C’est une confidence bouleversante que Vincent Lagaf’ a faite ce mercredi dans une interview au Parisien. À 65 ans, l’animateur emblématique du Bigdil a révélé avoir frôlé la mort cet été après avoir subi une opération du cœur en urgence.
L’artiste, connu pour son humour et son énergie débordante, a confié avoir traversé l’une des épreuves les plus marquantes de sa vie.
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Des symptômes inquiétants ignorés
Tout a commencé à la fin du tournage du Bigdil, lorsque l’animateur a commencé à ressentir une fatigue inhabituelle. « Je ne pouvais plus courir comme je le faisais sans être extrêmement essoufflé. Mes proches s’inquiétaient, mais je refusais d’y prêter attention », raconte-t-il.
Malgré les alertes de son entourage, Vincent Lagaf’ pensait simplement avoir trop forcé. Ce n’est que grâce à l’insistance de son fils qu’il finit par consulter un médecin. Le diagnostic tombe alors, sans appel : plusieurs artères gravement obstruées et une opération en urgence nécessaire pour éviter l’accident cardiaque fatal.
« Le cardiologue m’a dit que mon pronostic vital était engagé », confie-t-il. « Cette phrase, on se dit que ce ne sont que des mots, mais quand on te l’annonce, c’est un choc. » L’animateur apprendra plus tard qu’il avait une artère bouchée à 97 % et une autre à 95 %. Autant dire qu’il est passé à un cheveu de la catastrophe.
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Un quintuple pontage salvateur
Le mercredi 30 juillet, Vincent Lagaf’ est opéré à l’hôpital Bichat à Paris, où il subit un quintuple pontage. L’intervention, lourde et risquée, se déroule heureusement sans complication.
L’animateur passe quatre jours en réanimation, puis une semaine en hospitalisation avant d’être transféré dans un centre de rééducation cardiaque dans les Hauts-de-Seine. « Aujourd’hui, pour moi, tout ce qui m’arrive, c’est cherry on the cake, du bénéfice », sourit-il, reconnaissant d’avoir eu une seconde chance.
Parmi ces « bénéfices » : la naissance de son petit-fils, un événement qui a pris une saveur encore plus particulière après cet été éprouvant.
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Un été en enfer, une renaissance
Dans une précédente interview accordée à Télé-Loisirs en septembre dernier, Vincent Lagaf’ n’avait pas évoqué ses problèmes cardiaques, se contentant de parler d’une « fatigue anormale ». Il expliquait alors : « On s’est rendu compte que j’avais trop tiré sur la bécane. J’ai mis tout le mois d’août à récupérer et à y aller tranquille. »
Le présentateur, connu pour son tempérament sportif et ses nombreuses passions (moto, jet-ski, parachutisme), reconnaît aujourd’hui que son rythme de vie effréné a contribué à fragiliser son cœur. « Le stress, l’adrénaline, la tension…
Ce sont autant de facteurs qui usent la bécane. Et plus elle est usée, plus elle devient fragile », explique-t-il lucidement.
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Un message de prévention
S’il confie avoir eu « beaucoup de chance », Vincent Lagaf’ souhaite aussi alerter ses fans sur l’importance d’écouter les signaux du corps. « J’ai compris qu’à 65 ans, je ne peux plus faire ce que je faisais à 35 ou 40 », reconnaît-il avec humilité.
L’animateur se remet doucement au sport, sous contrôle médical, et savoure chaque instant de sa convalescence. Ce qu’il retient de cette épreuve ? « La vie est belle, mais fragile. Il faut savoir ralentir avant qu’il ne soit trop tard. »
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Un retour sous le signe de la gratitude
Aujourd’hui rétabli, Vincent Lagaf’ profite pleinement de sa famille et de ses projets. Loin de se plaindre, il parle de cette épreuve comme d’un rappel salutaire.
« J’ai eu peur, oui. Mais maintenant, tout est du bonus. Quand on a frôlé la mort, on savoure chaque lever de soleil différemment », conclut-il.
Un témoignage sincère et touchant d’un homme qui, derrière le sourire du showman, a bien failli ne plus jamais remonter sur scène.
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