"Ce sont des connes" : Michel Sardou explose dans "Sept à huit", ses propos chocs sur les féministes et Sandrine Rousseau

Un passage remarqué dans “Sept à huit”

Ce dimanche 3 novembre, Michel Sardou sera à l’honneur du portrait de la semaine dans l’émission Sept à huit, présentée par Audrey Crespo-Mara sur TF1. Et une chose est sûre : le chanteur de 78 ans n’a rien perdu de son franc-parler.

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Au cours de l’entretien, l’interprète de La maladie d’amour a évoqué sa relation compliquée avec les féministes, qu’il estime souvent injustes à son égard.

Face à la journaliste, Michel Sardou a assumé son ton provocateur et ses déclarations passées, tout en lançant un nouveau pavé dans la mare.

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"Les féministes qui prennent ça au pied de la lettre sont des connes"

L’échange entre Audrey Crespo-Mara et Michel Sardou a rapidement pris une tournure polémique. La journaliste lui a rappelé qu’il avait “beaucoup chanté l’amour, l’acte d’amour”, et que certaines féministes le considéraient comme sexiste ou machiste.

Sans détour, le chanteur a répondu : “Oui, elles ont toujours tort, les féministes. Ouais, ouais.” Avant d’ajouter : “Je dis une chose sur scène, c’est comme une pièce de théâtre, je joue un rôle. Je ne suis pas exactement ce que je suis et je ne dis pas qui je suis. De plus, je peux avoir une position dans une chanson, puis le contraire dans la suivante.”

Et de conclure, sans filtre : “Les féministes qui prennent ça au pied de la lettre sont des connes.” Une phrase qui risque fort de relancer la polémique autour de son rapport au féminisme, déjà très discuté dans le passé.

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Une déclaration qui rappelle un précédent scandale

Cette sortie intervient après un épisode déjà mouvementé en mars 2024. Lors de son concert à Paris La Défense Arena, Michel Sardou avait lancé une tirade sur le consentement, provoquant l’indignation de plusieurs militantes féministes.

En introduction de sa chanson Je vais t’aimer, il avait alors ironisé : “Un jeune homme qui pose sa main sans son consentement sur la main d’une femme, c’est garde à vue direct. S’il a l’audace de vouloir poser sa main ailleurs, là, c’est Fleury-Mérogis ! J’en ai bien profité, mais pour les jeunes de maintenant, ça ne va pas être de la tarte.”

Ces propos, jugés déplacés par certains, avaient été largement relayés sur les réseaux sociaux, confirmant la réputation du chanteur : provocateur, imprévisible et parfois clivant.

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Un nouveau tacle adressé à Sandrine Rousseau

Toujours dans Sept à huit, Audrey Crespo-Mara a également interrogé le chanteur sur son rapport à l’humour et sur les limites du second degré. À la question “Peut-on rire de tout ?”, Michel Sardou répond sans hésiter : “On peut rire de tout. De tout.”

Il en a profité pour évoquer ce qu’il appelle “le dérapage du féminisme Rousseau-in”, en référence à Sandrine Rousseau, députée écologiste qu’il n’a jamais ménagée.

“Elle m’énerve. Je trouve que ça écarte la vie. Ça la coupe en deux. Moi, une femme, c’est ravissant, c’est tout ce que vous voulez, mais c’est aussi un copain, une amie... Ce n’est pas uniquement ses fesses qui m’intéressent, c’est tout. Ses yeux, vous comprenez ? Donc je ris de ça, parce qu’en fait, je me moque de Sandrine Rousseau, parce qu’elle m’énerve particulièrement.”

Ces propos, une fois encore, témoignent du franc-parler du chanteur et de sa volonté de ne jamais édulcorer ses opinions.

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Un artiste fidèle à son image provocatrice

À 78 ans, Michel Sardou continue de revendiquer une liberté de ton totale. Si certains estiment qu’il vit dans une autre époque, lui assume pleinement son décalage et son humour parfois rugueux. Il se décrit comme un artiste qui “joue des rôles” sur scène, préférant la provocation à la langue de bois.

Entre nostalgie, ironie et liberté de parole, le chanteur reste égal à lui-même : un artiste qui divise mais ne laisse jamais indifférent. Et une chose est sûre, son passage dans Sept à huit relancera le débat sur les limites de l’humour et du politiquement correct à la télévision.

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