Une édition 2025 déjà fragilisée par plusieurs polémiques
L’édition Miss Univers 2025 restera sans doute dans les annales, mais pas pour les raisons attendues. Depuis son lancement en Thaïlande, le concours international traverse une succession de polémiques qui ont profondément entaché son image.

Après l’humiliation publique subie par Miss Mexique, un épisode qui avait immédiatement enflammé les réseaux sociaux avant de forcer l’organisation à présenter de plates excuses, un nouveau séisme frappe aujourd’hui la compétition : la démission de deux jurés, à quelques heures seulement de la grande finale.
Pour un événement suivi par des millions de téléspectateurs à travers le monde, ces turbulences arrivent au pire moment. Connu pour son glamour, son esprit de compétition et sa mise en avant des talents féminins, Miss Univers 2025 est désormais au cœur d’un drama international qui dépasse largement le cadre du divertissement. Et cette fois, les accusations portent sur quelque chose de bien plus grave que de simples maladresses : la tricherie, la corruption et les conflits d’intérêts.
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Claude Makelele claque la porte, invoquant des raisons personnelles
Le premier à créer la surprise a été l’ancien footballeur Claude Makelele, qui faisait partie du jury officiel. Sa démission, annoncée sans préavis, a immédiatement soulevé les interrogations. L’ancienne star du ballon rond a invoqué de simples « raisons personnelles imprévues », sans donner davantage de détails. Une explication qui en a laissé plus d’un perplexe, tant le timing — à seulement quelques heures de la finale — semble improbable.
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Son départ a rapidement été suivi d’un second, bien plus explosif cette fois : celui d’Omar Harfouch, artiste et homme d’affaires, qui n’a pas hésité à dénoncer publiquement des pratiques qu’il juge contraires à l’éthique du concours.
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Des accusations graves : manipulation, fraude et favoritisme
Dans un message relayé sur ses réseaux sociaux, Omar Harfouch se dit victime et témoin d’une “manipulation” orchestrée selon lui par un « jury improvisé » qui aurait sélectionné les 30 finalistes avant même les phases d’évaluation officielles. Une accusation lourde, qui remet fondamentalement en question la légitimité du classement des candidates.
Il affirme également qu’une liaison aurait eu lieu entre un membre de l’organisation et l’une des participantes, laissant entendre qu’un favoritisme important aurait joué un rôle dans sa sélection. Une bombe qui a fait l’effet d’une déflagration parmi les fans du concours, habitués à des polémiques ponctuelles mais rarement à ce niveau de gravité.
L’homme ne s’est pas arrêté là : il a indiqué qu’il se réservait le droit d’engager une action en justice à New York, citant une longue liste de griefs, parmi lesquels fraude, abus de pouvoir, corruption, tromperie, rupture de contrat, conflits d’intérêts, dommages émotionnels et atteinte à sa réputation. Des termes rarement employés dans le cadre d’un concours de beauté, et qui témoignent de l’ampleur du malaise.
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La réponse ferme de l’organisation : “Circulez, il n’y a rien à voir”
Face au tollé, la Miss Universe Organisation a réagi dans un communiqué au ton ferme, niant toutes les accusations. Selon elle, « aucun jury improvisé n’a été créé » et « aucun groupe externe n’a été autorisé à évaluer les déléguées ou à sélectionner les finalistes ».
Elle insiste également sur l’existence de protocoles stricts, transparents et supervisés, visant à garantir une évaluation équitable de toutes les candidates.
Un discours qui se veut rassurant, mais qui peine à calmer la tempête. Sur les réseaux sociaux, les fans ne cachent pas leur scepticisme. Pour beaucoup, l’accumulation de polémiques depuis le début de l’édition laisse planer un sérieux doute sur l’intégrité du concours.
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Une finale sous tension, à suivre dans la nuit du 20 au 21 novembre
Malgré ces remous, le concours va bel et bien maintenir sa grande finale. Celle-ci sera diffusée en direct dans la nuit du 20 au 21 novembre sur Paris Première, à partir de 2h du matin. Une rediffusion est également prévue le samedi 22 novembre à 14h10 pour ceux qui ne souhaitent pas veiller jusqu’au bout de la nuit.
Une chose est sûre : la finale de Miss Univers 2025 n’aura jamais été autant attendue… ni autant scrutée. Les téléspectateurs du monde entier observeront avec attention chaque décision, chaque annonce, chaque réaction.
Les candidates, elles, devront faire face à un climat pesant alors que leur rêve de couronne se joue dans un contexte d’une rare intensité.
Un concours en quête d’image après une année désastreuse
Entre le scandale de Miss Mexique, la gestion critiquée de la communication officielle, les tensions entre jurés et les accusations de tricheries, cette édition 2025 apparaît comme l'une des plus chaotiques de l’histoire du concours. L’organisation, déjà sous le feu des critiques ces dernières années, doit désormais gérer une véritable crise de réputation.
Plusieurs observateurs estiment que des changements profonds devront être engagés, notamment dans la gouvernance et la transparence du processus de sélection.
Il faudra sans doute des mois pour apaiser les esprits et restaurer la confiance d’un public très attaché à ce rendez-vous annuel.
En attendant, le monde entier retient son souffle : la finale s’annonce électrique, imprévisible et peut-être historique — mais pas forcément pour les bonnes raisons.
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