Culture

Sophie Marceau insultée de "petite conne" par un cinéaste ultra connu : l'actrice revient sur un tournage cauchemardesque

07 décembre 2025 - 20 : 00
par Mylène À 59 ans, Sophie Marceau revient sur le tournage cauchemardesque de Police, marqué par les humiliations de Maurice Pialat et Gérard Depardieu. Un traumatisme qui refait surface quarante ans après et révèle l’envers sombre du cinéma français.

Retour sur un anniversaire sous le signe de la vérité

Sophie Marceau célèbre ses 59 ans ce 17 novembre 2025, une date qui rappelle l’incroyable carrière de l’actrice révélée dans La Boum, devenue depuis l’une des figures les plus aimées du cinéma français.

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Films populaires, rôles iconiques, présence lumineuse, carrière internationale… tout semble avoir souri à l’actrice. Pourtant, derrière cette image de « petite fiancée des Français », se cache un épisode traumatique que Sophie Marceau n’a jamais vraiment oublié : le tournage du film Police de Maurice Pialat, durant lequel elle a subi humiliations, violences psychologiques et dérapages répétés.

Un passé sombre qu’elle évoque désormais avec lucidité, notamment depuis qu’elle ose revenir publiquement sur les attitudes de deux monstres sacrés du cinéma français : Maurice Pialat et Gérard Depardieu. Quarante ans plus tard, ces révélations prennent une tout autre ampleur.

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Un tournage cauchemardesque avec Maurice Pialat

Au milieu des années 80, Sophie Marceau n’a que 18 ans lorsqu’elle accepte de tourner dans Police. Pour elle, ce film aurait dû être une étape décisive, une opportunité incroyable de montrer une autre facette de son jeu. Mais très vite, l’expérience vire au cauchemar.

Maurice Pialat, déjà réputé pour son caractère imprévisible et son autorité tyrannique, ne voulait pas d’elle. Son premier choix était Sandrine Bonnaire. Ce refus initial devient pour l’actrice un lourd fardeau : sur le plateau, Pialat laisse exploser sa frustration, au point de transformer chaque journée de tournage en véritable calvaire.

Il crie, insulte, humilie, provoque. Ses colères sont quotidiennes, et l’ambiance sur le plateau devient un espace de tension permanente. Scénarios réécrits à la dernière minute, techniciens renvoyés sans explication, consignes contradictoires… mais c’est surtout Sophie Marceau qui subit le pire.

Dans une scène d’interrogatoire, Pialat exige même que Gérard Depardieu lui donne de vraies gifles. Pas une seule fois. Plusieurs fois. Les claques se répètent, de plus en plus violentes. L’actrice finit en pleurs, dépassée par l’intensité physique et psychologique infligée par ce « duo infernal ». Des pratiques aujourd’hui impensables.

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Des insultes publiques d’une violence inouïe

Lorsque Sophie Marceau ose dénoncer, des années plus tard, les conditions toxiques de ce tournage, Maurice Pialat réagit violemment. Invité sur Europe 1, il la traite publiquement de « petite conne », avant d’ajouter avec cruauté : « Enfin quand je dis petite, elle est plutôt grosse ».

Pialat va encore plus loin en expliquant qu’elle figure parmi les personnes les plus détestables qu’il ait rencontrées dans le cinéma. Une attaque qui, à l’époque, fait peu réagir un milieu habitué à protéger ses réalisateurs emblématiques. Sophie Marceau, jeune femme, jeune actrice, se retrouve seule contre une institution patriarcale.

Ces propos, elle les portera longtemps comme une étiquette, celle d’une soi-disant actrice « compliquée », un qualificatif souvent attribué aux femmes quand elles refusent de subir en silence.

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Gérard Depardieu : un comportement lourdement remis en cause

Le tournage de Police fut également marqué par les agissements de Gérard Depardieu, alors star incontestée du cinéma français. Pendant quarante ans, Sophie Marceau a gardé le silence. Mais en 2024, dans les colonnes de Vogue, elle décide enfin d’expliquer ce qu’elle a vécu.

Elle décrit un acteur dominant, provocateur, parfois vulgaire, qui se permettait des gestes déplacés sans aucune justification artistique. Les témoignages qu’elle rapporte sont glaçants : mains insistantes sous les draps, gestes déplacés comme des « pouet pouet sur les seins », haleine volontairement fétide pour la mettre mal à l’aise, surnoms insultants.

Autour d’eux, l’équipe rit. Personne n’intervient. Une ambiance d’impunité totale. « On ne m’a pas écoutée », confie-t-elle. « J’étais la petite diablesse, la grosse connasse. Et ça ne choquait personne. » À seulement 18 ans, Sophie Marceau comprend que dans ce milieu, personne ne veut écouter une jeune femme face à un acteur tout-puissant.

Une parole longtemps ignorée

Le plus frappant, c’est que ces révélations, Sophie Marceau les avait déjà esquissées dans les années 80. Mais à l’époque, elles passent inaperçues. Gérard Depardieu, lui, n’hésite pas à la traiter « d’abrutie » à la télévision. Ce mépris public, cette manière de la rabaisser, contribue à la réduire au silence.

Pendant des années, elle choisit donc de se protéger, de se concentrer sur sa carrière, et de ne plus jamais tourner avec Depardieu. Elle le dit elle-même : « Après Police, je n’ai plus eu envie de tourner avec lui. Jamais. »

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Une résonance particulière dans le contexte actuel

Quarante ans plus tard, les accusations visant Gérard Depardieu pour agressions sexuelles et comportements déplacés révèlent une mécanique longtemps capée. Le témoignage de Sophie Marceau apparaît désormais comme un signal ignoré, une alerte précoce que le milieu du cinéma n’a pas voulu entendre.

Aujourd’hui, d’autres femmes témoignent. Les faits dénoncés s’accumulent. Le silence se fissure enfin. Et les mots de Sophie Marceau prennent un pouvoir nouveau : celui d’une vérité qui n’a plus à être minimisée.

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Une actrice qui refuse de se taire

Dans Paris Match, Sophie Marceau déclarait récemment : « Que tu sois Gérard Depardieu ou Maurice Pialat, tu ne traites pas les gens comme ça. Point barre. »

Une phrase simple. Mais une phrase qui résume l’essentiel : elle refuse la peur, elle refuse la complaisance, elle refuse la chape de silence qui protège certains hommes depuis trop longtemps.

Avec cette prise de parole, Sophie Marceau se réapproprie son histoire. Elle rappelle que derrière l’icône lumineuse se cache aussi une femme forte, résiliente, déterminée à ne plus jamais laisser les autres raconter son passé à sa place.

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En bref

À 59 ans, Sophie Marceau se tient droite face à l’un des épisodes les plus douloureux de sa carrière. Les humiliations de Maurice Pialat, les comportements déplacés de Gérard Depardieu, les insultes publiques, l’injustice du silence… tout cela fait partie de son histoire. Mais aujourd’hui, elle n’est plus seule, et surtout, elle n’a plus peur de parler. Un récit nécessaire, puissant, qui rappelle combien les paroles ignorées d’hier deviennent les révélations fondamentales d’aujourd’hui.

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Mylène
Je suis Mylène, blogueuse, beauty addict, Rédactrice en Chef du webzine So Busy Girls et maman de 2 petits bouts. Et fana de chocolat. Et de bons polars. On avait dit "courte description" ?! Ah oui, j'ai oublié de dire que j'étais très (très très) bavarde...!