La taxe foncière fait partie des impôts les plus surveillés par les propriétaires, tant ses hausses répétées pèsent sur le budget annuel. Et l’annonce dévoilée par le ministère de l’Économie ne va pas rassurer les ménages concernés.

Dès 2026, une mise à jour des éléments de confort utilisés dans le calcul de cet impôt entraînera une augmentation moyenne de 63 euros par logement, touchant 7,4 millions d’habitations en France métropolitaine. Une mesure discrète mais lourde de conséquences, présentée comme un enjeu « d’équité » par la ministre des Comptes publics.
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Une réévaluation attendue… mais redoutée par les propriétaires
Selon les informations confirmées par l’AFP, l’administration fiscale va actualiser des critères qui n’avaient pas été recalibrés depuis plusieurs années. L’objectif affiché : aligner le niveau d’imposition avec le confort réel des logements. Mais derrière cette justification technique, l’impact financier est bien réel : 466 millions d’euros supplémentaires devraient être collectés.
Pour le cabinet d’Amélie de Montchalin, il s’agit de garantir que « chacun paie selon le type de logement qu’il détient ». En clair, plus un logement dispose d’équipements considérés comme confortables, plus sa taxe foncière est élevée.
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Les 6 caractéristiques désormais intégrées dans le calcul
Le calcul de la taxe foncière se base sur la valeur locative cadastrale du logement. Celle-ci dépend à la fois de la surface habitable… et de différents équipements de confort, qui ajoutent des mètres carrés « fictifs ».
Ces caractéristiques sont désormais au nombre de six :
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Eau courante : +4 m²
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Électricité : +2 m²
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Baignoire : +5 m²
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Douche : +4 m²
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WC ou lavabo : +3 m²
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Chauffage ou climatiseur : +2 m²
Autrement dit, un logement moderne cumulant l’ensemble de ces équipements peut voir sa surface taxable augmenter de plusieurs dizaines de mètres carrés — ce qui explique la hausse mécanique de l’impôt.
Ces éléments existaient déjà mais n’étaient pas toujours pris en compte ou étaient mal renseignés. La DGFiP va, en 2026, ajouter automatiquement l’un de ces éléments manquants dans les 7,4 millions de logements identifiés.
Une démarche automatique, sans nouvelle déclaration
Bonne ou mauvaise nouvelle selon le point de vue : les propriétaires n’auront aucune démarche administrative à réaliser.
La mise à jour sera faite :
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Automatiquement dans les bases fiscales
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Sans demande de déclaration complémentaire
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Avec notification uniquement pour les variations les plus importantes
Les propriétaires concernés recevront un courrier sur impots.gouv.fr en juin 2026, avant de recevoir leurs nouveaux avis d’imposition en août 2026.
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Quels types de logements sont les plus touchés ?
La réévaluation est particulièrement marquée dans certaines zones. En moyenne, elle concerne :
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25 % des maisons
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15 % des appartements
Mais localement, les écarts sont impressionnants :
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Haute-Corse : plus de 60 % des logements concernés
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Corse-du-Sud : 45 %
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Aude : 42 %
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Paris : 25 %
Dans ces départements, la mise à jour va toucher presque un logement sur deux, ce qui laisse présager une montée significative des contestations de propriétaires déjà éprouvés par des années d’augmentation continue.
Une taxe foncière qui flambe depuis dix ans
Cette nouvelle hausse vient s’ajouter à une tendance déjà très marquée : en une décennie, la taxe foncière a augmenté deux fois plus vite que l’inflation.
Le montant moyen est aujourd’hui :
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1 072 € pour une maison
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851 € pour un appartement
Dans certaines grandes villes, les hausses dépassent déjà +20 % en cinq ans. La majoration prévue pour 2026, même si elle peut sembler « modérée », vient donc s’ajouter à une dynamique déjà difficilement soutenable pour de nombreux ménages.
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Une réforme technique… qui a un vrai impact social
La mise à jour des critères de confort peut sembler purement administrative. Pourtant, elle soulève de vives questions :
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Faut-il pénaliser les logements rénovés pour être plus décents ?
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Est-il normal qu’un simple ajout de douche ou un climatiseur entraîne une taxation plus forte ?
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La hausse frappe-t-elle de la même manière les ménages aisés et les ménages modestes ?
Pour certains économistes, cette réforme ressemble davantage à un ajustement discret destiné à renflouer les caisses de l’État, plutôt qu’à un vrai levier d’équité fiscale.
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Ce que doivent retenir les propriétaires
Dès 2026 :
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7,4 millions de logements verront leur taxe foncière augmenter
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La hausse moyenne est de 63 euros, mais pourra être supérieure selon les équipements
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Les propriétaires n’ont aucune démarche à effectuer
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Un message d’information sera envoyé dans l’espace impots.gouv.fr en juin 2026
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Les avis d’imposition arriveront à partir d’août 2026
Pour anticiper, les ménages concernés peuvent déjà consulter leur dernière déclaration et vérifier quels équipements sont renseignés — ou non — dans leur fiche cadastrale.
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