Le retour inattendu de Sophie Davant… et son amertume bien présente
Ce mardi 18 novembre marquait un petit évènement : Sophie Davant retrouve fugacement France 2 pour célébrer le 3000e numéro d’Affaire conclue, l’émission qu’elle a incarnée pendant sept ans. Une parenthèse symbolique pour celle qui a vécu un départ brutal en 2023, laissant derrière elle un programme qu’elle adorait et un public fidèle.
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Si son retour à la télévision se fait en douceur, son retour dans les médias, lui, est nettement plus piquant. Invitée de RTL ce week-end, l’animatrice de 61 ans a choisi de vider son sac et de régler ses comptes avec son ancien employeur.
Depuis son éviction de France Télévisions, Sophie Davant avance mais ne pardonne pas. Elle observe, elle écoute, et elle ne peut s’empêcher de commenter ce qu’elle considère comme une forme d’injustice.
Une chose est sûre : l’animatrice ne décolère pas en découvrant qu’un nouveau programme animalier, presque identique au sien, a fait son apparition sur France 3… quelques mois seulement après la suppression d’En bonne compagnie.
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Une éviction qu’elle n’a toujours pas digérée
Dans son interview, Sophie Davant casse volontairement l’image de divorce “à l’amiable” entre elle et France Télévisions. Officiellement, elle avait quitté Affaire conclue pour se consacrer à la radio sur Europe 1. Officieusement, elle assure aujourd’hui avoir été poussée vers la sortie.
Selon elle, la direction de FRTV lui aurait imposé un choix, allant jusqu’à lui faire comprendre que son émission radio était un problème puisqu’elle était diffusée à la même heure que Affaire conclue. L’animatrice raconte qu’elle ne s’est pas sentie soutenue, encore moins indispensable.
Elle lâche même :
« À France 2, je sentais que j’étais considérée comme un meuble. »
Une phrase lourde de sens, qui révèle le profond malaise ressenti pendant ses derniers mois au sein du groupe. Pire encore, lorsqu’elle a évoqué son éventuel départ, elle affirme que la direction a mis un temps fou à réagir – presque comme si sa présence ou son absence n’avait aucune importance. En clair : un manque de considération qui l’a blessée.
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Le programme animalier supprimé… avant d’être remplacé par un clone
Ce qui irrite le plus Sophie Davant, c’est la justification utilisée par France Télé pour supprimer son émission En bonne compagnie : des raisons économiques.
L’émission n’avait pas été jugée rentable, ni suffisamment performante pour rester à l’antenne.
Mais coup de théâtre : quelques mois plus tard, France Télé validait Animalement vôtre, une émission… quasi identique. Le summum ? Elle est confiée à Bernard Montiel, prévenu à l’époque par l’animatrice elle-même. Et là, Sophie Davant ne retient plus son ironie.
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Montiel fait un flop, Davant exulte
Lorsqu’elle découvre les audiences médiocres du programme de Bernard Montiel diffusé dimanche sur France 3, Sophie Davant ne cache ni sa surprise, ni sa jubilation.
Elle glisse avec un sourire clairement perceptible à l’antenne :
« J’ai vu qu’ils avaient diffusé deux numéros à la suite… espérant attirer du monde. Ce qui n’a pas été vraiment le cas. »
Le constat est sans appel : Animalement vôtre a réalisé un score inférieur à celui d’En bonne compagnie. Autrement dit, l’émission qu’on lui a retirée pour “économies” faisait mieux que son remplaçant. De quoi lui laisser un goût amer… mais aussi une petite envie de sabrer le champagne.
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Un climat de tensions récurrentes au sein de France Télévisions
Sophie Davant n’est pas la seule à pointer du doigt le fonctionnement interne de la direction. À quelques semaines d’intervalle, Laurence Boccolini, Olivier Minne et d’autres personnalités ont également exprimé leur frustration, leur manque de soutien ou des décisions jugées incohérentes.
Ces témoignages, mis bout à bout, dessinent une atmosphère de désorganisation, voire de désinvolture, qui étonne pour une entreprise aussi centrale dans le paysage audiovisuel.
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Un avenir plus libre, mais une blessure toujours ouverte
Aujourd’hui, Sophie Davant poursuit sa carrière entre Europe 1 et sa participation prochaine aux Traîtres sur M6.
Elle avance, explore de nouveaux formats, se réinvente. Mais sa blessure, profonde, reste encore vive.
Son passage dans les médias le prouve :
- elle veut rétablir sa vérité
- dénoncer ce qu’elle considère comme un traitement injuste
- et souligner l’absurdité de certaines décisions internes
Après sept ans à la tête d’une émission devenue iconique, difficile pour elle de tourner la page sans un dernier coup d’éclat.
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En bref
L’interview de Sophie Davant est un mélange rare de lucidité, de déception et de satisfaction personnelle. Elle y dit tout : son sentiment d’abandon, ses regrets, son agacement, mais aussi son amusement face au flop du programme qui l’a remplacée.
Une prise de parole assumée, cinglante, et qui risque de faire beaucoup réagir au sein du groupe public.
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