À peine remise du scandale autour de son père, le prince Andrew, déchu de certains titres royaux seulement quelques semaines auparavant, la princesse Eugénie voit son nom revenir au cœur d’une nouvelle affaire délicate.

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Cette fois, il ne s’agit pas d’une controverse familiale, mais d’un dossier judiciaire qui touche directement l’établissement où elle travaille depuis presque dix ans : la galerie d’art Hauser & Wirth, basée à Mayfair, l’un des quartiers artistiques les plus cotés de Londres. Au centre du dossier : une accusation de violation des sanctions imposées à la Russie depuis l’invasion de l’Ukraine.
La princesse Eugénie, très investie dans le milieu artistique britannique et international, n’est pas poursuivie en tant que personne physique. Mais sa position en tant que directrice associée de la galerie suffit à attirer toutes les attentions et à relancer la machine médiatique. Alors, que s’est-il réellement passé et la princesse risque-t-elle quelque chose ?
Une accusation lourde : une œuvre vendue en violation des sanctions contre la Russie
Selon les informations révélées par le Daily Mail, l’affaire remonte à 2022, une année charnière au cours de laquelle le Royaume-Uni a durci ses sanctions économiques contre les ressortissants russes. À partir d’avril 2022, il était strictement interdit d’exporter vers la Russie des biens de luxe dépassant 250 livres sterling. Dans cette catégorie, entrent évidemment certaines œuvres d’art.
Pourtant, d’après les procureurs, la galerie Hauser & Wirth aurait mis à disposition un tableau de l’artiste américain George Condo, intitulé Escape from Humanity, à un collectionneur russe entre avril et décembre 2022. Ce simple transfert constituerait une violation directe des sanctions en vigueur. Les peines encourues sont particulièrement lourdes : les contrevenants risquent des amendes illimitées, ce qui révèle l’importance donnée par le Royaume-Uni au respect de ces mesures.
La transaction incriminée a également impliqué une société de transport spécialisée, Artay Rauchwerger Solomons Ltd, aujourd’hui placée en liquidation volontaire depuis fin 2024. Elle est, elle aussi, poursuivie pour avoir facilité cette mise à disposition.
Pourquoi la princesse Eugénie est au cœur de l’attention médiatique
Depuis 2015, la princesse Eugénie occupe un rôle important chez Hauser & Wirth. Férue d’art contemporain, elle a bâti une carrière discrète mais reconnue, loin du tumulte du palais. Cependant, dès qu’un scandale touche de près ou de loin la galerie, son nom apparaît immédiatement dans les médias.
Mais un détail essentiel, confirmé par plusieurs sources : la princesse Eugénie ne siège pas au conseil d’administration de la filiale londonienne de la galerie. Autrement dit, elle n’avait ni pouvoir décisionnel, ni rôle de supervision dans les transactions, encore moins dans les exportations d’œuvres à l’international.
Selon The Art Newspaper et plusieurs juristes interrogés par la presse britannique, aucun élément ne permet aujourd’hui d’impliquer personnellement la princesse. Cela n’empêche pas les interrogations : comment une telle transaction a-t-elle pu passer sans qu’aucun membre influent de la galerie ne s’y oppose ?
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La position officielle de Hauser & Wirth : “Nous contestons fermement ces accusations”
Le 13 novembre 2025, la galerie a comparu lors d’une audience préliminaire au tribunal de Westminster. L’établissement a affirmé sa volonté de se défendre vigoureusement, annonçant qu’il plaiderait non coupable. Une nouvelle audience est programmée le 16 décembre, cette fois devant la Cour d’assises de Southwark, un niveau judiciaire supérieur.
Un porte-parole de la galerie a insisté :
“Hauser & Wirth conteste fermement ces accusations et reste engagée pour une transparence totale.”
Une déclaration lourde de sens dans un milieu où les galeries d’art internationales sont scrutées, notamment depuis les sanctions contre les oligarques russes, très présents sur le marché avant 2022.
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Un mauvais timing pour la famille royale
Le timing n’aurait pas pu être plus mal choisi. Entre la déchéance récente de certains titres du prince Andrew, toujours fragilisé par l’affaire Epstein, et la médiatisation de la princesse Sarah Ferguson, la famille York se retrouve une nouvelle fois sous les projecteurs.
Dans cette atmosphère déjà tendue, tout ce qui touche Eugénie est scruté, analysé, amplifié. Elle qui a toujours voulu bâtir une identité professionnelle indépendante de son rang royal se retrouve, malgré elle, ramenée dans la sphère médiatique dont elle cherchait justement à s’éloigner.
La princesse peut-elle réellement être inquiétée par la justice ?
À ce stade, non. Les procureurs n’ont jamais cité Eugénie comme participante à la transaction litigieuse. Aucun document officiel ne mentionne son implication. Les décisions concernant les ventes, les exportations et les relations contractuelles relèvent d’un niveau hiérarchique auquel elle n’a pas accès.
Mais d’un point de vue réputationnel, l’impact est déjà réel. Le nom de la princesse associé à une violation de sanctions internationales n’est jamais anodin, surtout dans un contexte où la monarchie britannique cherche à restaurer son image auprès du public.
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Ce que cette affaire révèle du monde de l’art contemporain
L’affaire Hauser & Wirth n’est pas isolée. Depuis 2022, plusieurs transactions artistiques ont été examinées de près par les autorités britanniques et américaines, notamment celles impliquant des collectionneurs russes. Les œuvres d’art, non soumises aux mêmes règles que les biens financiers classiques, sont souvent considérées comme des actifs à haut risque en temps de sanctions.
Cette affaire met en lumière :
– la porosité entre l’art et la géopolitique,
– les difficultés de régulation du marché,
– et l’importance croissante des procédures de conformité.
En résumé
La princesse Eugénie n’est pas visée personnellement par la justice, mais la galerie où elle travaille est bien au cœur d’une affaire explosive. Les prochains mois seront décisifs pour Hauser & Wirth… et pour la réputation de la jeune femme.
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