C’est une confession que personne n’attendait, et pourtant, elle résonne aujourd’hui comme l’un des témoignages les plus sincères de sa carrière. Agustin Galiana, acteur adoré du public français, visage solaire de la série Clem et grand gagnant de Danse avec les stars, vient de briser un tabou personnel.
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Dans une interview accordée à l’émission Censuré, il lève le voile sur un passé dont il ne parlait jamais : une période sombre marquée par l’addiction, la dépression, la rupture familiale… et des années à danser comme gogo dancer dans les clubs madrilènes pour survivre.
Loin de son image d’artiste rayonnant, l’acteur espagnol raconte avec une honnêteté brutale comment il a dû lutter, tomber, recommencer, et surtout apprendre à se reconstruire.
Cette prise de parole bouleverse parce qu’elle surprend, mais aussi parce qu’elle raconte la trajectoire d’un homme qui, derrière le succès, porte encore les cicatrices d’un passé douloureux.
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Le poids invisible de l’addiction : l’acteur se livre comme jamais
Lors de cet entretien, Agustin Galiana ne cherche pas à esquiver. Il va droit au but, avec une transparence rare dans le paysage médiatique : « J’étais addict à la weed. J’ai eu un mauvais passage avec une dépression, je voulais disparaître. Je me suis anesthésié », confie-t-il.
Ces mots sont forts. Ils témoignent d’un moment de vie fragile, où le futur semblait flou, où le quotidien paraissait insoutenable. L’acteur explique qu’à cette époque, ses problèmes étaient multiples : la relation compliquée avec sa mère, les difficultés financières, l’absence de projets professionnels et l’impression que tout se refermait sur lui.
Il se sentait « mourir », étouffé par un mal-être profond qu’il ne savait plus comment gérer autrement qu’en s’enfermant dans une addiction devenue refuge. Ce désarroi, il ne l’avait jamais raconté avec autant de précision. Ce n’est pas l’aveu d’une faiblesse : c’est la reconstruction d’une vérité.
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Une dépression sévère et un départ précipité vers la liberté
Face à ce tourbillon intérieur, le jeune Agustin d’alors prend une décision radicale : partir. Quitter Madrid pour respirer autrement. Fuir physiquement ce qui le détruisait moralement. « Je me suis enfui de Madrid pour me reconstruire. J’ai mis mes couilles sur la table », affirme-t-il avec force.
Cette fuite n’est pas une dérobade. Elle est un acte de survie. Un geste de courage, même si sur le moment, il n’était guidé que par l’urgence de ne pas sombrer davantage.
Ce départ a marqué un tournant. Changer de ville, de rythme, de fréquentation : tout a contribué à lui offrir l’espace nécessaire pour retrouver un équilibre. Pour redécouvrir qui il était sans les ombres qui l’avaient envahi.
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Des années comme gogo dancer : un passé assumé aujourd’hui
S’il y a une révélation qui a surpris le public, c’est celle-ci. Agustin Galiana raconte en détail les années où il a travaillé comme gogo dancer dans les boîtes de nuit madrilènes. Ce job, il l’a exercé non pas par passion mais par besoin. Besoin de payer son loyer, de manger, de survivre.
« J’ai fait ce travail pour avoir de l’argent, l’ambiance ne me ressemblait pas. J’étais en train de danser avec des gens bourrés autour de moi. J’étais habillé n’importe comment, que ce soit en cow-boy, Cupidon ou astronaute. »
Cette anecdote donne un aperçu brut d’une époque où tout était compliqué. On imagine l’acteur jeune, vulnérable, obligé d’accepter n’importe quel costume et n’importe quelle ambiance pour tenir. La scène ressemble à un film : un jeune homme qui se bat contre la précarité, dans un décor improbable.
Aujourd’hui, Agustin raconte cette période sans honte. Avec une forme d’indulgence envers celui qu’il était. Car ce passé, aussi chaotique soit-il, a façonné l’homme qu’il est devenu. Un homme plus fort, plus lucide, plus déterminé.
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De l’ombre à la lumière : comment Agustin Galiana a tout reconstruit
L’histoire ne serait pas complète sans la trajectoire qui a suivi. Après ces années d’instabilité, d’addiction et de doutes, Agustin Galiana finit par retrouver un chemin plus stable. Il recommence à croire en lui, à travailler ses talents, à se donner une seconde chance.
Ce parcours l’a mené jusqu’à la France, où il a construit une carrière solide :
– des rôles marquants à la télévision
– une notoriété croissante
– une image de séducteur chaleureux, à mille lieues de son passé trouble
– une victoire éclatante dans Danse avec les stars en 2017
– une fidélité du public qui ne s’est jamais démentie
– et une place durable dans le paysage audiovisuel
Ce contraste entre le présent et le passé rend son témoignage encore plus poignant. Il ne parle pas pour créer le buzz : il parle pour se libérer et peut-être aider ceux qui traversent des tempêtes similaires.
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Pourquoi ce témoignage bouleverse autant
Il existe de nombreuses célébrités qui taisent leurs blessures. Celles qui ont connu des périodes sombres préfèrent souvent les effacer. Pas Agustin Galiana. En ouvrant la porte sur cette réalité, il raconte quelque chose de profondément humain.
Cela bouleverse parce que cela révèle ce que l’on oublie parfois : derrière les sourires, les tapis rouges et les succès, il y a des histoires faites de combats, de luttes invisibles, de cicatrices que l’on porte longtemps.
Ce témoignage est un acte de franchise, mais aussi un acte de courage. Et il permet de comprendre à quel point sa réussite actuelle n’a rien d’un hasard : elle est le fruit d’une résilience exceptionnelle.
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En bref
Cette prise de parole d’Agustin Galiana marque un tournant. Elle dévoile une facette méconnue de l’acteur : celle d’un homme qui a dû se battre contre lui-même, contre la précarité, contre la solitude. Son récit, brut et sincère, résonne comme un message d’espoir. Oui, on peut tomber très bas. Oui, on peut se relever. Et oui, il est possible de se reconstruire, même après les pires tempêtes.
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