Le réveil des téléspectateurs de Télématin a eu droit à une saveur particulière ce lundi 17 novembre. Invitée pour la sortie de son nouvel album Looking back, Amanda Lear a offert un moment irrésistible, mêlant humour, spontanéité et un soupçon de provocation, comme elle seule en a le secret.
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Conviée sur le plateau face à Maya Lauqué, Damien Thévenot et l’équipe de chroniqueurs, l’icône a accepté de se prêter au jeu inspiré de « L’Académie des 9 », animé par Adrien Rohard. Et c’est précisément là que les choses ont pris une tournure inattendue.
Au moment de dévoiler une case mystère, la chanteuse a découvert le visage d’une femme qu’elle connaît intimement : Gabrielle Chanel, plus connue sous le nom de Coco Chanel. Un visage qui a ravivé des souvenirs, parfois tendres, parfois étonnants, toujours très colorés.
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Amanda Lear n’a pas hésité à raconter qu’elle avait eu la chance — et parfois la difficulté — de côtoyer la créatrice de mode. Selon elle, Chanel était « très impressionnante » et possédait « un avis tranché sur tout ». Une femme qui ne mâchait jamais ses mots, exactement comme l’artiste invitée ce matin-là.
En évoquant ces souvenirs, Amanda Lear partage un exemple resté gravé dans sa mémoire. Elle raconte avec amusement que Coco Chanel détestait la mode des années 1960, la jugeant « totalement décadente », et qu’elle n’appréciait pas vraiment Paco Rabanne, pour qui Amanda défilait à l’époque. « C’est un métallurgiste, pas un couturier », aurait lancé Chanel. Des confidences croustillantes qui ont fasciné les animateurs autant que les téléspectateurs.
Mais si cette évocation du passé a créé une ambiance chaleureuse, la suite a déclenché un moment culte.
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Une question trop intrusive… et une réponse qui fait mouche
En entendant que la chanson culte Follow Me d’Amanda Lear avait été utilisée pour une publicité Chanel — le parfum Coco Mademoiselle — le chroniqueur Adrien Rohard, un brin taquin, n’a pas pu s’empêcher de poser une question que beaucoup n’auraient jamais osé formuler. « Ça vous a rapporté combien la pub Chanel ? » Un bref silence s’est installé, suivi d’un éclat typiquement Lear : « Ça ne vous regarde pas ! Non mais je rêve ! »
La réponse, sèche mais parfaitement dosée, a déclenché le rire général sur le plateau. Fidèle à son humour corrosif, Amanda Lear a ensuite concédé quelques détails, sans trop en dire. Elle explique que, comme souvent dans l’industrie musicale, les revenus sont éclatés : la maison de disques prend sa part, l’auteur-compositeur aussi, les éditions, les droits… À la fin, dit-elle avec un sourire, « il ne reste qu’un sac ».
Un aveu mêlé d’ironie qui montre que l’artiste a du recul sur son métier et surtout, qu’elle ne se laisse jamais désarmer par une question trop intrusive. Cette séquence, à la fois drôle et révélatrice, s’est rapidement retrouvée commentée en ligne, preuve que la personnalité flamboyante d’Amanda Lear continue de captiver.
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Amanda Lear, une icône qui déjoue le temps
Si elle évoque son passé avec une liberté déconcertante, Amanda Lear reste aujourd’hui une figure fascinante, notamment parce qu’elle semble échapper au temps. Depuis des décennies, son âge exact alimente les conversations et les fantasmes. Elle, s’en amuse. Elle entretient savamment le mystère, préférant cultiver son image d’éternelle femme libre et insaisissable.
Cependant, lorsqu’il s’agit de son hygiène de vie, l’artiste n’a rien à cacher. Le 3 novembre, dans Télé 7 Jours, elle a dévoilé quelques-uns de ses secrets de longévité. « Je mène une vie de soldat prussien », affirme-t-elle. Pas de drogue, pas d’alcool, des litres d’eau chaque jour, pas de cigarette, et une discipline qui pourrait surprendre ceux qui l’associent à une vie d’excès artistique.
Son unique sport ? « La marche en Louboutin ». Une phrase typiquement Lear, mélange irrésistible d’élégance, de provocation et d’autodérision. Si la méthode est simple dans ses grandes lignes, elle avoue que le seul aspect difficilement accessible… ce sont effectivement les chaussures.
Ce mélange savoureux de rigueur et d’extravagance contribue à créer cette aura singulière qui fait d’Amanda Lear une personnalité à part dans le paysage artistique français. Loin d’être une diva distante, elle est une femme qui rit, pique, recadre, et partage — mais uniquement ce qu’elle choisit de partager.
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Une carrière qui fascine encore aujourd’hui
La sortie de son album Looking back n’est pas anodine : Amanda Lear y revisite sa carrière, son identité, ses chansons iconiques. À 70 ans, 80 ans, ou peut-être davantage — qui sait vraiment ? — elle demeure une figure moderne, ancrée dans l’air du temps. Elle traverse les décennies avec une aisance que peu d’artistes peuvent revendiquer.
Sa présence sur les plateaux télé, toujours flamboyante, prouve qu’elle n’a rien perdu de sa capacité à captiver. L’équilibre entre sincérité, mystère, souvenirs brillants et humour mordant séduit toujours autant.
Et son échange vif avec Adrien Rohard dans Télématin en est la preuve éclatante : Amanda Lear ne vieillira jamais, car elle vit selon ses propres règles, loin des conventions, avec une liberté rare.
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En résumé
Cette apparition dans Télématin mêle tout ce que le public adore chez Amanda Lear : de la personnalité, de la franchise, des anecdotes savoureuses, une pointe de provocation et un charme inoxydable. Une séquence qui rappelle que l’artiste, même après toutes ces années, reste l’une des figures les plus attachantes, singulières et intrigantes de la scène culturelle française.
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