"Je ne suis pas très riche, je bosse encore à 72 ans !" : la révélation inattendue de Patrick Sébastien sur son argent

Patrick Sébastien brise les fantasmes autour de son argent

Depuis des années, l’image médiatique de Patrick Sébastien nourrit de nombreuses spéculations : certains l’imaginent richissime, d’autres pensent qu’il vit confortablement sur ses acquis.

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Ce lundi 17 novembre, sur le plateau de BFMTV, l’animateur de 72 ans a décidé de mettre fin aux idées reçues en évoquant sans détour sa situation financière, ses convictions politiques et son nouveau mouvement citoyen.

Invité dans l’émission Face-à-face, il commence par réagir aux propos d’Alain Souchon concernant les votes en faveur du Rassemblement national.

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Sa réaction est immédiate, presque instinctive : un soupir exaspéré, puis une phrase qui fuse. « J’adore Souchon, mais il a dit une bêtise. C’est ce mépris-là qui a fabriqué le RN. Plus on les méprise, plus on les réconforte. »

Cette déclaration donne le ton : Patrick Sébastien ne veut ni juger, ni infantiliser, ni mépriser ceux qui ne pensent pas comme lui. Il veut comprendre, écouter, dialoguer. Un positionnement clair, qui lui permet d’enchaîner sur un sujet plus personnel : son propre rapport à l’argent.

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“Je ne suis pas très riche” : une mise au point qui fait parler

Interrogé par Apolline Malherbe sur sa volonté de faire payer plus d’impôts aux plus aisés, l’animateur réagit avec franchise. « Moi, je ne suis pas très riche, je suis confortable. »

Une phrase qui a fait l’effet d’une déflagration sur les réseaux sociaux. Beaucoup se sont demandé comment une figure populaire, fortement exposée médiatiquement, pouvait déclarer ne pas faire partie des "riches".

Mais Patrick Sébastien insiste : « Je bosse, j’ai 72 ans et je vais encore bosser pour gagner ma vie. Ça, ce n’est pas être très riche. Je ne suis pas sur un fauteuil à attendre que ça tombe. »

Pour lui, la richesse n’est pas un bloc homogène. Il distingue clairement être fortuné et être confortable. Il explique payer « beaucoup d’impôts », et considère cela normal. L’impôt n’est pas, à ses yeux, une punition : « C’est normal de payer beaucoup d’impôts quand on a gagné beaucoup d’argent. Je veux bien qu’on me prenne de l’argent, mais à condition que ça retombe sur ceux qui en ont besoin. »

Un discours nuancé, loin du simplisme habituel qui oppose trop souvent pro-impôts et anti-impôts.

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Un mouvement citoyen qui bouscule déjà : “Ça suffit”

Si Patrick Sébastien est aujourd’hui au centre des discussions, ce n’est pas uniquement pour ses déclarations sur les impôts. En octobre dernier, il a créé la surprise en lançant sur Facebook un nouveau mouvement baptisé « Ça suffit », une sorte d’appel citoyen adressé à ceux qui, selon lui, ne sont plus écoutés.

Il décrit une France « qui en a marre de se faire manipuler », une France « laissée au bord de la route » par les discours politiques et les débats institutionnels.

Sur BFMTV, il raconte les réactions à l’annonce de son mouvement : « Quand j’ai lancé mon mouvement, on m’a dit d’aller faire retourner mes serviettes. » Une réflexion qu’il interprète comme un symptôme du mépris social ambiant.

Selon lui, une grande partie de la population ne se reconnaît plus dans les discours politiques actuels. Une population qui ne se sent ni représentée, ni respectée, ni considérée.

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“Faire appliquer ce que veulent vraiment les gens” : son ambition politique assumée

À quelques années de la présidentielle de 2027, la création de son mouvement n’est pas passée inaperçue. Patrick Sébastien confirme avoir reçu des dizaines de milliers de propositions, preuve selon lui que les Français ont beaucoup de choses à dire… mais peu d’espaces pour être entendus. Il résume son objectif : « Faire appliquer ce que veulent vraiment les gens. »

Pas de programme officiel, pas de parti politique déclaré, pas de candidature annoncée. Mais un discours qui se rapproche de plus en plus d’un positionnement politique affirmé. Pour amplifier sa démarche, il partage également une mise en garde : « Si on ne fait démocratiquement pas ça, ça va dégénérer. »

Une phrase lourde de sens, qui traduit selon lui un malaise profond, une forme d’exaspération collective qu’il observe quotidiennement.

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Entre proximité et nuances : sa position face au Rassemblement national

Lorsqu’on le questionne sur son rapport avec le RN, l’animateur ne botte pas en touche. Il reconnaît que certaines idées du parti peuvent rejoindre des préoccupations légitimes, mais il insiste sur un point crucial : « Je représente aussi des familles maghrébines, africaines, qui en ont plein le dos d’être stigmatisées à cause d’une minorité. »

Pour lui, le mouvement « Ça suffit » n’a pas vocation à diviser. Son mot d’ordre est clair : solidarité, un terme qu’il revendique comme son signe de ralliement et le cœur de sa démarche.

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Patrick Sébastien, une parole libre qui continue de bousculer

Depuis des décennies, Patrick Sébastien cultive une image unique dans le paysage français : celle d’un homme libre, authentique, proche des gens.

Qu’il parle d’humour, de télévision, de magie, d’injustice sociale ou de politique, il le fait toujours avec la même énergie. Son passage sur BFMTV a confirmé ce que beaucoup savaient déjà : il ne cherche ni à plaire, ni à choquer artificiellement, mais simplement à dire ce qu’il pense, quitte à provoquer un débat.

À 72 ans, loin de se retirer ou de se contenter d’une retraite paisible, il semble plus actif, plus engagé et plus déterminé que jamais.

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