Culture

Prison de la Santé : Carla Bruni empêchée de voir Nicolas Sarkozy, voici pourquoi

28 octobre 2025 - 16 : 08
par Clémence Ce lundi 27 octobre 2025, Carla Bruni n’a pas pu rendre visite à Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé. En cause : la tentative de visite de deux députés LFI, qui a perturbé le protocole de sécurité et entraîné le report de toutes les visites prévues.

Une visite annulée à cause d’un incident politique inattendu

Alors qu’elle devait retrouver son mari ce lundi 27 octobre 2025, Carla Bruni n’a finalement pas pu lui rendre visite à la prison de la Santé, où Nicolas Sarkozy est incarcéré depuis le 21 octobre.

Prison de la Santé : Carla Bruni empêchée de voir Nicolas Sarkozy, voici pourquoi

La raison ? Une tentative avortée de visite parlementaire menée par deux députés de La France insoumise, Danièle Obono et Ugo Bernalicis, a totalement bouleversé le protocole du jour.

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Selon les informations d’Europe 1, confirmées par le Journal du dimanche, la présence imprévue de ces élus a conduit l’administration pénitentiaire à suspendre temporairement toutes les visites programmées dans le quartier d’isolement où se trouve l’ancien président de la République.

Conséquence directe : ni Carla Bruni, ni l’avocat de Nicolas Sarkozy, Maître Christophe Ingrain, n’ont été autorisés à entrer dans l’établissement.

Ce contretemps, qualifié de « regrettable » par des proches du couple, a profondément affecté l’ex-première dame, déjà éprouvée par l’incarcération de son époux.

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Une tentative de visite jugée inappropriée

Tout est parti d’une initiative de La France insoumise. Les deux députés, Ugo Bernalicis et Danièle Obono, avaient invoqué leur droit de visite parlementaire pour se rendre à la prison de la Santé, à Paris, et « vérifier que Nicolas Sarkozy ne bénéficie d’aucun traitement de faveur ».

Accompagnés de journalistes du Monde et de Politis, ils espéraient rencontrer non seulement l’ancien président, mais aussi les agents de protection rapprochée affectés à sa sécurité en détention. Mais leur demande a été fermement rejetée par la direction de l’établissement pénitentiaire.

Un responsable a rappelé le cadre légal de ces visites :

« Une visite parlementaire permet de contrôler le fonctionnement général d’une prison, pas de rencontrer un détenu en particulier », a précisé une source citée par BFMTV.

Le refus a provoqué un échange tendu à l’intérieur de la prison. Selon un agent présent sur place, Ugo Bernalicis se serait emporté face à la décision :

« Bernalicis est en train de péter un câble ! » aurait confié, excédé, un membre du personnel pénitentiaire au JDD.

Mais ce remue-ménage a eu une conséquence inattendue : par mesure de sécurité, l’administration a suspendu toutes les entrées et sorties du quartier d’isolement, empêchant ainsi Carla Bruni de voir son mari, même brièvement.

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Carla Bruni, un soutien sans faille malgré l’épreuve

Pour Carla Bruni, cette nouvelle épreuve vient s’ajouter à un choc déjà immense. Depuis l’incarcération de son mari, la chanteuse et ancienne mannequin vit dans une angoisse quotidienne, oscillant entre tristesse et colère.

Dans un entretien accordé à Paris Match le 22 octobre, au lendemain de l’écrou de Nicolas Sarkozy, elle avait exprimé sa douleur avec des mots forts :

« C’est une infamie, une folie, une persécution. »

Selon l’un de leurs proches, l’artiste vit cette situation comme une injustice insupportable, d’autant plus qu’elle ne peut pas le soutenir physiquement à cause des restrictions de sécurité strictes.

« Elle est très éprouvée, elle le vit comme un drame personnel. Leur lien est fusionnel depuis le premier jour. »

De son côté, Nicolas Sarkozy, conscient du choc que traverse son épouse, aurait confié à ses proches :

« Elle en souffre physiquement. Pour cela, je leur en veux. »

Un témoignage touchant, qui illustre la profondeur du lien entre l’ancien chef d’État et celle qui partage sa vie depuis 2007.

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Une surveillance maximale autour de l’ancien président

Depuis sa condamnation à cinq ans de prison, dont deux fermes, dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy est détenu dans une cellule individuelle de neuf mètres carrés, dans une zone hautement sécurisée de la prison de la Santé.

Son placement à l’isolement vise avant tout à garantir sa sécurité, en limitant tout contact avec d’autres détenus. Il bénéficie d’une surveillance permanente assurée par deux agents du Service de la protection (SDLP), présents jour et nuit.

Mais cette protection exceptionnelle rend aussi ses conditions de détention très strictes : les visites sont minutieusement planifiées, les déplacements encadrés, et chaque contact extérieur fait l’objet d’un contrôle administratif préalable.

La tentative des députés insoumis a donc perturbé tout le dispositif, provoquant une journée de désorganisation totale.

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Une polémique politique grandissante

L’incident n’a pas tardé à susciter des réactions politiques. À droite, les élus Les Républicains ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une provocation.

Le président du parti, Laurent Wauquiez, a notamment accusé les élus insoumis d’avoir voulu « instrumentaliser une visite en prison pour salir un ancien président de la République ».

Du côté de La France insoumise, les deux parlementaires défendent au contraire une démarche de transparence, assurant qu’ils souhaitaient simplement « vérifier les conditions de détention d’un détenu particulier au statut exceptionnel ».

Mais cette initiative a eu l’effet inverse de celui escompté : elle a empêché les véritables visites prévues, dont celle de Carla Bruni, et relancé les tensions politiques autour de l’affaire Sarkozy.

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Une situation qui fragilise davantage l’exécutif

Pour le gouvernement de Sébastien Lecornu, déjà sous pression avec les débats budgétaires et la suspension de la réforme des retraites, cette polémique tombe au plus mauvais moment. La détention de Nicolas Sarkozy, figure historique de la droite française, reste un sujet hautement sensible, capable de raviver les divisions partisanes.

Entre les critiques de la droite, les revendications de la gauche et les réactions indignées de l’opinion publique, la situation pourrait rapidement devenir explosive sur le plan politique et médiatique.

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En résumé

Ce lundi 27 octobre 2025, Carla Bruni n’a pas pu rendre visite à Nicolas Sarkozy, incarcéré à la prison de la Santé, en raison de la tentative de visite parlementaire de deux députés LFI. L’administration pénitentiaire, prise de court, a préféré geler toutes les visites du jour pour des raisons de sécurité.

Une décision qui a profondément peiné la chanteuse, très affectée depuis la condamnation de son époux. Pendant ce temps, la polémique enfle entre La France insoumise et Les Républicains, chacun accusant l’autre d’instrumentaliser une situation déjà douloureuse.

Alors que Nicolas Sarkozy reste sous surveillance renforcée, Carla Bruni devra encore patienter avant de pouvoir revoir l’homme qu’elle décrit comme « le combat de sa vie ».

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.