Une blessure politique que le président n’attendait pas
Depuis plusieurs semaines, Emmanuel Macron traverse une zone de turbulences qu’il n’avait sans doute pas anticipée. Derrière les discours officiels et les prises de parole millimétrées, un tout autre récit se dessine : celui d’un président profondément ébranlé par les déclarations de plusieurs de ses anciens alliés.

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Dans un témoignage relayé le 13 novembre par Le Point, un proche du chef de l’État aurait confié que le président « a pris un coup de poignard dans le bide ». Une phrase forte, presque brutale, qui illustre la gravité du malaise.
Loin d’être un simple désaccord politique, cette situation s’apparente à une trahison personnelle, vécue de manière intime par un président déjà affaibli par la conjoncture.
Selon cette source, Emmanuel Macron serait obsédé par une seule question : savoir comment reprendre la main sur l’équation qu’il a lui-même créée. Une spirale de doutes et de tensions qui semble s’accélérer à mesure que ses propres anciens collaborateurs se distancent de lui publiquement.
Le rôle d’Édouard Philippe dans ce sentiment de trahison
Au centre de cette douleur politique, un nom revient systématiquement : Édouard Philippe. L’ancien Premier ministre, devenu figure politique incontournable et chef du parti Horizons, a récemment tenu des propos qui n’ont absolument pas plu au président. Lors de son passage dans l’émission Événement sur France 2, le 16 octobre dernier, il a demandé ouvertement à Emmanuel Macron d’envisager un départ anticipé, afin de permettre au pays de sortir d’une crise politique jugée interminable.
Une prise de position qui, pour Emmanuel Macron, dépasse clairement la critique politique. Elle est vécue comme un abandon, voire comme un désaveu frontal devant la nation. Édouard Philippe, pourtant considéré comme l’un de ses soutiens historiques, aurait selon un proche du président franchi une ligne rouge en déclarant que le chef de l’État devrait trouver « la façon la plus digne de régler cette crise ». Le ton était ferme, assumé… et surtout sans concession.
Ce qui accentue la blessure du président, ce sont les mots choisis par son ancien collaborateur : il a reconnu qu’il ne pensait pas convaincre Emmanuel Macron, expliquant que le président a clairement l’intention d’aller au terme de son mandat. Mais il a insisté sur le fait que ce départ serait, selon lui, la seule solution digne pour éviter une période de « dix-huit mois d’extermination et de frise », formule qui a fait bondir l’Élysée.
Gabriel Attal, une deuxième voix discordante
Comme si les critiques d’Édouard Philippe ne suffisaient pas, une autre figure de premier plan a enfoncé le clou : Gabriel Attal, ancien Premier ministre, aujourd’hui président du parti Renaissance. Dans une interview accordée à TF1 le 6 octobre, il a déclaré ne plus comprendre les décisions du président, décrivant une situation dangereuse, presque chaotique, en affirmant : « On vit des heures graves. »
Pour Emmanuel Macron, ces mots ont été perçus comme une double trahison. D’abord politique, car c’est l’un des piliers de la Macronie qui émet publiquement un doute sur son leadership. Ensuite personnelle, car Gabriel Attal fut longtemps considéré comme un protégé, quelqu’un en qui le président avait placé une réelle confiance.
Cette charge, inattendue et très médiatisée, renforce l'idée que Renaissance, ex-En marche, est désormais dirigée par quelqu’un qui ne partage plus du tout la ligne de l’Élysée. Selon Le Point, Emmanuel Macron vivrait très mal cette dissidence interne. Le président a toujours voulu incarner un mouvement politique soudé, transversal, centré sur sa vision. Voir son propre parti se fracturer ainsi serait pour lui une véritable humiliation.
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Une crise politique devenue crise personnelle
Ce qui ressort de ces confidences, c’est que le président ne parvient pas à dissocier la crise politique de la crise personnelle. Au-delà des enjeux institutionnels, c’est d’abord la loyauté – ou plutôt son absence – qui semble l’atteindre profondément.
Sentir qu’Édouard Philippe, Gabriel Attal et d’autres anciens compagnons de route se permettent aujourd’hui de critiquer publiquement sa stratégie résonne pour lui comme une remise en question de tout ce qu’il a construit depuis 2017.
Cette situation crée un climat de tension rare autour de la présidence. Emmanuel Macron apparaît isolé, entouré d’une équipe resserrée, tentant vaille que vaille de maintenir le cap malgré les vents contraires. Son objectif serait désormais de reprendre le contrôle de sa majorité, de restaurer un semblant d’unité et de redorer un leadership mis à mal.
Or, ce défi s’annonce immense. La crise politique est profonde, la dissolution contestée, et la défiance grandissante. Comme le résume un proche, Emmanuel Macron fait face à une situation où ceux qui l’ont soutenu hier deviennent ceux qui lui tournent le dos aujourd’hui.
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Ce que cette affaire révèle vraiment
Derrière cette sensation de trahison, plusieurs éléments clés se dessinent :
- la fin d’une solidarité automatique au sein de la majorité ;
- une lutte de pouvoir entre différentes figures de l’ancienne Macronie ;
- une fragilité personnelle d’un président qui aime contrôler son image mais se retrouve déstabilisé.
Il ne s’agit pas seulement d’un affrontement politique, mais aussi d’un changement de génération et de stratégie. Édouard Philippe vise 2027. Gabriel Attal redessine la ligne de Renaissance. Et Emmanuel Macron doit désormais affronter les conséquences d’un mouvement qui semble lui échapper.
Cette affaire montre que la politique n’est jamais qu’une question d’idées. C’est aussi – et surtout – une histoire de relations humaines, d’ambitions et de loyautés brisées.
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