retrouvent donc dans une situation fragile.
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À quoi s’attendre dans les prochaines heures ?
Même si le niveau jaune n’indique pas un risque majeur, il incite tout de même à la prudence. Ce type de vigilance correspond à des phénomènes habituels pour la saison, mais dont l’intensité pourrait surprendre localement. Des débordements mineurs peuvent survenir, notamment sur les zones inondables ou près des berges.
Les habitants des quatre départements concernés doivent essentiellement s’attendre à :
- des routes temporairement inondées
- des chemins impraticables près des cours d’eau
- des prairies et champs saturés d’eau
- des rivières au débit plus rapide qu’à l’accoutumée
Les automobilistes sont invités à limiter les déplacements dans les zones sensibles et à redoubler de prudence en cas de chaussée glissante ou d’aquaplanage. Les piétons, de leur côté, doivent éviter les bords de rivières où les sols peuvent devenir instables.
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Pourquoi ce type d'alerte est fréquent en fin novembre ?
La fin de l’automne est l’une des périodes de l’année où les épisodes de crues sont les plus fréquents. Plusieurs facteurs entrent en jeu. D’abord, les perturbations océaniques sont plus nombreuses et plus actives. L’air plus froid limite l’évaporation, ce qui laisse davantage d’eau dans les sols.
Ensuite, la nature elle-même contribue à la saturation hydrique : la végétation, moins active qu’au printemps ou en été, absorbe moins d’eau. Les pluies s’accumulent donc plus rapidement dans les nappes superficielles et rejoignent les cours d’eau.
Enfin, les épisodes neigeux sur les reliefs, suivis de légères fontes, participent eux aussi à l’alimentation des rivières en aval.
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En bref
Ce vendredi 28 novembre, quatre départements sont placés en vigilance jaune pour des risques de crues : le Doubs, le Jura, le Rhône et la Saône-et-Loire. Les pluies intenses des derniers jours, combinées à une nouvelle perturbation traversant le pays, créent un contexte hydrologique fragile.
Si aucun phénomène majeur n’est attendu, des débordements localisés et une montée rapide des niveaux restent possibles. La prudence est donc de mise, surtout près des cours d’eau et dans les zones inondables.
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