C’est un moment de télévision qui promet de faire grand bruit. Invité de C dans l’air ce dimanche 9 novembre, Arnaud Montebourg a pris de court Caroline Roux en livrant une révélation stupéfiante sur les coulisses du quinquennat de François Hollande.

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L’ancien ministre de l’Économie, connu pour sa franchise et ses coups d’éclat, a affirmé que la célèbre taxe à 75 % sur les hauts revenus — mesure emblématique de la campagne présidentielle de 2012 — n’était en réalité qu’un coup politique délibérément conçu pour échouer. Une déclaration qui a littéralement laissé la journaliste sans voix.
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Une déclaration qui change la lecture du quinquennat Hollande
Face à Caroline Roux, Arnaud Montebourg n’a pas mâché ses mots. Évoquant la fameuse taxe instaurée par François Hollande, il a confié : « Les fameux 75 % qu’avait inventés Monsieur Hollande, c’était 75 % de papier, parce qu’il avait imaginé un dispositif qui serait censuré par le Conseil constitutionnel… Ce qui s’est évidemment produit. »
Selon lui, cette mesure phare du début du quinquennat socialiste n’était qu’un outil de communication destiné à séduire la gauche radicale et éviter que Jean-Luc Mélenchon ne le dépasse au premier tour de l’élection présidentielle.
Sous le regard stupéfait de Caroline Roux, Montebourg a ajouté : « Il l’avait conçu comme ça, pour que ça n’ait pas lieu. [...] On avait poussé le cynisme et le politicien dans sa plus grande subtilité. »
La journaliste, visiblement interloquée, a aussitôt réagi : « Vous pensez réellement que ça s’est passé comme ça ? » Ce à quoi l’ancien ministre a rétorqué, sans détour :
« Je ne le pense pas, c’est une affirmation ! Je le sais, puisque j’en étais témoin. »
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Une révélation qui fait vaciller la version officielle
La taxe à 75 %, votée en 2012, visait les revenus supérieurs à un million d’euros. Présentée comme une mesure de justice sociale, elle avait séduit une partie de l’électorat de gauche, mais provoqué la colère du patronat et des milieux économiques. Finalement censurée par le Conseil constitutionnel, elle avait été réintroduite sous une autre forme avant d’être définitivement abandonnée.
Mais si l’on en croit Arnaud Montebourg, cette censure n’aurait jamais été un accident. Au contraire, tout aurait été prévu à l’avance : « Cette taxe était destinée à n’avoir aucune existence réelle. C’était un signal politique, pas une réforme économique. »
Une phrase lourde de sens, qui remet en question la sincérité du programme de François Hollande et révèle les tactiques électorales qui peuvent se cacher derrière certaines grandes annonces.
“C’est ce qu’on appelle la politique !”
Toujours aussi incisif, l’ancien ministre a poursuivi, expliquant son dégoût progressif pour les pratiques de l’arène politique : « Quand il était au pouvoir, cette taxe était destinée à n’avoir aucune existence réelle. [...] C’est assez simple, c’est ce qu’on appelle la politique ! »
Puis, dans une métaphore surprenante, il a comparé sa propre trajectoire à celle d’un religieux désenchanté : « Vous voyez, je suis comme le curé défroqué qui a quitté l’Église… Et je suis très heureux comme ça. »
Une confession qui en dit long sur la distance qu’Arnaud Montebourg a prise depuis son départ du gouvernement et son retrait progressif de la vie politique.
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De la politique à l’agroalimentaire : la reconversion assumée
Après avoir quitté le gouvernement en 2014, Arnaud Montebourg s’est orienté vers un nouveau combat : le “made in France” authentique. Entrepreneur engagé, il a fondé plusieurs entreprises dans l’agroalimentaire 100 % français, de la production de miel en Bourgogne à la fabrication de glaces artisanales dans la Vienne, en passant par la culture d’amandes dans le Vaucluse.
Un choix de vie en parfaite cohérence avec son discours du moment : celui d’un homme désillusionné par le pouvoir, mais fidèle à ses convictions de souveraineté économique et de patriotisme productif. En marge des plateaux politiques, il continue de s’exprimer sur les enjeux économiques, mais avec une liberté retrouvée et un ton plus mordant.
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Caroline Roux, interloquée par cette confession
Habituée à des échanges politiques parfois vifs, Caroline Roux, présentatrice chevronnée de C dans l’air, ne s’attendait manifestement pas à une telle révélation. Le court extrait diffusé sur X (ex-Twitter) montre la journaliste littéralement bouche bée, cherchant à vérifier qu’elle a bien entendu.
Ce moment de télévision, déjà commenté des milliers de fois en ligne, a été perçu par beaucoup comme l’une des interventions les plus sincères de Montebourg depuis son départ du gouvernement.
Certains internautes saluent son courage de dire tout haut ce que beaucoup soupçonnaient, d’autres y voient un règlement de comptes tardif avec François Hollande.
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Une séquence qui relance le débat sur la sincérité politique
Cette déclaration explosive a rouvert un débat vieux de plus de dix ans : celui de la sincérité des promesses électorales et de la manipulation des symboles politiques.
Si les révélations d’Arnaud Montebourg sont avérées, elles signifieraient que la taxe à 75 % n’a jamais été conçue pour être appliquée, mais uniquement pour séduire l’opinion publique à un moment clé de la campagne.
Un calcul politique habile, certes, mais profondément cynique. En admettant cela publiquement, Montebourg met à nu une pratique dont il dit aujourd’hui vouloir s’éloigner :
« C’est une chose dont j’ai préféré m’éloigner », confie-t-il. Une phrase qui résonne comme un mea culpa d’un homme revenu de tout, désireux de rappeler que la politique, parfois, n’est pas toujours synonyme de vérité.
Un ancien ministre qui n’a jamais mâché ses mots
Ce n’est pas la première fois qu’Arnaud Montebourg surprend par ses prises de position tranchées. Dès son passage au ministère de l’Économie, il s’était illustré par ses critiques envers la mondialisation, les multinationales, et parfois même sa propre majorité.
Son départ du gouvernement Valls en 2014, à la suite d’un désaccord public sur la politique économique, avait déjà marqué son refus du conformisme.
Aujourd’hui, cette nouvelle révélation sur François Hollande confirme ce que beaucoup savent déjà de Montebourg : un homme libre, attaché à sa vérité, quitte à froisser son ancien camp.
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En résumé
L’intervention d’Arnaud Montebourg dans C dans l’air ce dimanche promet d’être l’une des séquences politiques les plus commentées de la fin d’année. En affirmant que François Hollande avait sciemment imaginé une taxe à 75 % vouée à être censurée, l’ancien ministre jette un pavé dans la mare et relance la question du cynisme politique.
Face à une Caroline Roux médusée, Montebourg s’affirme comme un témoin lucide et désabusé d’un système dont il a choisi de s’éloigner.
Devenu entrepreneur passionné du made in France, il reste fidèle à une certaine idée de la cohérence et de la franchise, quitte à secouer les vieilles certitudes de la classe politique.
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