L’annonce est tombée discrètement, mais elle va faire grincer bien des dents : 7,4 millions de logements verront leur taxe foncière augmenter dès 2026. En cause, une mise à jour des « éléments de confort » utilisée par Bercy pour calculer cet impôt. Traduction : l’État revalorise certains critères qui déterminent la valeur locative cadastrale… et la note grimpe.
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Concrètement, l’administration fiscale va désormais intégrer une liste de six équipements : eau courante, électricité, douche ou baignoire, WC ou lavabo, chauffage ou climatisation. Chacun ajoute artificiellement quelques mètres carrés supplémentaires dans le calcul. Résultat : une hausse moyenne de 63 € par logement, soit un total estimé à 466 millions d’euros pour les finances publiques.
Et pas besoin de remplir un formulaire : tout sera fait automatiquement. Seuls les foyers les plus concernés recevront un message en juin prochain dans leur espace impots.gouv.fr, avant les avis envoyés en août.
Cette augmentation ne sera pas uniforme. Certaines régions vont être particulièrement touchées : plus de 60 % des logements en Haute-Corse, 45 % en Corse-du-Sud, 42 % dans l’Aude et 25 % à Paris. Dans ces zones, quasiment un logement sur deux sera concerné.
Cette nouvelle réévaluation s’ajoute à une tendance inquiétante : en dix ans, la taxe foncière a augmenté deux fois plus vite que l’inflation. Aujourd’hui, elle atteint en moyenne 1 072 € pour une maison et 851 € pour un appartement.
Pour les propriétaires, la question devient urgente : comment absorber une énième hausse alors que les budgets sont déjà sous tension ? Si la réforme se veut « équitable », elle risque surtout d’alourdir encore un impôt déjà jugé difficilement supportable par une grande partie des ménages.
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