Une proposition à sept chiffres qui a secoué le paysage médiatique
La révélation a de quoi surprendre. Selon un portrait que L’Express consacre à Pascal Praud, le journaliste aurait récemment décliné une proposition exceptionnelle formulée par BFMTV.
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Une offre à sept chiffres, d’un montant d’un million d’euros par an, destinée à le convaincre de quitter CNews, où il officie depuis 2010 avec sa célèbre émission L’Heure des pros, ainsi que Europe 1, où il anime Pascal Praud et vous depuis 2023.
Cette tentative de débauchage illustre l’intérêt colossal que suscite aujourd’hui le journaliste, devenu l’une des figures les plus influentes du paysage audiovisuel français. Et pourtant, malgré l’ampleur de la somme, Pascal Praud a fait le choix de dire non.
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Pourquoi BFMTV voulait absolument recruter Pascal Praud
Depuis plusieurs années, l’audience des programmes portés par Pascal Praud grimpe de manière fulgurante. Sa personnalité tranchée, son ton direct et sa capacité à créer du débat en font un visage incontournable de l’info et de l’opinion en France.
Les chaînes concurrentes l’ont bien compris, à commencer par BFMTV, qui voyait en lui une opportunité stratégique pour renforcer son offre éditoriale et dynamiser ses tranches en journée.
D’après le portrait publié, c’est Rodolphe Saadé, patron du groupe, qui s’est directement impliqué dans les négociations. Preuve du sérieux de la démarche et de l’importance accordée au profil du journaliste. Mais malgré l’intensité de la proposition, Pascal Praud a refusé catégoriquement.
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Loyalty first : pourquoi Pascal Praud reste à CNews
Dire non à un million d’euros n’est pas un geste anodin. Cela en dit long sur les motivations de Pascal Praud, qui semble privilégier la liberté éditoriale, la relation bâtie avec son public, ainsi qu’une ligne d’information qu’il a contribué à façonner depuis plus d’une décennie.
Pour CNews, ce refus constitue un véritable soulagement. La chaîne n’a jamais caché l’importance stratégique de L’Heure des pros, devenue un rendez-vous incontournable du matin et du soir. Garder Praud, c’est préserver un pilier de l’antenne.
Pour le journaliste, le choix semble s’inscrire dans une forme de fidélité à un environnement de travail dans lequel il s’exprime sans filtre, et qui lui offre une latitude qu’il ne retrouverait peut-être pas ailleurs.
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Quand Pascal Praud revient sur son passé à TF1
L’autre élément clé concerne le parcours du journaliste avant son arrivée sur CNews. En octobre dernier, dans une interview accordée à L’Équipe, Pascal Praud avait fait quelques confidences sur ses années à TF1, un chapitre professionnel qu’il ne juge pas toujours avec enthousiasme.
Il expliquait notamment avoir été « sur une voie de garage », malgré son passage par des émissions phares comme Téléfoot. Viré en 2003, il continue néanmoins à collaborer avec la chaîne, couvrant l’Euro 2004 puis la Coupe du monde 2006.
Mais son intérêt s’étiole. Il s’ennuie. C’est alors qu’une offre décisive change son destin : Waldemar Kita, président du FC Nantes, lui propose un poste très avantageux. Un salaire doublé, un appartement de fonction, une voiture… Un virage professionnel inattendu, qui le propulse hors du monde télévisuel pour un temps.
À propos de TF1, il confie aussi un détail marquant : son dernier salaire s’élevait à 9.000 euros par mois, une somme dont il se souvient précisément. Il admet être parti « avec un gros chèque » en raison de ses vingt années d’ancienneté.
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Un journaliste qui assume ses choix de carrière
L’histoire professionnelle de Pascal Praud est bâtie sur des décisions tranchantes, parfois radicales, mais toujours assumées. Refuser une somme aussi impressionnante que 1 million d’euros par an démontre que l’argent n’est pas le facteur déterminant de sa trajectoire.
Son passage par TF1, son départ vers le FC Nantes, puis son ascension sur CNews dessinent le portrait d’un homme qui privilégie l’intuition, les opportunités éditoriales et la liberté de ton. Aujourd’hui, sa fidélité à CNews apparaît comme une continuité logique de cette philosophie.
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En résumé
Le refus de Pascal Praud face à l’offre astronomique de BFMTV montre à quel point le journaliste reste fidèle à ses convictions. Il préfère continuer son parcours sur CNews, où il a bâti une communauté, une visibilité et une empreinte fortes.
Face à une concurrence médiatique de plus en plus féroce, ce choix marque un tournant significatif et confirme, une fois de plus, la place incontournable qu’il occupe dans le paysage audiovisuel français.
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