C’est une annonce que les cinéphiles n’attendaient plus. Trente ans après sa dernière apparition dans un rôle majeur, Quentin Tarantino renfile la casquette d’acteur.

Le réalisateur culte de Pulp Fiction et Kill Bill sera à l’affiche de Only What We Carry, un film intimiste signé Jamie Adams, tourné sur la côte normande et porté par Charlotte Gainsbourg.
Un retour aussi surprenant qu’excitant pour celui qui avait pourtant annoncé vouloir prendre ses distances avec le cinéma pour se consacrer à l’écriture.
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Quentin Tarantino, de retour devant la caméra après trente ans d’absence
C’est le site américain Deadline qui a révélé la nouvelle ce lundi : Quentin Tarantino, 62 ans, a accepté de tenir un rôle important dans Only What We Carry, un film d’auteur indépendant tourné en France. Une décision inattendue de la part du réalisateur, qui avait juré ne plus jamais se placer devant la caméra après Une nuit en enfer (1996), film devenu culte aux côtés de George Clooney.
Selon les informations du média, Tarantino aurait été « parfait pour le rôle » selon le réalisateur et le producteur. C’est par l’intermédiaire de son agent qu’il aurait accepté de rejoindre le projet, séduit par la dimension introspective et poétique du scénario.
Il y incarne John Percy, un vieil ami du personnage principal Julian Johns (interprété par Simon Pegg), un professeur en déclin qui voit resurgir les fantômes de son passé lorsque son ancienne élève, Charlotte Levant (jouée par Sofia Boutella), revient dans sa ville natale. L’arrivée du mystérieux John Percy, incarné par Tarantino, vient alors réveiller des vérités enfouies et bouleverser l’équilibre fragile du groupe.
Une distribution internationale d’exception
Autour de Tarantino, le casting a de quoi faire rêver :
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Charlotte Gainsbourg, qui prête ses traits à la sœur protectrice de Charlotte,
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Sofia Boutella, dans le rôle central de l’élève tourmentée,
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Simon Pegg, en professeur hanté par le passé,
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Liam Hellmann, jeune révélation du cinéma britannique,
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et la chanteuse américaine Lizzy McAlpine, qui fera ici ses premiers pas au cinéma.
Le tournage s’est déroulé à Deauville, dans le Calvados, et sur plusieurs sites de la côte normande balayée par les vents. Le réalisateur gallois Jamie Adams, connu pour son cinéma d’improvisation et ses récits à fleur de peau (She Is Love, Wild Honey Pie!), décrit Only What We Carry comme « une méditation sur l’amour, la perte et le courage silencieux qu’il faut pour avancer ».
Un propos universel, porté par une ambiance que le cinéaste qualifie de “film à la Rohmer”, en référence au maître français du cinéma contemplatif.
« J’ai toujours rêvé de tourner un film à la Éric Rohmer, en Normandie, avec une équipe internationale exceptionnelle. En embrassant les libertés du cinéma indépendant, ce rêve est devenu réalité », a-t-il déclaré.
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Charlotte Gainsbourg, muse d’un cinéma intime et sensible
Pour Charlotte Gainsbourg, ce projet s’inscrit dans la lignée de ses choix artistiques exigeants. L’actrice et chanteuse, connue pour son goût des œuvres singulières, confirme une fois encore son attachement au cinéma d’auteur européen.
Après ses collaborations avec Lars von Trier, Arnaud Desplechin ou encore Yvan Attal, elle trouve ici un rôle à sa mesure : celui d’une sœur aimante et protectrice, témoin du retour des blessures du passé. Son interprétation s’annonce, comme souvent, subtile, intérieure et bouleversante.
Tarantino, de son côté, se retrouvera donc face à une actrice qui incarne l’élégance et la complexité à la française — un duo inédit et intrigant qui attise déjà la curiosité du public comme des critiques.
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Un film tourné sur la côte normande : beauté et mélancolie
Tourné en décors naturels à Deauville et ses environs, Only What We Carry puise dans la lumière changeante et les paysages venteux de la Normandie toute sa charge poétique.
La région, déjà immortalisée par de nombreux cinéastes français, devient ici le théâtre d’une histoire de réconciliation et d’introspection.
Entre plages désertes, falaises embrumées et maisons anciennes battues par le vent, Jamie Adams cherche à recréer l’atmosphère d’un film français des années 70, où le rythme lent et la parole sincère laissent place à une émotion brute.
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Quentin Tarantino, un retour symbolique à l’écran
Si Tarantino n’avait pas joué de rôle majeur depuis près de trois décennies, il n’a jamais été absent de l’écran pour autant. Il s’est offert de nombreux caméos dans ses propres films (Reservoir Dogs, Pulp Fiction, Kill Bill, Django Unchained…) et quelques apparitions chez d’autres cinéastes.
Mais cette fois, il ne s’agit pas d’un clin d’œil, mais d’un véritable rôle d’interprétation, dans un registre totalement différent de ce qu’on lui connaît. Loin de ses univers violents et stylisés, il s’aventure ici dans un drame humain et méditatif, empreint de douceur et de vulnérabilité.
Un choix audacieux, qui marque peut-être le début d’une nouvelle étape dans sa carrière artistique.
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Une nouvelle vie entre cinéma et théâtre
Ces dernières années, Quentin Tarantino a laissé entendre qu’il souhaitait mettre fin à sa carrière de réalisateur après dix longs-métrages. Il se consacre désormais à l’écriture et au théâtre.
Dans une interview donnée au podcast The Church of Tarantino en août dernier, il avait révélé travailler sur une pièce de théâtre dont la production débutera à Londres en 2026, précisant qu’il prévoyait de s’installer au Royaume-Uni.
« Si la pièce fonctionne, elle pourrait devenir l’objet de mon dernier film », avait-il confié.
Ce retour devant la caméra dans Only What We Carry ne serait donc pas un revirement de carrière, mais plutôt un plaisir d’acteur retrouvé, un projet de cœur loin des studios hollywoodiens.
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Un film sans date de sortie mais déjà très attendu
Aucune date de sortie officielle n’a encore été annoncée pour Only What We Carry, actuellement en postproduction. Mais la présence conjointe de Quentin Tarantino et Charlotte Gainsbourg suffit déjà à attiser la curiosité du monde du cinéma.
Entre cinéma indépendant britannique, inspiration française et casting international, ce projet atypique pourrait bien devenir l’une des surprises les plus sensibles de l’année 2026.
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En résumé
En réunissant Tarantino, Gainsbourg et Boutella sur fond de lumière normande, Only What We Carry promet une œuvre rare : un film à la fois intime et universel, mêlant la rigueur du cinéma européen à la liberté du cinéma indépendant.
Un pari artistique audacieux, et peut-être le plus beau des détours pour Quentin Tarantino — un homme qui, après avoir filmé tant de violence, semble aujourd’hui vouloir explorer la douceur, la mémoire et la part silencieuse de l’amour.
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